Pour bien comprendre l’immigration Canadienne nous devons commencer par les causes
historiques, politiques et sociales et le pourquoi les immigrants vienne à adopter notre
pays comme un second choix. Nous vous proposons un survole de l’immigration
canadienne du moyen âge à aujourd’hui.
1.1 L’immigration française (1608-1663)
Ensuite, en 1608, l`explorateur français Samuel de Champlain et une vingtaine d`ouvriers arrivent
de France et établissent une colonie le long du fleuve Saint-Laurent. Ils y érigent l`« habitation »,
vaste bâtiment de trois étages destiné à les abriter et à assurer une présence à cet endroit, qui
deviendra plus tard la ville de Québec(1).Lorsque Samuel de Champlain est arrivé au Québec il y
avait environ 60 000 autochtones qui peuplait l’ensemble du Canada de l’est à l’ouest.
[http://www.whitepinepictures.com/seeds/i/12-f/history1-f.html]
De ce fait des maisons de bois pouvant abriter 40 personnes sont construites autour d`une petite
cour. On défriche les champs et on aménage des jardins. Pourtant, le sort de la colonie de Port-
Royal demeure précaire, étant donné qu`elle coûte plus cher qu`elle ne rapporte. En
conséquence, Champlain conseille à de Monts de déménager ses pénates pour venir s`établir le
long du Saint-Laurent. Port-Royal est donc abandonné; plus tard, cependant, l`endroit sera
occupé de nouveau et fera l`objet de maintes batailles entre puissances désireuses de s`assurer
la haute main sur la colonie de l`Acadie. Par la suite, la France concentrera ses efforts de
colonisation sur les abords du Saint-Laurent [http://www.whitepinepictures.com/seeds/i/12-
f/history1-f.html]
Aussi, ce qui est important de souligner est que, la majeure partie de la population française de
Québec est constituée de commerçants, de magasiniers, d`ouvriers et de débardeurs, ainsi que
de soldats, de matelots et de quelques clercs. [http://www.whitepinepictures.com/seeds/i/12-
f/history1-f.html]
C’est En 1663, lorsque la population par colonie atteint, à peine 3 000 personnes, dont 1 175
nées en Nouvelle-France. Moins de 1 % du territoire octroyé a été exploité, et sur une possibilité
de revenu annuel de 5,4 livres provenant de l`exploitation des ressources répertoriées par
Champlain, en 1618 les mines, le bois, le chanvre, l’étoffe et les fourrures sont quelques
exemples de commerce, c’est le début du mercantilisme.
[http://www.whitepinepictures.com/seeds/i/12-f/history1-f.html]
En outre, ce sont d`abord les Français qui immigrent en grand nombre au Canada. Sous le
régime colonial français, à peu près 10 000 personnes viennent s`installer au pays. La grande
majorité des Canadiens français d`aujourd`hui sont des descendants de ces immigrants venus de
la France. [http://cyberligne.histori.ca/1_2.htm]
1.2 L’Immigration Anglaise (1760-1867)
Également, la conquête de la Nouvelle-France par les Britanniques, en 1760, met presque
un terme à l`immigration française. Des immigrants venant du Royaume-Uni leur
succèdent. Vers 1780, les Loyalistes, en provenance des États-Unis, s`établissent au
Canada et permettent la naissance du Nouveau-Brunswick et de l`Ontario. Dès le début
du 19e siècle, les immigrants de l`Angleterre, de l`Écosse et de l`Irlande traversent
l`Atlantique massivement, fuyant des situations économiques, sociales et politiques
précaires de leur pays. Entre la conquête (1760) et la Confédération (1867), on estime que
plus d`un million d`immigrants viennent s`établir au Canada.
[http://cyberligne.histori.ca/1_2.htm]
Immédiatement après la Conquête, l`afflux de marchands et d`agriculteurs au Québec en
provenance de la Nouvelle-Angleterre était juste suffisant pour combler l`écart laissé par ceux qui
étaient retournés en France. L`économie ne pouvait pas vraiment absorber beaucoup plus de
colons. Même le commerce des fourrures dans l`Ouest, qui était basé à Montréal et avait été pris
en charge principalement par des entrepreneurs écossais, arrivait seulement à se maintenir. Par
conséquent, la population du Canada est demeurée stable pendant une génération. L`activité
principale se passait au sud, où les colons américains, qui n`avaient plus besoin de la protection
britannique contre la France et étaient avides de se lancer vers l`ouest dans les terres de l`Ohio
et d`autres vallées fluviales, ont rapidement commencé à s`opposer au système mercantile
hautement restrictif imposé par la Grande-Bretagne à toutes ses colonies. Ces griefs et d`autres
ont abouti à une guerre d`indépendance. Quand le traité de paix a été signé en 1783, une vague
d`immigrants s`est dirigée vers le Canada, dans les colonies britanniques qui existaient encore.
