Ecrire pour les 70 ans du Père Michel

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TEMOIN FIDELE DU CHRIST
Gilberte Liger
Après tant d’années où les épreuves se multipliaient, j’ai ressenti le besoin
d’approfondir mes connaissances de la Parole.
Les 2 années des psaumes m’ont passionnée : découvertes qui ont enrichi
ma prière et ma façon de vivre mes engagements (maison de retraite,
funérailles) :
essayer d’avoir le regard du Christ lors de toutes mes rencontres
avec bien du mal parfois !!.
Lors de mon séjour à l’hôpital, très éprouvant, me conduisant à la
dépendance et à l’isolement, j’ai pu, grâce à vos visites, me sentir
accompagnée et apprendre, suivant votre formule, à
« HABITER LE SILENCE »
-même si je n’ai fait que des petits pas !
J’essaie de croire que ce qui compte n’est pas forcément le « faire »
Ayant progressé avec « St Marc », désolée égoïstement que vous soyez
envoyé à Bouray, je me suis réjouie à l’idée de venir en équipe vous
accompagner à vivre ce changement radical, mais aussi de nous plonger
dans St Matthieu ; Quelle merveilleuse expérience de vie fraternelle, de
partage sur l’évangile.
Merci de nous avoir bousculés en nous invitant à écrire nos béatitudes :
cela nous semblait impossible !!
Notre rencontre en Décembre a été une vraie richesse, un moment qui a été
si fort que nous avons vécu une très grande confiance, une simplicité, et
ensuite des moments de communion.
Nous ne pouvons plus dire :
« Notre Père » sans vivre le « notre » avec d’autres, même dans la
solitude !!!
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
Très bon anniversaire
Que l’Esprit vous inspire et vous aide à discerner la
volonté du Père à chaque instant
au cours de nombreuses années où vous trouverez la vraie
Joie d’aimer le Christ et d’aider d’autres à Le suivre.
Shalom fraternel, affectueux
Gilberte
Annick et Joseph Meyer
A l’occasion de ton anniversaire, nous te remercions pour tes homélies, tes
études, les explications, tes conseils.
Pour cet anniversaire, nous souhaitons que Dieu te donne la santé et le
moral de
- nous accueillir tels que nous sommes,
- nous aider, par l’étude de la Bible, à trouver les mots pour
dialoguer avec une société en désarroi et de plus en plus
sécularisée.
Annick et Joseph
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
Denise Barbarat
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Notre Père qui es aux cieux
Que ton nom soit Sanctifié
Que ton règne vienne
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel
Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien
Pardonne-nous nos offenses
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé
Ne nous laisse pas entrer en tentation
Mais délivre-nous du Mal
Car c’est à toi qu’appartiennent
Le règne, la puissance et la gloire
Amen.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Voici l’étude qui a été proposée l’année dernière en 2013 par le Rabbin Philippe
Haddad à la Clarté de Dieu à Orsay-91 : Ecoute juive du Notre Père de Jésus :
Ce qu’il faut retenir, c’est que cette prière est juive, du point de vue des juifs
eux-mêmes (en tout cas du point de vue du Rabbin Philippe Haddad).
Le Rabbin P. Haddad a fait cette étude, sous l’angle de la vision juive, au sens
des mots hébreux utilisés. La question était : Comment cette prière (le Notre
Père) est-elle comprise par les juifs ? Comment les juifs pourraient l’intégrer et
l’étudier de façon typiquement juive (Par la Michna, et l’étude de la midrash :
étude midrashique, voir même cabalistique) de nos jours. Quelle vision en
donnent les juifs ?
Dernier point abordé dans l’étude : Quelle différence entre la vision chrétienne et
la vision juive (dernière session) :
Ce que j’en ai retiré et ce qu’on peut retenir de cette étude est la chose suivante :
C’est que les Hébreux d’avant, et les Juifs d’aujourd’hui, prient et vénèrent Dieu
de la même manière que les Chrétiens, en tout cas ceux qui pratiquent
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
sincèrement et sont tournés vers la volonté de connaître et d’accomplir la Parole
et la volonté de Dieu. Et qu’on retrouve déjà dans l’Ancien Testament, et
également dans toutes les études Midrashiques, talmudique, cabalistiques juives,
toutes les prières et préoccupations que nous, Chrétiens, avons.
Qu’au final, Jésus était juif et que tout son enseignement (qui est pour nous
chrétien) se cadre parfaitement et se confond avec tous les enseignements que
nous qualifierions de « typiquement juifs », c’est-à-dire toutes les études
talmudiques, de la Mishna, les études de la Midrash. On pourrait dire de ces
études juives : « Ce sont les nôtres ». Mais il faudrait en fait tourner la phrase
dans le sens inverse et se dire: Les juifs aujourd’hui pourraient nous dire : « Les
enseignements que vous reprenez, ce sont les nôtres ».
« Soyez dans la réception de la volonté de Dieu » : c’est le sens de la prière de
Jésus du Notre Père. L’intention de (la) prière est dans la formulation elle-même
On voit que cette prière de Jésus est structurée et qu’elle se présente dans un
ordre bien définit. Elle n’est pas dite au hasard, et les phrases ne se suivent pas
au hasard. Il y a un sens bien précis, une suite bien précise de toutes les phrases
qui sont dites, et qui suit la logique de la tradition juive, que Jésus respecte. A
travers cette prière on voit également toute la logique des demandes et le
pourquoi de toutes ces demandes, qui ne sont pas faites au hasard, mais qui se
suivent dans la logique du plan de sainteté de Dieu (pour les hommes).
Le Rabbin a fait une étude phrase par phrase, voir mot par mot, que j’ai tenté de
résumer ci-dessous.
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Voici donc tout ce que j’ai pu noter avec mes faibles moyens d’écriture et de
compréhension pendant toutes les séances de l’année dernière (2013) :
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Avinou Shebashamaïm : Notre Père qui est aux cieux :
On doit se rappeler que Jésus parle au peule d’Israël.
Avinou : Notre Père :
Notre : fait communauté. La première demande ramène d’abord à Dieu chez
Jésus.
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
Shebashamaïm
Les cieux appartiennent à l’Eternel,
La Terre aux hommes :
Le fait que la Terre appartienne aux hommes signifie que les hommes sont libres
de s’opposer aux choix de Dieu. Ils ont la possibilité aussi de construire l’histoire
sur la terre (en faire un paradis ou un enfer) et les cieux représentent un modèle
(l’harmonie, la paix, la perfection) (qu’il faut atteindre).
Dieu a harmonisé les contraires : on le voit dans le mot : Chamaïm qui se
décompose en hébreux en 2 mots distincts :
Cha = Ech= Feu
Mayïm = les eaux
C’est la réalité de l’harmonie des contraires. Montre la puissance de Dieu.
