**= a(2q3p2)+b(3q4p) +(p5+q5)c +d(3p4q)+(2p3q2)e
On a prouvé que si
est pair, alors
. (2)
Par ailleurs, le début de la question 5 montre que si
est pair, ni A ni B ne peut gagner à l’issue de la
-
ème partie donc
, ce qui prouve que (2) est vraie aussi si
est impair donc pour tout
.On
obtient donc (récurrence facile) que pour tout entier
,
. (2)
En écartant les cas simplets
et
(dans ces cas extrêmes,
vaut toujours 0 et il est
évident que P (A gagne) + P (B gagne) =1), on a
donc
et (2) montre que la suite
tend vers 0, ce qui implique que
tend vers 0 car elle est monotone décroissante.
On montre ce dernier point souligné : soit
.
tend vers 0 donc :
il existe un entier
tel que
. On a notamment
. Soit
. On a
car
est monotone décroissante.
En déduire que P (A gagne) + P (B gagne) =1.
On a pour tout entier
,
, ce qui donne quand
tend vers l’infini :
P (A gagne) + P (B gagne) + 0 =1.
b ) On note a : A gagne un coup et b : B gagne un coup. On
construit une suite d’événements comme indiqué ci-contre.
Avec
événements distincts donc
représentant des parties différentes de
coups. Aucune de
ces parties ne se termine car il y a un retour en 0 tous les 2
coups. On a donc construit
, on obtient ainsi une infinité d’événements
distincts qui ne sont ni dans {A gagne} ni dans {B gagne} .
On réécrit cette dernière phrase qui peut sembler louche ! (que signifie
ici ?) : au terme de
étapes on a
événements distincts de
donc quand
grandit, ce nombre d’événements grandit et
dépasse (comme
) n’importe quel nombre, ce qui par définition signifie qu’il y en a une infinité (de
parties infinies différentes qui ne s’arrêtent jamais).
Le a) montre qu’on a trouvé une partie I de
, contenant une infinité d’événements et de probabilité nulle.
est énorme.
On pourrait construire d’autres parties de ce type en considérant des retours en 0 tous les 4 coups ou tous
les 6 ou 8 coups, ou en alternant ces possibilités.