Economie nationale
Professeur: Jean-Christian Lambelet
Assistant: Antonio Fidalgo
La Suisse est-elle un pays aussi riche
qu’on le dit ?
Barrelet Louise
Coudray Stéphanie
Sparber Georg
Economie nationale
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Tables des matières
1. Introduction 3
2. La notion de richesse 4
3. La pertinence de la parité du pouvoir d’achat
pour déterminer la richesse des nations 5 - 9
4. Le Profil économique de la Suisse 10 -11
5. Les causes de la richesse suisse 11 - 20
5.1 Le travail
5.1.1 Caractéristiques
5.1.1.1 Le taux de participation 11
5.1.1.2 Le chômage 11 12
5.1.1.3 L’immigration 12 13
5.1.1.4 Les horaires 13
5.1.1.5 L’éducation et la formation en Suisse 13 14
5.1.1.6 Le salaire 14 - 15
5.1.1.7 La syndicalisation 15 - 16
5.1.2 Conséquences du marché de l’emploi sur la richesse
5.1.2.1 PIB par heure de travail 16
5.1.2.2 Productivtié 17 - 18
5.2 Le capital
5.2.1 La formation de capital 18
5.2.2 L’épargne 19
5.2.3 L’importance des investissements suisses à l’étranger 19 - 20
6. L’évolution récente de l’économie suisse 20 - 22
6.1 La récession et la stagnation des années 90 20 21
6.2 L’adaptation de l’économie suisse 21 22
7. Conclusion 22 -23
8. Bibliographie 24
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1. Introduction
La Suisse a la forte et douloureuse réputation d’être un des pays les plus riches au monde,
ceci est totalement compréhensible car les Suisses, eux-mêmes, ont cette impression. Il est
vrai que le niveau de vie en Suisse est très élevé, nous avons d’excellentes infrastructures,
un très bon niveau de formation, un système de santé parmi les meilleurs d’Europe, un
système politique stable et d’autres domaines performants.
Nous ne pouvons nier cette richesse car les chiffres seraient contre nous. En effet, si l’on
prend les PIB par habitant mesurés à l parité de pouvoir d’achat pour comparer la richesse
des différents pays de l’OCDE, la Suisse se trouve parmi les plus riches. Si on en crée un
indice (OCDE = 100) celui de la Suisse est de 123, derrière le Luxembourg (176), les Etats-
Unis (152) et la Norvège (124) mais devant l’Allemagne (106), l’Autriche (110) et la France
(98) chiffres pour 1999. Voir graphe ci-dessous.
Mais nous méritons cette richesse car les Suisses travail beaucoup plus que tous leur
voisins de l’Union Européenne. Malheureusement l’image de la Suisse est toujours celle d’un
pays les opulentes banques réalisent leur gagne pain sur le malheur des autres que ça
soit le blanchiment de l’argent, provenant du trafique de drogue ou de l’évasion fiscale de
quelques dictateurs africains, ou même de l’affaire des fonds juifs.
Dans ce dossier, nous allons déterminer quelles sont les causes de la richesse suisse tout
en relativisant cette même richesse.
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2. La notion de richesse
La Suisse est-elle aussi riche qu’on le croit? Cette question en tant que sujet principale de
cet exposé demande avant tout une claire détermination de la notion de richesse, cette
notion ayant trop de connotations dans la vie pratique et même scientifique qu’on ne pourrait
sincèrement commencer une discussion à son titre sans explication préliminaire. Il faut bien
distinguer la nature des définitions qui existent pour la richesse.
La richesse, dans le langage courant et chez les économistes, peut être conçue comme un
flux ou un stock. Elle peut se définir comme "la valeur de tous les actifs financiers moins
tous les engagements financiers". Définie ainsi la richesse comme stock pose des problèmes
divers. D’une part, il est presque impossible de trouver des informations économiques
pertinentes concernant les actifs financiers d’un pays et d’autre part, nous nous intéressons
à la performance économique qui elle se mesure par des indicateurs de flux. Nous préférons
parler de la richesse en tant que flux, qui va s’exprimer en fonction du revenu, qui est le
générateur principal de fonds propres. Cette manière de déterminer la richesse présente
quand même des inconvénients. Il y a des biens et services permanents sans revenu
comptabilisé dans les comptes nationaux qui n’entrent donc pas dans notre calcul (par
exemple les tableaux de maître ou les bijoux).
