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Le secteur
bancaire au
Cambodge
19 juin 2006
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Généralités
Le secteur bancaire se normalise graduellement
Accéder au site de la Banque
Nationale du Cambodge :
www.nbc.org.kh
Dévasté par le régime des
khmers rouges, le secteur
bancaire n’a commencé à
renaître de ses cendres qu’à
partir de 1989.
Nécessaire à l’assainissement
du secteur, l’augmentation du
capital requis porté à 13 millions
de dollars US en 2000 a entraîné
une grave crise bancaire qui a
durablement affecté la confiance
vis-à-vis de l’institution bancaire.
L’arrivée d’ANZ en 2005 est un
symbole fort de la normalisation
du secteur, même si beaucoup
reste à entreprendre afin que les
banques puissent remplir
pleinement leur rôle
d’intermédiation de l’économie.
Réduit à néant par le régime khmer rouge qui avait dé-bancarisé et dé-
monétarisé l’économie, le système bancaire a être reconstruit de toutes
pièces. L’activité bancaire a repris en 1989, lorsque la Banque Centrale a
obtenu l’autorisation de mener, en marge de sa propre activité, des opérations
de banque commerciale. La fin de ce monopole bancaire intervient en 1991
avec l’arrivée de la première banque commerciale, une participation conjointe
entre la Banque Centrale et la Siam Commercial Bank thaïlandaise. Les
banques commerciales qui se sont installées ensuite ont opéré sous la loi
bancaire de 1992. Le très faible encadrement juridique et la quasi-absence de
supervision et de réglementation prudentielle ont rapidement conduit à un
foisonnement de petits établissements non rentables et peu fiables qui ont
constitué le terreau de la crise majeure du secteur bancaire en 2000.
A la suite du vote de nouveaux statuts établissant la Banque Nationale du
Cambodge (BNC) comme Banque Centrale en 1996 et le vote d’une nouvelle
loi bancaire en 1999, les autorités ont entamé, sous l’égide des institutions
financières internationales, la restructuration du secteur qui se poursuit encore
aujourd’hui. Cette action a conduit à la fermeture de nombreux
établissements et à la remise à plat des anciens agréments. Afin d’assainir
davantage encore le secteur bancaire, la BNC a décidé fin 2000 d’augmenter
le capital minimum de 5 à 13 millions de dollars US. Ne parvenant pas ou ne
souhaitant pas procéder à l’augmentation de leur capital, 15 banques dont 4
thaïlandaises ont fermé leurs portes. De nombreux clients ont connu des
pertes sèches, ce qui explique la faible confiance envers le système bancaire.
Au début de 2002, les deux derniers établissements occidentaux, la Standard
Chartered Bank et le Crédit Agricole - Indosuez, confrontés au nouveau
montant de capital exigé, ont annoncé leur départ du Cambodge au motif d’un
changement de stratégie des groupes.
Profitant de la robuste croissance que connaît le Cambodge, d’une
sécurisation du cadre réglementaire et d’une amélioration très progressive de
l’action des autorités de régulation, la structuration du secteur bancaire
s’intensifie depuis ces dernières années. Signe fort de la normalisation du
secteur, le retour dans le paysage bancaire cambodgien d’une banque de
renommée internationale, la banque néo-zélandaise ANZ, qui impulse une
petite volution dans le secteur bancaire. Outre une pression à la baisse sur
les taux pratiqués et à la hausse sur la qualité des services (multiplication des
distributeurs automatiques de billets, transfert inter-agences gratuit, cartes de
paiement …), la concurrence d’ANZ conduit les banques locales à accroître
leur transparence et un certain nombre d’entre elles envisagent sérieusement
de se rapprocher de grands banquiers.
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Cette amélioration très nette du secteur et les perspectives d’une poursuite de
sa normalisation et de sa structuration doivent néanmoins être appréciées au
regard du niveau très bas d’où partait le Cambodge. Ainsi, le degré
d’intermédiation bancaire demeure faible et le recours à la micro-finance ou à
des circuits de financement informel constitue la solution de financement du
plus grand nombre. En outre, si le cadre réglementaire est assaini et le secteur
bien plus sécurisé, il n’en demeure pas moins que la capacité de sanctions de
la BNC et des autorités de tutelle semble, en pratique, assez restreinte
puisqu’aucune sanction n’a jamais été prise.