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Que ton nom soit sanctifié : Yit Kadesh Chimra :
Cette demande, (que ton nom soit sanctifié) renvoie à l’idée « Fais connaître à
tous qui tu es ». Car c’est Dieu qui doit révéler aux hommes qui Il est. Il doit se
faire connaître.
Kadesh :
Cela fait écho au Kaddish (le Kaddish est une Prière en araméen, kaddish veut
dire saint)
Que ton nom soit rendu Saint.
Le notre père semble être antérieur au Kaddish.
Que ton nom soit sanctifié :
Quel est le nom de Dieu ? YHWH (‫)יהוה‬
Le tétragramme YHWH (‫ )יהוה‬est un nom hébraïque se composant des quatre
lettres yōḏ (‫)י‬, hē (‫)ה‬, wāw (‫)ו‬, hē (‫)ה‬. Le terme de « tétragramme » vient du grec
et signifie « mot de quatre lettres1 ».
Présenté comme le « nom propre » de Dieu dans le judaïsme, « YHWH » est
désigné comme « le Tétragramme », avec une majuscule. Ses quatre lettres sont
issues de la racine trilittère ‫( היה‬HYH) du verbe « être »2. Le Tanakh (la Bible
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
hébraïque) rapporte que ce mot fut entendu pour la première fois par Moïse au
sommet du mont Horeb dans le désert du Sinaï, lors de l'épisode du Buisson
ardent3.
Dans son ouvrage Mishné Torah, Maimonide explique que seuls les prêtres du
Temple de Jérusalem étaient habilités à prononcer le Tétragramme, lors de la
bénédiction sacerdotale quotidienne des fidèles4,5. Après la mort du grand-prêtre
Shimon HaTzadik au IIIe siècle av. J.-C., les prêtres ont cessé de réciter cette
bénédiction qui accompagnait le Nom.
La prononciation originelle du Tétragramme demeure imprécise depuis cette
époque 6. En outre, comme seules les consonnes étaient écrites, il est impossible
de reconstituer le Nom avec certitude 6.
Le Talmud énonce l'interdiction de le prononcer7, en vertu du Troisième
Commandement: « Tu ne prononceras pas le nom de YHWH en vain… » Dans
leurs prières ou pendant la lecture de la Torah, les Juifs le remplacent par
« Adonaï », dont la traduction courante est « mon Seigneur », et « Adonaï » est
remplacé par « HaShem », « Le Nom », dans la vie de tous les jours. Les Bibles
chrétiennes l’ont parfois transcrit par « Yahvé », « Yahweh » ou « Jéhovah ».
Toutefois, depuis le pontificat de Benoît XVI, l’Église catholique préconise de
remplacer « YHWH » par l’appellation « le Seigneur »8, ce qui rejoint les
traditions protestante et œcuménique.
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Ce nom correspond à la révélation lorsque Dieu fait sa révélation à Moïse.
C’est le nom du Dieu qui s’est révélé à Abraham.
C’est l’idée que Dieu parle avec la voix du Père : le père chez les hommes est
celui qui dit pose des interdits, le géniteur, celui qui pose des règles de vie.
-
Renvoie à un projet de sainteté. Comment entendre le projet de
sainteté :
-
Pour le peuple : la sainteté renvoie toujours à la séparation. La
séparation des choses qui étaient ensembles auparavant. (lumière et obscurité,
l’homme et la femme, le feu et les eaux, etc…)
Dans le mot Kaddosh, il y a en plus une idée d’élévation morale et
spirituelle.
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
Quand on dit « Dieu est saint » on dit : « Dieu est totalement séparé du monde ».
Ici, Dieu et les hommes sont situés en quelque sorte face à face.
Dieu est au-delà de toute perception au-delà des mots, au-delà de tout. En même
temps, Dieu n’est pas totalement séparé du monde.
Cela peut être compris de la façon suivante : L’ensemble d’Israël doit vivre selon
la parole de Dieu et faire que la volonté de Dieu soit sa propre volonté, pour que
l’homme transcende sa propre nature.
Peu importe la religion.
La question posée dans le « que ton nom soit sanctifié » est : Est-ce moi,
l’homme, qui vais définir le Bien et le Mal, ou est-ce que non ? Et est-ce que je
reconnais (et accepte) que ce n’est pas moi, mais que cela sera révélé de
l’extérieur de la conscience de l’homme, c.à.d., par Dieu ?
Pour la Bible : le Bien et le Mal sont révélés à l’extérieur de notre propre
conscience, pour transcender notre nature.
Que ton nom soit sanctifié : désir aussi de bannir l’idolâtrie. (voir : Ezéquiel
36 :16-30) « Vos actions ne produisent pas la vie » car vous allez vous
prosterner devant des idoles.
Dicton : celui qui nie l’idolâtrie est juif.
Cela veut dire : Celui qui va au-delà des réalités mondaines (= du monde) (et
également pourquoi pas, mondaines).
Le peuple d’Israël ne représente plus d’image de divinité parce qu’il est toujours
en exode. C’est plus facile de transporter ce qu’on ne représente pas.
Sanctifier le nom de Dieu : c’est faire en sorte que Dieu soit reconnu comme le
Dieu des Nations, de l’humanité. Le souci de dieu est d’être reconnu dans sa
sainteté contre l’idolâtrie.
Remarque : À l’époque c’est révolutionnaire de dire que Dieu est le Père, et
encore plus révolutionnaire de dire que Dieu est Un, unique.
Et la conversion a Dieu, pas au christianisme ou au judaïsme etc., mais à Dieu,
est une « conversion à la victoire de la Paix (sur les conflits) ».
Cela peut être vu comme une conversion à la victoire de la paix entre les
hommes, car quand on est converti à Dieu, on change dans notre cœur, on
accepte Dieu dans notre vie et on aime tout le monde, l’humanité toute entière,
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
(donc, fini les guerres et les conflits) on est tous frères. L’homme change car il
n’est plus au centre du monde, mais c’est Dieu qui est au centre.
Que ton nom soit sanctifié : que ton nom ne soit pas identifié à nos idoles, nos
idolâtries, notre idéologie, à tout ce qui nous ramène à la « finitude » et à la mort.
Deut. 6, 4 : Ecoute Eternel-YHWH- (est) notre Dieu- l’Eternel est un : « notre »,
ce n’est pas un possessif.
Rachi (1040-1105) : Comme il est écrit : « Car je convertirai alors les peuples à
une langue pure pour qu’ils invoquent tous le nom de l’Eternel » (Sophonie 3,9) :
les peuples parleront une seule langue, une langue qui dit l’amour, la paix.
Parlera le même langage. Et Dieu sera reconnu comme Un.