Connus sous le nom de Loyalistes de l`Empire-Uni, ces immigrants se sont établis en Ontario, au
Québec, en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick. Ils étaient au nombre de 42 000, et ils
ont eu un effet impressionnant sur l`équilibre linguistique, religieux et commercial au Canada.
[http://www.civilization.ca/tresors/immigration/imf0300f.html]
1.2.1 - Immigration des loyalistes (1850-1900)
Et puis, l’immigration des loyalistes, les nouveaux dirigeants britanniques, auraient voulu que la
colonie demeure un appendice tranquille de l`Empire, se voient bientôt obligés d`accepter
plusieurs milliers de colons anglophones, la plupart protestants, à la suite de la guerre de
l`Indépendance américaine. Connus sous le nom de LOYALISTES de l`Empire uni, ce sont en
grande partie des Réfugiés politiques. Ils se dirigent vers le Nord non par choix, mais par
obligation, soit qu`ils ne désirent pas devenir citoyens de la nouvelle République américaine, soit
qu`ils craignent des représailles pour avoir appuyé publiquement les Britanniques. Pour ces
loyalistes, qui formeront le noyau de la classe dirigeante de la colonie, le Canada est donc un
pays de second choix. Il en sera de même pour un nombre incalculable de personnes qui y
immigreront par la suite parce qu`elles ont été forcées de quitter leur terre natale et que l`accès à
d`autres pays (souvent les États-Unis) est limité.
[http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=f1SEC851955]
1.3 L’immigration Irlandaise (1840-1860)
Ainsi que, même si les provinces atlantiques entretiennent des relations étroites avec
l’Irlande, c’est au Québec que les liens canadiens irlandais sont les plus forts. En effet,
40 % de la population s’y déclare des ancêtres irlandais. Pas étonnant, leur port d’entrée
au pays est la ville Québec. À cours de ressources pour continuer leur voyage, beaucoup
d’immigrants s’installent dans la région et s’intègrent à la population francophone. Ils
atténuent les différences culturelles qui séparent la majorité française dont ils partagent
la religion et la minorité anglaise dont ils parlent la langue.
[http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=ArchivedFeatures&Params=F243]
Lorsque la crise économique et la croissance démographique amènent l’Irlande au bord du
désastre. La Grande Famine des années 1840 pousse hors du pays environ deux millions de
personnes, dont des centaines de milliers débarqueront en Amérique du Nord.
[http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=ArchivedFeatures&Params=F243]
Aussi, les «Irlandais de la famine » qui survivent fournissent de la main-d’œuvre à bon
marché pour alimenter la croissance économique des années 1850 et 1860. Comme tous
les pionniers immigrants, face à l’adversité, ils persévèrent et se taillent une place dans
toutes les sphères de la vie canadienne. Leurs traditions et leur folklore ajoutent une
touche de couleur à la mosaïque déjà riche de la diversité culturelle.
[http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=ArchivedFeatures&Params=F243]
Parmi ces dizaines de milliers d`arrivants, les IRLANDAIS représentent la première grande
vague d`immigrants au Canada. Bien qu`ils soient pour la plupart anglophones, ils ne partagent
pas les valeurs sociales, culturelles et religieuses de la majorité. Étrangers catholiques dans un
monde protestant, leur loyauté envers la Couronne paraît incertaine dans un pays où le
nationalisme ardent garantit contre la menace du républicanisme américain.
[http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=f1SEC851955]
1.4 Les immigrants venant d’Allemagne et d’Europe de l`Est (1874-1919)
En 1911, plus de la moitié des 152 000 premiers colons allemands de l`Ouest viennent
d`Europe de l`Est. Après avoir perdu leur exemption du service militaire, environ 7000
mennonites de Russie ouvrent la voie entre 1874 et 1879. Ils provoquent, dans les Prairies
canadiennes, un afflux constant de coreligionnaires venus d`Europe et des États-Unis. Le
succès de leurs colonies manitobaines prouve que les fermiers venus des steppes russes
sont particulièrement bien adaptés à l`agriculture dans les prairies et que l`homogénéité
ethnique et religieuse des établissements est une stratégie efficace pour ouvrir l`Ouest.
[http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=f1SEC850909]
C’est, en 1918, que le Canada accepte 1000 HUTTÉRITES et 500 à 600 mennonites qui fuient
l`extrême intolérance des Américains à l`endroit des pacifistes. Sur les 18 colonies huttérites
américaines, toutes, à l`exception d`une, dont les membres sont les descendants des immigrants
de langue allemande, ont quitté l`Ukraine pour le Dakota du Sud dans les années 1870, ils
entraient au Canada à la suite d`un décret de 1899, qui les exempte du service militaire.
[http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=f1SEC850909]
En mai 1919, le Canada ferme ses frontières aux huttérites et aux mennonites jusqu`en 1921.
Pour les ressortissants des anciens pays ennemis, l`interdiction est maintenue jusqu`en 1923.
[http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=f1SEC850909]
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