Dev fac 7 Var Aléa 3 CORRIGE
1 ) En posant
n
G
{ A gagne la
n
ème partie}, si
4n
, on a la réunion disjointe :
 
rXn
 
)1( nn GrX
 
)1( nn GrX
, ce qui donne, grâce à l’indépendance de
 
kXn
et
n
G
:
.
La formule tapée en L3 (ou M3…) et copiée-glissée sur la plage I3:O3 vient de là.
Les formules à taper en G3:H3 viennent de
 
4
n
X
 
nn GX 3
(et idem pour
 
5
n
X
qui
ne peut « provenir » que de
 
4
n
X
). Celles de P3:Q3 viennent de
 
4
n
X
 
nn GX 3
et idem
pour
 
5
n
X
.
2 ) Avec la formule = SOMME(Q$7 :Q7) en R7, on obtient
n
p
à la ligne
2n
. On néglige les erreurs
d’arrondis dans ce qui suit. Pour tout entier
1n
, on pose
n
p
= P(A gagne en au plus
n
parties). La suite
)( n
p
est croissante et converge vers
)(pf
=P(A gagne). On lit en R202 :
200
p
= 0,88363543. Pour tout
n
,
{A gagne en au plus
n
parties}
1n
{A gagne en au plus
n
parties} = {A gagne} donc
)(
200 pfp
.
Avec la notation du 3 ) ,
n
q
= P(B gagne en au plus
n
parties), on lit en E202
200
q
= 0,11636351. Par
ailleurs, on a {A gagne} est la réunion disjointe de {A gagne en plus de 200 parties}et de {A gagne en au
plus 200 parties} donc P({A gagne en plus de 200 parties}) =
200
)( ppf
.
Par ailleurs, les 4 événements suivant sont disjoints :
Evénement
{A gagne en au
plus 200 parties}
{A gagne en plus
de 200 parties}
{B gagne en au
plus 200 parties}
{B gagne en plus
de 200 parties}
Probabilité
200
p
200
)( ppf
> 0
200
q
Peu importe
On a donc
200
p
+
200
)( ppf
+
200
q
< 1 d’où : 0 <
200
)( ppf
< 1-
200
p
-
200
q
<
6
10.06,1
.
Noter qu’on n’a pas utilisé la relation P(A gagne)+ P(B gagne) =1 . On ne la prouve qu’au 6 ).
3 ) et 4 ) : voir les fichiers Excel, Algobox et Jvs=Javascool. Le dessin Jvs du 4 ) ci-
contre montre qu’une petite augmentation de
p
au voisinage de 0,5 entraine une
grande augmentation de P(A gagne). Dans le même ordre d’idée, P(A gagne) > 0,99 dès
que
72,0p
.
5 ) Au bout de
n
parties dont
g
ont été gagnées, le score de A est
nggng 2)).(1(
donc si
n
est pair il est pair et ne peut valoir 5. Commençons par prouver que
1000
15 C
.
L’événement
 
5
15 X
est représenté ci-
contre par l’ensemble des chemins
« droite-haut » menant de O à
5
G
. Tous
ces chemins ont pour probabilité
510 )1( pp
donc il suffit de les
dénombrer (= les compter). Tous ces
chemins arrivent à la « hauteur » 5 par un
des huit points Z, A, B, C…G. Si M est
un de ces huit points, on désigne par
C(M) le nombre de chemins arrivent à
la hauteur 5 par M.
On va calculer la somme des huit nombres C(M).
C(Z) =
1
5
= 5. Arriver à la hauteur 5 par A, c’est passer par le point (2 ;4) donc C(A) =
2
6
=15.
De même, C(B) =
3
7
= 35 et C(C) =
4
8
= 70. Après c’est moins simple : Pour un point M
quelconque, on désigne par CP(M) le nombre de chemins corrects ») reliant O à M.
C(D) = CP(C’)+CP(D’) =
4
8
+
3
7
+
2
6
+
1
5
= 70 + 35 + 15 + 5 = 125.
C( E ) = C(D)+CP(D’)+CP(E’) = 200 car CP(E’) =
2
6
+
1
5
.
C(F) = CP(C’) + 3CP(D)+2CP(E’) = 70 + 3.55 + 2.40 = 275. C(G) = C(F).
Finalement
10002752752001257035155
15 C
et P
)5( 15 X
= 1000
510 )1( pp
.
Soit
 