Cette phrase dans le Kaddish, dans la foi juive se traduit par : « Que je sois
l’instrument de la révélation de Ta sainteté dans le monde par ma conduite, par
mes choix »
Cela renvoie à la communauté. Cela va de paire avec une communauté qui est
d’accord entre elle. (10 hommes ensemble forment une communauté).
Plus il y a de justice, de droit, de vérité entre les hommes, plus le nom de Dieu
est rendu saint (sanctifié).
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Que Ton Règne vienne :
Renvoie à la royauté de Dieu. Dieu est Roi.
On pourrait dire que Dieu est le président des présidents. C’est celui qui
gouverne le monde. Renvoie à la gestion de la Création.
Exemple : la gravitation ne dépend pas de nous.
On peut aussi chercher à connaître le monde de Dieu par les sciences etc. ( ex :
l’ADN, etc).
Idée que Dieu est Roi. Dieu est le Créateur. Il a imposé le monde dans lequel
nous nous réveillons un jour.
On passe de l’insouciance de l’enfance et on va à l’age adulte. C’est souvent
quand il y a un mort dans notre famille ou la mort de quelqu’un qu’on aime, que
ce passage se produit. Nous prenons alors conscience que nous sommes des
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
étrangers dans ce monde ; qu’on est né. Etre adulte, c’est réaliser que le monde
dans lequel nous vivons n’est pas le nôtre. Chaque génération a droit de faire du
monde son monde. Vivre c’est recevoir la vie. C’est être dans un échange avec le
monde.
Abraham : « Je suis un étranger séjournant au milieux de vous »
Jusqu’au jour où nous mourons.
Dieu est le créateur de ce monde, le Roi de ce monde dans lequel nous sommes
de passage. (Etranger avec carte de séjour de résident permanent pendant
environ 70 ans-petite blague) ;
Que ton règne vienne :
Espérance qui se dit dans un futur, mais peut aussi se traduire comme une
certitude, une promesse. Peut-être compris comme une espérance et comme une
certitude.
Peut également se lire comme : si vous êtes des hommes de la foi, de l’amour,
alors je vous promets que, ayez la certitude, que mon règne sera là » (là où vous
êtes, et avec toutes mes promesses, vous aurez tout et ne manquerez de rien)
(Une espérance et aussi une certitude).
La certitude que ton règne viendra.
Lecture Talmudique : Il est aussi important de citer le nom que la royauté de
Dieu. Que ton nom soit sanctifié et que ton règne vienne : les deux choses qu’il
faut toujours mentionner dans la prière. Il faut reconnaître les deux. Dans le
Talmud de Babylone TB traité de Bérakhot page 40 : Rav enseigne : une
bénédiction qui ne mentionne pas le Nom n’est pas une bénédiction.
Rabbi Yohanan enseigne : Une bénédiction qui ne mentionne pas la royauté
divine n’est pas une bénédiction.
Jésus respecte la tradition juive dans sa prière.
Jésus commence par Dieu, ensuite il appelle ou il assure que règne le règne de
Dieu. « Que ton règne vienne » = « Que tu sois reconnu comme Roi sur la terre
et pas que dans les cieux. »
Psaume 145, 13 : Ta royauté remplit toute l’éternité, et ta domination se prolonge
de génération en génération » (Malkhoutékha malkhout kol ôlamim,
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
oumemchaltékha békol dor vador). (Dieu n’est Roi que lorsque l’homme
reconnaît que Dieu est la source de toute bénédiction. Sinon, Dieu est juste le
dictateur qui impose.).
Abraham ibn Ezra (1089-1164) : La royauté des hommes est toujours limitée
dans le temps, mais celle de Dieu est éternelle.
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Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel :
Quelle est la volonté de Dieu ? L’équilibre en toute chose. Or l’homme est
excessif en tout, l’amour compris.
En Hébreu : Volonté = Ratson. C’est l’agrément et la bienveillance. Le mot
ratson employé dans l’Ecriture à toujours cette signification.
On retrouve des références à la Volonté de Dieu dans tous les passages suivants
(Ancien Testament) :
Genèse 33, 10 ; 49, 5 et 6 ;
Exode 28, 28 ;
Psaumes 30, 8 ; Ps 40, 9 ; Ps 51, 20 ; Ps 143, 10
Proverbes 3, 1 à 10.
La Midrash sur le Cantique des Cantiques : 1
« Il est écrit (Jérémie 9, 22) « que le puissant ne se vante pas de sa puissance »
[…] Car qui sont les puissants ? Ce sont les justes qui dominent leur passion.
Ralbag (Rabbi Levi Ben Guerchom 1288-1344 :
Confie-toi en L’Eternel de tout ton cœur : vise toujours à accomplir la volonté
de Dieu selon Sa révélation et ne te fies pas à ton intelligence seule pour
trancher, en te disant : j’ai bien réfléchi et j’agirai selon ma réflexion. Car
agissant seul, tu ne recevrais plus l’aide divine que tu devrais recevoir. Car la
volonté de Dieu est que les hommes reconnaissent qu’Il exerce sa providence sur
eux et offre sa bénédiction à tout un chacun. Et celui qui se fie à son intelligence
seule rejette cette aide divine. Ainsi en chaque acte place-toi en face de Dieu :
Quand tu manges, sache que c’est Dieu qui te sustente, et que par cette nourriture
tu auras la force de Le servir comme il convient. Et réfléchis aux merveilles de la
vie, comment d’une graine, Il fait germer le blé etc. Et ainsi toutes tes pensées
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
seront tournées par le Saint, béni soit-Il. Tu seras lié à Lui, accomplissant Sa
volonté, alors Il aplanira les difficultés devant toi.
Talmud de Babylone Berakhot 29b : Rabbi Eliezer disait : « Fais ta volonté dans
les cieux au-dessus, et donne la tranquillité d’esprit à ceux qui te craignent icibas ; et ce qui est bien à tes yeux, fais-le »
Mishna Avot 2, 4 ; 5,20 :
- Rabban Gamaliel disait : Fais sa volonté, annule ta volonté devant sa volonté en
sorte qu’Il annule la volonté des autres devant ta volonté.
- Rabbi ben Tema disait : Sois fort comme un léopard, léger comme un aigle,
rapide comme une gazelle et vaillant comme un lion pour faire la volonté de ton
Père qui est au ciel.
La sainteté de l’homme passe par la séparation d’avec son propre désir et à se
soumettre à la volonté de Dieu. Comment ? De plusieurs façons.
« Retiens ta bouche » : ne dis pas de mal.
« Ne restes pas indifférent à la détresse, au danger de ton prochain ». Ne soit pas
indifférent « au sang » de ton prochain.
Mais il faut un équilibre en toute chose.