Notre position s’oppose néanmoins clairement à la définition qu’on vient de citer avant et qui
à nos avis a pour objet plutôt la notion de fortune que de richesse. Nous allons utiliser l’idée
de richesse autrement que dans la signification déjà occupée par le concept de la fortune.
L’aspect fondamental intrinsèque à la richesse est qu’elle est liée et représentée par un
certain niveau de vie correspondant. Or, le niveau de vie dans une économie dépend en
premier lieu du revenu et non pas de la fortune. La richesse ne dépend de la fortune
qu’indirectement via les revenus que celle-ci génère. Cela devient encore plus évident si on
ne considère plus un individu mais une unité économique plus grande comme un pays. Pour
parler de la richesse de la Suisse, il est indispensable de la concevoir strictement comme
flux, représentant un certain niveau de bien-être. Ceci permet de confronter la Suisse avec
son contexte international sous les aspects déjà mentionnés.
Tout en sachant qu’il existe encore des nombreuses facettes dans la signification de ce mot
il nous ne reste qu’à insister sur la nôtre, au moins en référence avec l’exposé qui va suivre.
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3. La pertinence de la parité du pouvoir d’achat pour déterminer la
richesse des nations
Cette partie de l’expo est consacrée à la discussion sur l’application de la théorie des
"parités de pouvoir d’achat" (PPA) dans le champs de la comparaison des flux de richesses
entre les nations. On y comprend par richesse déjà la notion restreinte, qui la considère
comme directement dépendante du revenu national. La tâche à accomplir est de mettre la
Suisse en relation avec des autres nations et cela en appliquant une méthodologie, qui
permet d’obtenir des résultats proches de la réalité des consommateurs plutôt que des
comptabilités nationales. Une fois mis en évidence les raisons pour analyser les PPA des
diverses nations deux applications différentes de l’idée des PPA seront présentées,
notamment celle du magazine The Economist et celle de l’OCDE. Tout d’abord nous
présentons une explication générale des principes et hypothèses de la théorie des parités du
pouvoir d’achat.
La loi économique fondamentale qui est à la base de la notion des PPA est celle de la non-
différence des prix impliquant l’impossibilité qu’un bien puisse être vendu à des prix
différents à des endroits différents. C’est donc essentiellement la notion d’arbitrage qui
pousse vers l’équilibre des pouvoirs d’achat en sa fonction régulatrice pour les niveaux des
prix. En théorie, les PPA ne sont fiables qu’au moment ou les possibilités d’arbitrage se
réduisent à néant. Pour expliquer le fonctionnement et les calculs qui déterminent les chiffres
PPA on utilise ici les PPA absolues définies par l’équation: P = E*P’. P et P’ désignent les
deux niveaux de prix lors de la comparaison entre deux nations, respectivement les prix
nationaux et les prix étrangers. E étant le taux de change nominal de PPA à une date
précise (d’où PPA absolue), il se définit comme le niveau requis du cours de change pour
équilibrer le rapport entre les prix des deux pays. Il est clair et important pour l’analyse
annoncée que les niveaux des prix peuvent être déterminés de façon plus ou moins
sophistiquée selon les choix et les conditions scientifiques. La qualité de l’analyse est
évidemment dépendante de l’exactitude de la détermination des niveaux des prix.
L’idée des PPA n’existe pas seulement dans la forme absolue mais il y a aussi le concept
des PPA relatives. Les PPA relatives s’obtiennent par les différences premières de la PPA
absolue (P=E+P’). Elles expriment donc le pourcentage de variation requis par le taux de
change nominal pour égaler la différence de taux d’inflation. Les PPA permettent ainsi
d’établir un système de taux de change alternatif à celui de taux de change courants
déterminés sur les marchés financiers. Pourquoi les taux de change PPA sont-ils plus
pertinents pour la mise en relation de la richesse de pays différents?
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