kkGk;5
le « point d’entrée dans {A gagne} de hauteur
k
»
(c’est-à-dire au bout de (
52 k
) parties).
Posant, pour
81 i
,
)( ii MCx
et
)( ii NCy
, on a :
211 xxy
,
3212 xxxy
,
76543217 xxxxxxxy
et
78 yy
.
Notant
X
et
Y
les vecteurs de coordonnées
);...;;;( 87321 xxxxx
et
);...;;;( 87321 yyyyy
et
M
la
matrice ci-dessous, on a
XMY
(1) :
8
7
3
2
1
8
7
3
2
1
...
...
...
...
...
...
1111
1111
0111
0011
1111
1111
1111
1111 0001
0000
0000
0000
1111
1111
0111
0011
y
y
y
y
y
x
x
x
x
x
Notant
V
le vecteur de coordonnées
)1;1;1;1;1;1;1;1(
, on a P
)5( 52
k
X
=
kk
iippy )1()( 5
8
1
avec
VYy
ii.
8
1
produit scalaire »).
Soit
W
le vecteur de coordonnées
)275;275;200;125;70;35;15;5(
.
On a vu que P
)5( 15 X
= 1000
510 )1( pp
=
510 )1(. ppVW
.
On a aussi P
)5( 17 X
=
611 )1(.)( ppVMW
. (en appliquant (1) avec
6k
)
Et plus généralement
)5( 215
k
XP
=
kkk ppVWM 510 )1(..
.
Avec
kn 215
,
2/)5(10 nk
,
2/)5(5 nk
et
2/)15(nk
d’où
P(A gagne à la
n
e partie) = P
)5(
n
X
 
2/)5(
2/)5( 1
n
n
nppC
avec
n
C
VWM n..
2/)15(
.
6 ) a ) On pose
 
44)( nnn XPIPu
.
On pose
m
= le minimum des cinq nombres 2q3p2, 3q4p, p5+q5, 3p4q et 2p3q2.
Dans le tableau de calcul assez mal présenté ci-dessous (où q signifie 1-p),
n
u2
= a + b + c + d + e. Ce
tableau montre que si
n
est pair, alors
)1(
5mumuuu nnnn
.
Partie
-4
-3
-2
-1
0
1
2
3
4
Baisse de
)( n
IP
2n
a
0
b
0
c
0
d
0
e
0
2n+1
0
pa+q
b
0
pb+q
c
0
pc+
qd
0
pd+qe
0
qa+pe
2n+2
qpa+q
qb
0
ppa+
2pqb
+qqc
0
ppb+2
pqc+q
qd
0
ppc+2pq
d+qqe
0
ppd+pqe
0
2n+3
0
a(2q
p2)
+b(3
q2p)
+q3c
……
….
…..
….
…..
P3c+d(3
p2q)+(2p
q2)e
0
pqqa+qqqb+
pppd+ppqe
2n+4
a(2q2p
2)
+b(3q3
p)
P4c+d(3p3
q)
+(2p2q2)e
0
+q4c
2n+5
**
**= a(2q3p2)+b(3q4p) +(p5+q5)c +d(3p4q)+(2p3q2)e
On a prouvé que si
n
est pair, alors
)1(
5mumuuu nnnn
. (2)
Par ailleurs, le début de la question 5 montre que si
n
est pair, ni A ni B ne peut gagner à l’issue de la
n
-
ème partie donc
1
nn uu
, ce qui prouve que (2) est vraie aussi si
n
est impair donc pour tout
n
.On
obtient donc (récurrence facile) que pour tout entier
N
,
N
Nmu )1(0 15
. (2)
En écartant les cas simplets
0p
et
1p
(dans ces cas extrêmes,
)( nn IPu
vaut toujours 0 et il est
évident que P (A gagne) + P (B gagne) =1), on a
01 m
donc
110 m
et (2) montre que la suite
 
k
k
u15
tend vers 0, ce qui implique que
 
n
n
u
tend vers 0 car elle est monotone décroissante.
On montre ce dernier point souligné : soit
0
.
 
15 k
u
tend vers 0 donc :
il existe un entier
E
tel que
15k
uEn
. On a notamment
15E
u
. Soit
15 EF
. On a
n
uFn
car
 
n
n
u
est monotone décroissante.
En déduire que P (A gagne) + P (B gagne) =1.
On a pour tout entier
n
,
0)( nnn IPqp
, ce qui donne quand
n
tend vers l’infini :
P (A gagne) + P (B gagne) + 0 =1.
b ) On note a : A gagne un coup et b : B gagne un coup. On
construit une suite d’événements comme indiqué ci-contre.
Avec
n
embranchements, on a
n
2
événements distincts donc
représentant des parties différentes de
)2( n
coups. Aucune de
ces parties ne se termine car il y a un retour en 0 tous les 2
coups. On a donc construit
n
2
événements distincts de
n
I2
.
Lorsque
n
, on obtient ainsi une infinité d’événements
distincts qui ne sont ni dans {A gagne} ni dans {B gagne} .
On réécrit cette dernière phrase qui peut sembler louche ! (que signifie
n
ici ?) : au terme de
n
étapes on a
n
2
événements distincts de
n
I2
donc quand
n
grandit, ce nombre d’événements grandit et
dépasse (comme
n
2
) n’importe quel nombre, ce qui par définition signifie qu’il y en a une infinité (de
parties infinies différentes qui ne s’arrêtent jamais).
Le a) montre qu’on a trouvé une partie I de
, contenant une infinité d’événements et de probabilité nulle.
est énorme.
On pourrait construire d’autres parties de ce type en considérant des retours en 0 tous les 4 coups ou tous
les 6 ou 8 coups, ou en alternant ces possibilités.
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