- Ne hais point ton frère en ton cœur : ton voisin de bureau, ton collègue de
travail, tu ne le supportes pas. Comment faire ?
La volonté de Dieu : ne pas haïr, donc il faut parler avec ce prochain que tu
détestes, et crever l’abcès. « Laver le linge sale » pour ne pas rester dans le
malentendu.
- Ne te venge pas et ne garde pas rancune. La rancune renvoie à l’idée qu’on est
mieux que l’autre. Or aux yeux de Dieu, c’est faux.
- Aime ton prochain : c’est se mettre dans la marche de…. Il faut que ce soit dans
le concret, le quotidien. Dire « j’aime toute l’humanité » ça ne suffit pas, car ce
qui est difficile, c’est aimer son voisin, et c’est cela qu’il faut.
« Ne fais pas de Dieu ton Dieu au point de dire : ce n’est pas celui de mon
voisin. »
Dans la lecture juive, « Faire la volonté de Dieu » correspond à une
« Bénédiction pour le renouvellement de la Lune ».
En effet, les Justes sont comparés à la Lune, car les justes se renouvellent de
façon permanente, comme la Lune. La joie de la conversion, il faut la revivre
sans cesse.
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
On retrouve la Volonté du Père dans tous les passages suivants :
Matthieu 6, 10 ; Mt 7, 21 ; Mt 12, 50 ; Mt 18, 14 ; Mt 21, 31, Mt 26, 42
Marc 3, 35, Marc 14, 35
Luc 6, 46 ; Lc 8,21 ; Lc 12, 47 ; Lc 22, 42 ;
Jean 5,30 ; Jn 7, 16 ; 8, 29 ; 14, 31 ; 15,10.
Et pour réaliser la volonté de Dieu, il faut vivre, et pour vivre il faut
manger :
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Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien
Et pour réaliser la volonté de Dieu, il faut vivre, et pour vivre il faut manger, car
celui qui est vivant peut louer Dieu et faire sa volonté.
On doit vivre notre humanité comme des hommes, et donc manger.
Le pain et l’habit : déjà demandés par Jacob dans la Genèse. Jacob prie déjà pour
ces deux choses.
En hébreu : le pain se dit : lehem
Et en araméen lahma
Mot qui est très proche de Lohem : la guerre, le combat.
Il y a 2 pains dans la Bible : le pain et la nourriture en général.
Après avoir été chassé du Jardin d’Eden, la femme est mise au travail en donnant
des enfants, et l’homme est mis au travail de la terre pour avoir son pain.
L’homme vient de la poussière, la femme vient du côté d’Adam, elle est
humanisée dès le départ.
Dans la Bible on voit qu’on fait entrer et sortir sans cesse. Manger, c’est faire
entrer de l’extérieur vers l’intérieur, et accoucher, c’est le mouvement inverse :
de l’intérieur vers l’extérieur.
Après le Jardin d’Eden, l’homme va travailler la terre et le cuire, il ne mange
plus le pain à l’état brut, mais après avoir travaillé le pain.
En hébreu on décrit le Ta’am : le sens et le goût.
On dit : 1 jour pour Dieu et 6 jours pour l’homme.
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
Au 7ème jour (jour de Dieu), il faut réfléchir au « Ta’am », au sens et au goût des
autres 6 jours et de notre travail. Quel sens et quel goût veut-on leur donner ?
Le partage de la bénédiction de Dieu : Ta’am
On retrouve les mots suivants avec la même racine en hébreu : L (lamed) H (hé)
M (mem)
Lehem = lohem= mahol (mehila)= halam= melah
Pain= guerre/combat= pardon (danse)=rêve= le sel.
On a là, l’idée générale de l’histoire du pain et de cette partie de la prière du
Notre Père.
Si on n’a pas le pain, on va droit à la guerre, au combat, aller vers la guerre
oblige à demander pardon, lorsqu’on obtient le pardon (on peut danser), et on
peut alors rêver, et l’homme (qui rêve) est comme le sel de la terre.
Il ne faut pas empêcher l’homme de rêver ; le rêve c’est l’espérance.
On pourrait dire que le Jardin d’Eden était « le self-service » du bon Dieu.
Tout y était à portée de main.
Maintenant, c’est fini, et toi, homme, tu vas devoir t’investir, travailler un peu.
Travailler le monde et le transformer. Mais il y a un risque : s’approprier le
monde, et se prendre pour Dieu.
Pour éviter ce risque on peut voir ce que Moise a dit : Deut chap 3 « Oui, Dieu
t’as éprouvé et appauvrie et t’as enduré par la faim, et t’as nourris de la manne,
pour te montrer que l’homme ne vit pas que de pain, mais aussi de ce qui sort de
la bouche de Dieu. (Pour ne pas oublier le Shabbat, le 7 ème jour, le jour qui est
pour Dieu).
Derrière toute chose matérielle, il y a une réalité spirituelle. Il ne faut pas
s’accaparer le monde en se prenant pour Dieu. (Proverbe 6, 23).
Le pain de ce jour : épi, où il y a le pain substantiel, le pain qui est suffisamment
important pour durer, celui qui va au-delà du jour : donne-nous le pain jour après
jour.
Dieu pourvoit aux besoins de l’homme : Deut 8, 4, 22-4 (le pain, le vêtement)
Le logement : nombres 24-5
Le pain de Dieu, le pain du ciel. Le manque (de pain) entraîne le conflit (lohem).
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
C’est une question majeure. Aujourd’hui entre le 1er et le 1/3 monde, se pose
encore la question du partage.
Lorsque les hébreux ont vu tomber du ciel la manne ils ont dit : « Man Hou » =
« qu’est-ce que c’est » = ça a donné le nom Manne (on suppose).
Davar yom be yomo : au jour le jour.
Un homme reçoit selon sa capacité de manger. Dieu va le combler
complètement. La créature reçoit la vie que Dieu donne ; en tant que créature
vivante, on est toujours à la recherche du manque à combler ; la bénédiction de
Dieu la plus totale, c’est qu’il soit rassasié de façon la plus totale jusqu’à ce qu’il
ne ressente plus son manque ; Dieu pourvoit à la spécificité de chacun
On en vient au Pardon, suite de la prière.
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Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous
ont offensé
La bénédiction de Dieu, c’est que l’homme soit rassasié de façon la plus totale
jusqu’à ce qu’il ne ressente plus son manque ; Dieu pourvoit à la spécificité de
chacun, c’est la grâce de Dieu, la manne c’est ça. Mais pas plus ; on ne
thésaurise pas. Dieu donnera aussi demain, donc on ne garde pas.
Voir Gen 9, 3
Ex 25, 30 ; Ex 16, 4-6, 15-18
Mt 6, 31.
L’idée qu’on mange son pain, le pain qu’on partage, le partage du pain béni
avant. Rite juif et chrétien. Chez les juifs, on le jette : évoque la manne qui
tombe du ciel. Et on le pose devant les convives, on ne le donne pas dans la
main.
Il est dit que la manne avait le goût de ce qu’on voulait et qu’il était différent
pour chacun. Chacun prend de Dieu ce que Dieu lui donne en partage.
« Donnes-nous » : mets-nous dans cet accueil de la gratuité de Dieu.
C’est en quelque sorte une exhortation à lâcher prise par rapport à l’angoisse de
l’économie actuelle et de la tristesse de cette économie en crise, qui ne rassure
pas sur « demain ».
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
Si quelqu’un est dans l’abondance, qu’il reconnaisse que c’est grâce au partage
qu’il a fait avec l’autre.
Le partage de l’humanité : cela fait le lien avec le Pardon. Si on ne sait pas
partager le pain, il y aura des failles (des conflits) et donc, il faudra le Pardon.
Damaïm = sangs (au pluriel et aussi argent). La Torah introduit le principe de
remboursement pour compenser là où il y a eu préjudice, ce afin d’éviter la
vengeance.
Jésus a tout placé très haut. Mais nous ne sommes que des hommes. L’amour est
hautement responsabilisant. Fais ce que tu veux dans le cadre de l’amour. Quand
on est dans l’amour, on est responsable.
Luc 11-1, Jésus prie tout seul et les disciples demandent « Rabbi, apprends-nous
à prier ». Réponse de Jésus : le Notre Père.
Matthieu parle à des juifs, donc il n’est pas nécessaire d’apprendre à prier car à
priori, ils savent déjà.
Cette phrase « pardonnes-nous… » Renvoie à la question suivante :
En quoi suis-je dans la foi quand je m’implique dans le circuit économique
(surtout quand on est du côté de la richesse) ?
Quand l’homme veut prendre le monde, il veut manger (prendre) le fruit interdit.
« Pardonnes-nous, comme nous pardonnons » : idée de se juger soi-même. En
araméen et en arabe, le lieu de prière se dit : stallé, stalla : c’est l’idée de
s’incliner vers, de diriger vers, et griller (cuire). Dans le sens de combustion de
soi-même, sacrifier son mauvais penchant, son animal.
Jésus devait faire cette prière soit en araméen soit en hébreu.
En hébreu, on (cette phrase) met l’accent sur une responsabilité : se juger.
En araméen, on (cette phrase) met l’accent sur la soumission (on incline vers, on
brûle).
Le mot prière en français veut dire « précaire » : idée qu’on se fragilise ; prier
c’est se fragiliser par rapport à sa toute puissance, fragiliser son propre ego. On
devient humble.
L’ego, le « je » du priant est dans une soumission totale à Dieu, pour pouvoir
recevoir (la bénédiction de Dieu).
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
Psaume 51 : la repentance de David.
On demande a Dieu : aspect physiologique : on ouvre la bouche, on fait
fonctionner les muscles de la mâchoire. La prière n’est pas une méditation
silencieuse. La parole caractérise l’humain ; ma bouche dira ta louange ; et
liturgique.
Soyez dans la réception de la volonté de Dieu : c’est le sens de la prière de jésus
du Notre Père.
L’intention de prière est dans la formulation elle-même.
Chez les juifs, il y a deux sortes de prières :
La « it bodédoute » : la prière où on est seul, quand on prie tout seul.
Et la « Amida » : la prière de communauté.
« Apprends-nous à prier » : Quel est le sens de cette question ? Veut dire que la
prière n’est pas que en fonction de l’épanchement du moment. Ca veut dire que
la prière requiert une connaissance, une étude, du projet de Dieu ; la prière
émotionnelle existe (les psaumes) ; mais il y a aussi l’autre, qui appelle un
« talmud torah » (une étude de la Torah (Bible)).
La prière englobe nos vies personnelles et aussi elle veut s’inscrire dans une
vision plus globale depuis l’origine jusqu’au Royaume de Dieu. Donc prier c’est
aussi penser au/le projet de Dieu, et comment je peux par mes actions et ma
prière m’inscrire dans ce projet.
Et la réponse de Jésus à cette question : Par le Notre Père.
C’est une réponse, une prière qui harmonise le globale de l’historique biblique
avec chacun et ses subjectivités.
En hébreu, c’est l’action qui défini le sujet : on est ce qu’on fait.
En Hébreu, (c’est) au commencement de « Il créa ». La Terre était tohu bohu. Le
premier verbe de la Bible c’est la création : Il créa.
Jésus ne site jamais la création, ne dit jamais Dieu comme créateur, mais
toujours Père, mon Père, notre Père, toujours une filiation, un lien avec Dieu en
permanence, qui rappelle que le monde est un engendrement de Dieu. (Bar=
Fils) : créer, c’est faire fils.
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
Bar Mistva = Fils de Mistva (étude).
Les engendrements, c’est la transmission, le passage d’une génération à l’autre.
Même s’il y a des répétitions de comportements, jusqu’à ce qu’il se passe
quelque chose qui va transformer.
(Sous le soleil, rien de nouveau, mais sous la lune, renouvellement).
Jésus situe l’histoire dans une filiation ; l’histoire c’est l’engendrement du fils de
l’homme.
Avinou Shebachaïm : Jésus serait le model d’un homme totalement réalisé,
totalement dans le Tov (le Bien), et pas dans le Ra (le Mal), totalement dans
l’Amour.
Avec cette prière, c’est se situer par rapport à quelqu’un. On sort du paganisme.
On s’adresse à quelqu’un. Il y a le « je » et le « Tu » et le « nous ». (Mon Dieu à
moi). L’histoire se construit face à quelqu’un, au maître du monde. Nous
sommes les enfants du Père, nous sommes frères.
On est dans une volonté. La volonté du Bien (Tov). Tov ve ametiv : Bien et fais
le Bien.
Dans l’espérance que « Ton règne vienne ». L’ultime espérance : le règne de
Dieu.
Les 4 lettres du Tétragramme rappellent et résument tout le plan de Dieu :
connaissance de la volonté de Dieu, réaliser la volonté de Dieu, agir selon la
volonté de Dieu, se transcender en accomplissant la volonté de Dieu, afin que
« ton règne vienne ».
Les lettres du tetragramme : YHWH : yod, hé, vav, hé : le dernier hé correspond
à « que ton regne vienne »
1er Hé : orienter son existence selon la volonté de Dieu.
Vav : et : c’est ce qui relie, pour coudre (vav = une aiguille) la fraternité, faire le
lien entre les hommes et les choses.
Dans ce monde-ci : le pain, la tentation, le pardon (par delà la tentation, la
libération du mal).
Le Shabbat, c’est la sortie de la réalité du monde (pour Dieu).
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
Le pain : Roshashana : nouvel an : au Nouvel An on demande le pain de l’année,
on demande du pain doux avec du miel ; que chacun ait son pain.
S’il y a agression, il y a yom kippour : le pardon.
Shavouot : la tentation= pentecôte, c’est le don de Dieu ; la Torah(chez les juifs),
l’Esprit Saint ( chez les Chrétiens). Pour être dans l’Amour total dans la volonté
de Dieu.
Pessah : Pacques : la libération contre le Mal. La matière fervente= l’orgueil, la
méchanceté (chez les juifs), la mort ( chez les chrétiens)
Soukot : fête des cabanes= stalé = prier.
Pardonnes-nous nos offenses= remets-nous de nos dettes. Dette= atteinte à
l’honneur, la méchanceté.
Le pardon est conditionné. On est devant un triptyque : l’un, Dieu et l’autre. On
exprime la prière du point de vue de l’offensé.
Le rapport idéal entre les hommes et de l’homme à Dieu, c’est l’Amour (Tu
aimeras le Seigneur ton Dieu, tu aimeras ton prochain comme toi-même).
Chamaïm= feu et eau. Les cieux : l’idéal est dans l’ordre des cieux, et c’est
l’Amour.
L’Amour, c’est l’idéal des contraires.
Mais cela se heurte à la volonté de l’individu qui pose ses propres exigences. Il y
a résistance de la créature. Il y a des ratés. D’où viennent ces ratés ?
La souffrance du Juste. Pourquoi le monde (du règne de Dieu) n’est pas encore
réalisé ?
Parce que nous sommes encore dans le temps de l’histoire. On est encore dans
l’attente d’un jour de Dieu qui serait au grand jour.
Pour les juifs, c’est Elie ; pour les chrétiens, c’est le Christ en gloire.
Il y a des résistances : car il y a aussi la volonté de l’homme.
On dit : « Tout est dans la volonté de Dieu, sauf la crainte du ciel »
Il y a des méchancetés et il y a aussi l’indifférence : c’est aussi une faute. Les
rancoeurs, la vengeance etc…l’indifférence, la vanité, l’orgueil.
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
Si je prends le pain de l’autre (c’est une faute), c’est un affaiblissement de
l’Amour (de l’altruisme) (Voir Paul). Il faut la Tikoun : la réparation. Et la
réparation est un apaisement de l’Amour (contrarié), et l’équilibre est rétabli.
Quand il y a risque de préjudice, il faut le Dieu de la Justice. Il faut corriger.
Lorsqu’on a raté l’expérience de l’Amour, la Loi apparaît comme correctif de ce
manque, de ce préjudice.
En hébreu : offense et dette : c’est la même chose (khaiav). C’est être coupable
d’une offense.
Le contraire : Zakaï : innocent ou méritant.
On n’est pas coupable, mais responsable. Il faut faire le pardon, la réparation.
Tant qu’on n’a pas fait réparation, on est redevable, on est dans le « kitoun », car
on a faussé la relation d’Amour.
L’offensé pour Jésus doit prendre le devant, et même s’il est la victime, il doit
faire le pardon à l’agresseur, prendre les devants sur le pardon au lieu de
réclamer son droit (le manque d’Amour). Jésus dit : la victime aussi a un devoir.
Celui d’être dans le pardon sinon, elle va rester dans la « victimisation », et elle
ne pourra pas rétablir une relation de face à face, d’égal à égal avec l’offenseur.
Une relation d’Amour. Et pas de victime-« bourreau », qui est une relation
déséquilibré : la victime est en dessous de l’offenseur.
« Pardonnes-nous » : Pardon de Dieu.
(Faute du veau d’or, exode 32), Nbre 14, 19.
L’offensé doit pardonner surtout si l’autre a demandé pardon.
Il y a beaucoup de référence au Pardon dans la tradition juive. La plus importante
est le Yom Kippour. La dette doit être lavée.
« Pardonnes-nous nos fautes, comme nous pardonnons » : les fautes qu’on a pu
commettre vis-à-vis de Toi (Dieu).
Le Pardon de Dieu reste lié à la bonne relation qu’on a avec le prochain.
Il y a l’obligation de pardonner, pas seulement de demander pardon.
Mtt : 18, 23-35 : « prends patience » : donner du temps, le temps c’est la grâce.
La Loi ne connaît pas le temps. La Loi est du côté de L’amour, du Temps.
La Michna : Traité de Yoma page 85b :
A celui qui se dit « je pècherai puis je me repentirai ; je pècherai (encore et de
nouveau) je me repentirai », il ne lui sera pas donné de se repentir. A celui qui dit
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
« je pècherai et le jour du Grand Pardon me lavera de mes péchés », le jour du
Grand Pardon n’apportera pas le pardon. Le jour du Grand Pardon absout
l’homme pour les fautes qu’il a commises contre l’Omniprésent, mais pour les
fautes qu’il a commises contre son prochain, il ne l’absout que s’il l’a
préalablement apaisé ».
Renvoi à l’histoire d’Abraham et d’Avimelek. Abraham, l’offensé pardonne. « Il
priera pour toi pour que tu vives » ; « prie pour que tu es descendance ». bénir=
dire le bien= souhaiter le « pleins d’êtres ».
La « matrice » = lieu de la miséricorde (enfanter).
Ne pas pardonner = Fermer les portes de la miséricorde (= de la vie)= ne pas
donner la vie.
« On prie pour que la bénédiction tombe sur celui qui nous a offensé ».
Transformer la haine en amour.
Les trois modalités du Pardon ( dans la tradition juive) :
1) Salakh : pardonner = > tzalakh, réussir.

Shalakh, envoyer. Ouverture à une réussite, c’est ce qui
permet l’échange. (Quand on fait des cadeaux).
2) Makhal : effacer, et makhaq, effacer : renvoie au passé. Effacer la craie sur le
tableau.
3) Kipper : couvrir => kofer, rançon. Kapporet, propitiatoire. (kippour) :
recouvrir la faute ou les mauvais comportements de façon à bien démarrer
l’année.
La finalité : arriver à la pureté (devant Dieu). Tahor : luminosité, transparence.
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Ne nous laisse pas entrer en tentation (Ne nous soumet pas à la tentation),
mais délivre-nous du Mal (du Malin) :
Dieu ne nous soumettrait pas à ce genre de chose, la phrase « Ne nous soumet
pas à la tentation » est mal traduite, il faut prendre l’autre, qui traduit mieux ce
qu’à voulu dire Jésus.
« Fais que nous ne soyons pas soumis à la tentation ».
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
En hébreu le mot « tentation » = « séduction »= « pitouille » (pitouï).
La séduction renvoie à l’idolâtrie. On utilise le même terme pour parler de
l’idolâtrie et de la séduction.
C’est l’idée que l’idole séduit, et le risque c’est : abandonner Dieu et être ingrat
(vis-à-vis de Dieu qui nous a libéré d’Egypte).
« Mefaté »= Tentateur. « Massit » = Séducteur : celui qui incite.
Exemple dans Jérémie 43 :3 et 2 chronique 32 :11 : compter les humains =
péché= faute. Satan a incité David à faire le décompte d’Israël.
« Ne nous soumets pas à l’incitation (et à tenter de combler notre manque), à être
poussé, séduit, dans le désir de…. »
En hébreu on utilise les mêmes mots pour tous ces termes,
Ex : Désir : Ta’ava (chaleur, ce qui est pulsionnel, chaleur possessive) ;
BetAvon : Bon appétit = combler le manque (l’appétit).
Ano= répondre, faire violence.
Ani= le pauvre, l’humble
Soit on répond à son désir intérieur, soit on maîtrise cette pulsion à travers
l’ascèse et le dépouillement (Ani= le pauvre, l’humble).
Au Yom Kippour : on rend pauvre sa personne pour avoir la réponse inverse à
l’agression à autrui.
Et délivre-nous du Mal (Malin) : délivre-nous de la réalité de la faute, de la
transgression.
Jésus demande de nous délivrer du mal défini par la Parole de Dieu ; cela veut
dire qu’il y a une définition bien précise du Mal : c’est ne pas être dans le
volonté de Dieu.
A l’inverse, faire le Bien, c’est être dans la volonté de Dieu.
Pour cela il faut bien connaître la Parole de Dieu (donc la Bible, ce que dit la
Bible).
Ra= Le Mal. (En hébreu).
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
Tov= Le Bien. Quand on est dans le Tov, le Bien, cela signifie qu’on peut passer
à l’étape suivante (voir le chapitre sur la création du Monde), car c’est Bien.
Gen 2, 9 et 17 (En hébreu on voit le mot Tov).
Tov Méod= Très Bien. Et donc Dieu peut faire Shabbat.
2ème jour : pas de Tov, et 3ème jour = 2 fois Tov.
Car dans le 2ème jour, ce n’était pas fini.
L’homme : pas de Tov ; car il n’est pas fini ( ?).
Pas de « Ra » ici.
Puis Très Bien. On passe le monde à sa créature.
On voit dans Bérédit Rabba : l’homme, c’est l’excès. L’homme introduit la mort
dans le monde.
Gen 6 :5 : Déluge. Le Bien et le Mal apparaissent en même temps que la liberté
de l’homme.
« Délivre-nous de cet excès »
Ra= Le Mal. C’est un trompeur, un malin. La tromperie, idée que c’est animal,
prédateur, toujours en rapport à l’autre.
Aroum = utilisé pour le serpent, qui est intelligent pour faire le Mal. L’opposé
c’est la Sagesse.
Dans la lutte avec le Satan, c’est la lutte avec un prédateur, qui a des armes que
nous n’avons pas.
Satan vient du verbe « Satane » = détourner.
1 Samuel 29 :4 obstacle ; 1 roi 5 :18 pas d’obstacle entre nous, rien de
conflictueux entre nous.
Ensuite, Satan dans la Bible va désigner un ange de Dieu. Mais c’est un ange qui
ne vient pas du ciel, mais de la Terre. C’est un rôdeur. Il rôde sur la Terre. Il est
plutôt là pour voir et montrer les failles (à Dieu).
Diable = celui qui divise (il n’y a pas de diable dans la Bible), mais toujours des
obstacles, des détournements, des faiblesses….
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
Le Satan ne s’oppose pas à Dieu, il reste soumis à Dieu. Il révèle la faille des
hommes, à Dieu, qui va « ouvrir » à l’épreuve. Le Satan, c’est celui qui dit la
vérité et en faisant cela, il révèle la faille, et entraîne l’épreuve.
L’épreuve sert à donner du Mérite, l’épreuve réussie sert à donner du mérite.
L’homme peut aussi être épuré (purifié) par une épreuve (Midrash Téhélim
Psaume 26).
David demande à Dieu de l’éprouver et Dieu dit non car ce n’est pas n’importe qui
qui peut l’être. Et David s’en sort par la prière. (Midrash Téhélim Psaume 17).
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Voir Gen 3, 1 à 6 (Etude Rabbinique) : Adam n’a pas d’ordre. La 1ère tentation :
où Adam et Eve,’ont pas priés pour être sauvés (chap. 1), après avoir été
éprouvés (tentés). (Sous-entendu : ne pas manger de la viande, mais uniquement
des végétaux ; donc pas de différence entre l’homme et l’animal, l’homme et le
serpent ( ? j’ai pas compris).
Chap. 2 : Adam reçoit un ordre. La femme n’est pas présente ; on n’en parle pas,
Dieu donne l’ordre à Adam.
Bien = manger de tout. Sauf de cet arbre là, si tu en manges, la conséquence c’est
la mort.
La tentation apparaît par l’interdit. La tentation, c’est toujours le désir de
transgresser l’interdit.
Jardin d’Eden, est différent de toute la Terre ; il y a le monde, il y a l’Eden, et il
y a le jardin d’Eden dans l’Eden. Adam a été pris de l’extérieur et a été placé
dans le jardin ; il a quitté le monde où l’homme mange de tout. Le serpent vient
de l’extérieur du jardin, et vient à celui qui a reçu l’ordre de Dieu.
Hash idée de puissance (Serpent). Dieu demande de canaliser nos pulsions,
canaliser le fait que nous sommes des êtres du désir, et qu’on mettre nos pulsions
au service du sanctuaire (càd : de Dieu).
Na hash : même valeur numérique que Hashiah, Mashiah = Messie (réussite du
projet de Dieu), même force, vont de pair.
L’homme a deux tentations : la sexualité (Eros du corps) et l’idolâtrie (Eros de la
pensée). L’homme idolâtre sa pensée aussi.
Tout vient du désir de manger, car pour vivre il faut manger, et ça nous renvoie à
la mort.
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
Si les deux, homme et femme mangeaient, ils n’étaient pas immortels, manger
pour vaincre la mort. Manger du monde, cela nous rend conquérant du monde.
Mais il ne faut pas oublier que ça vient de Dieu. Il faut savoir manger. L’idéal
c’est la manne. Savoir manger = ce qu’aucun animal peut faire.
Le serpent tente l’homme par rapport à la nourriture, ce qui est interdit, le tente
de quitter son identité divine pour basculer dans/sur l’humanité (animale). Cette
tentation de transgresser la Parole de Dieu (exode 28 :15) ;
Pour le vaincre, il faut poser la question : qu’est-ce qui est Bien, qu’est-ce qui est
Mal. Jeûner : ça va pas. Ce n’est pas naturel. Car manger c’est servir Dieu. A
condition que cette nourriture soit mise au service de Dieu.
( ??) J’ai pas bien suivi ici : Gen Chap3 : le goût. Le voir (esthétique), ouvrir
l’esprit (intellectuel) : 3 dimension de l’homme. Du manger = du fruit.
Sont utilisés à des fins personnelles et non au service et à la volonté de Dieu,
alors, réparation=> Noé.
Manger : pulsion. Pulsion= placé entre éthique et esthétique.
La réponse de Jésus, l’arme pour lutter, c’est la prière : c’est le moyen d’assurer
la volonté du Père et d’assurer notre humanité pour faire avancer l’histoire.
Jésus : devant le mangeur, agresseur, fauteur, il faut prier pour recevoir notre
pain. Savoir manger pour ne pas être le prédateur (le serpent, agresser l’autre).
« Délivre-nous du Mal » : sans l’aide de Dieu, nous ne pourrions pas y arriver.
Ne nous soumets pas à la tentation : ne nous soumet pas à l’épreuve car nous ne
sommes pas sûr de réussir.
Différence entre tentation et épreuve : (exode 20 :13) Est-ce qu’on sert Dieu par
peur ou quoi, qui a peur de Dieu n’a pas peur d’un lion qui serait devant lui.
Nbre 21 :8 ; Isaïe 8, 10-11 : l’épreuve réussie, c’est un étendard.
Le miracle de l’homme c’est de réussir son élévation spirituelle.
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L’Eucharistie : acte religieux. On sert Dieu avec tout son corps quand on mange
l’hostie.
L’acte de manger : acte religieux qui est peut-être supérieur à la prière, car quand
on mange, il y a le goût, la passation.
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Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
Frédéric Barbarat
Comme une lumière dans la nuit, vos paroles me guide et
m'aide à avancer. Votre humanité et votre connaissance
des écritures sont des trésors partagés. Pour tout cela je
suis heureux de vous avoir rencontré et de partager ces
moments privilégiés, "en dehors du temps"
Merci père Michel.
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
Joanna Weber
Père,
Fin août-début septembre 2010 nous avons eu la joie et le
plaisir de vous accueillir à St Michel sur Orge. Votre première
rencontre avec les paroissiens a eu lieu chez vous, au presbytère
de St-Michel. Nous étions une quarantaine de personnes. C’était
un samedi soir, vous veniez de célébrer une messe au Relais St
Hubert. Nous vous attentions un verre à la main. Un prêtre
bibliste à St-Michel ! Nous en étions heureux, comblés de joie et
honorés.
Avions-nous vraiment mérité cette distinction ?
Tout a commencé le jeudi 14 octobre 2010 ... Ce soir-là …
vous nous avez transmis l’essentiel… Vous nous avez donné
faim et soif et encouragé à nous laisser guider par Dieu et à nous
faire découvrir à quoi nous sommes appelés. Vous nous avez fait
partager votre véritable amour pour le Christ et le difficile
apprentissage de la compréhension de sa Parole. C’est ainsi que
nous avons commencé à cheminer ensemble, et à entrer dans la
dynamique des Psaumes…. Ce soir-là vous nous avez parlé de la
« nuit », des ténèbres et de la Lumière. Vous n’avez rien
dissimulé ni votre exaltation ni la surprenante violence de
certains d’entre eux…et toujours sous le prisme de la vérité
qu’ils véhiculent. Vous nous avez invités à nous y plonger
librement.
Et maintenant ….nous sommes invités à réapprendre à
prier, à faire un chemin comme les apôtres, ayant toujours
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
présentes à l’esprit les paroles du Sauveur « Demandez et vous
recevrez ».
Vous nous avez amené à côtoyer Dieu, à « l’apprivoiser ».
Vous nous avez amené à ne pas avoir peur d’être confrontés au
silence de Dieu. Vous nous avez montré la direction à suivre
pour nous montrer comment faire face à nos questions, nos
doutes et nos sentiments d’impuissance.
Un immense merci pour tout.
Joanna
PJ . 2
1. Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui aspirent à l’esprit du Seigneur et désirent tous les jours davantage de
se sentir plus proche de Lui, le vrai bonheur et la joie sont à eux.
Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.
Heureux les débonnaires ; bienveillants, complaisants, libres et attentifs à la parole de
Dieu, ils recevront la Bonne Nouvelle en héritage.
Heureux les affligés, car ils seront conso lés.
Heureux ceux qui éprouvent la tristesse pour les péchés qu’ils ont commis, Le Seigneur
anéantira leur douleur.
Heureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés.
Heureux les blessés de la vie, car à la suite du Christ, ils seront soulagés dans leurs
souffrances et leurs misères.
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.
Heureux ceux qui savent pardonner les offenses à leurs frères, le pardon de Dieu leur
sera accordé.
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
Heureux ceux qui voient en Jésus le Christ, le Fis du Dieu vivant, et en tout homme son
frère, l’ami de Jésus ; ils demeureront en la présence de Dieu éternellement.
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui fuient la dispute et la colère, qui savent ouvrir leur cœur et maîtriser
leur langue, ils seront appelés Enfants de Dieu.
Heureux les persécutés pour la justi ce, car le Ro yaume des Cieux est à
eux.
Heureux les honnêtes, fidèles, et vertueux qui n’hésitent pas à manifester leurs
convictions, car le Seigneur les porte sur ses épaules.
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
2.
Vous êtes le sel de la terre,
Vous êtes des pauvres en esprit, des affligés, des doux, des miséricordieux, des cœurs purs,
Vous êtes petit ou grand, jeune ou âgé, parent, célibataire, en pleine santé ou en pleine nuit
noire…
Nous sommes tous tes enfants, Seigneur.
En cette Journée mondiale des malades et en ce temps de prière dédiée aux familles nous te
confions les plus vulnérables : les enfants et les personnes âges, les malades et les
handicapés.
Nous nous présentons devant Toi avec nos manquements, nos infidélités et nos fragilités.
Aide-nous à créer et à resserrer des liens amicaux entre toutes les générations
Apprends-nous à nous accepter avec nos différences et nos faiblesses.
Guide-nous, Seigneur, afin que nos vies soient pleines de saveur et de Ta lumière.
En ces temps où l’homme a perdu ses repères, viens à notre secours, Seigneur Jésus, pour
que le devenir de l’humanité soit vie et amour.
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
TEMOIN FIDELE DU CHRIST
Autres messages :
- Mado Loth vous transmet le bonjour.
Bouray-sur-Juine
20 janvier 2014
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