Opérateurs
Un réseau bancaire en mutation
Les dernières années ont été le
théâtre d’évolutions profondes
du secteur et l’arrivée de
nouveaux acteurs devrait
accroitre la transparence.
Aujourd’hui, 19 banques,
majoritairement à capitaux
asiatiques, composent le
paysage bancaire.
Conservant une très bonne
image de marque auprès des
cambodgiens, une grande
banque française pourrait
trouver des opportunités
intéressantes.
La situation, depuis la crise bancaire de 2000 et le retrait des derniers
établissements occidentaux début 2002, a significativement évolué :
Apparue fin 2005, la banque ANZ-Royal au capital de 26 millions de dollars
US, joint venture entre la banque néo-zélandaise ANZ (55% du capital) et le
groupe cambodgien Royal (45% du capital), marque une résurgence d’intérêt
des opérateurs internationaux pour le marché cambodgien.
Egalement créée fin 2005, la First Investment Specialized Bank (FISB),
banque spécialisée sur le marché des PME, doté d’un capital de 3,8 millions
de dollars US, fait son entrée.
La Foreign Trade Bank a été privatisé à 90%, 46% du capital appartenant
sormais à la Canadia Bank et 44 % à une filiale du groupe AZ, ING
Holding. Depuis cette privatisation, il ne demeure qu’une seule banque
d’Etat : la Rural Development Bank.
Banque originellement spécialisée en micro-finance et ancienne ONG,
ACLEDA est devenu en 2003 une banque commerciale. Afin de s’acquitter
des obligations de capital requis pour exercer, elle a ouvert son capital à
hauteur de 49% à la Banque Mondiale ainsi qu’à des organisations de
développement allemande et hollandaise.
Aujourd’hui, le paysage bancaire est composé d’acteurs très hétérogènes
réunissant :
- 1 banque internationale en joint venture avec un groupe local, ANZ
Royal Bank ;
- 3 succursales de banques étrangères régionales : First Commercial
Bank (Taiwan), Krung Thaï Bank (Thaïlande) et May Bank
(Malaysie) ;
- 11 banques locales commerciales dont les principales, en termes de
volume de dépôts et de crédits, sont la Canadia Bank, la Foreign
Trade Bank, ACLEDA, la Cambodia Public Bank ;
- 4 banques spécialisées : Rural Development Bank, Peng Heng SME
Bank, Cambodia Agricultural Industrial Bank et la First Investment
Bank.
Ainsi, si l’intérêt des opérateurs internationaux pour le marché cambodgien
s’est indéniablement accru, l’origine de la capitalisation des banques demeure
principalement régionale, notamment de Malaisie, Thaïlande, Hong Kong,
Corée et Singapour. Pourtant, de l’avis des opérateurs du secteur, il existerait
des opportunités intéressantes pour les grandes banques françaises qui
jouissent, pour des raisons historiques, d’une très bonne réputation.
Les parts de marché des principales banques se répartissent comme indiquées
de façon approximative dans le tableau ci-après. Près de 70% des dépôts et
des crédits se concentrent entre cinq opérateurs. La première banque
commerciale demeure la Canadia Bank qui est, par ailleurs, l’actionnaire
majoritaire de la Foreign Trade Bank. Avec 8% du total des dépôts et plus de
10 000 clients conquis en moins de six mois, ANZ-Royal connaît une très
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5 banques concentrent 68% des
dépôts, 65% des prêts et 62%
des actifs.
Les parts cumulés de la Canadia
Bank et de la Foreign Trade
Bank, dont la Canadia Bank est
l’actionnaire principal, atteignent
40% des dépôts, 34% des prêts
et 34% des actifs.
La structuration du secteur
devrait se poursuivre par une
phase de concentration et de
rationalisation du secteur.
forte progression de son activité. L’offre crédit de ANZ-Royal ne devant
débuter que mi-2006, cela explique la faiblesse de sa part de marché en
termes de prêts.
Part de marché des banques 2005
Banques
Actifs
Dépôts
Canadia Bank
22
25
Cambodia Public Bank
12
13
ACLEDA
9
7
Foreign Trade Bank
12
15
ANZ-Royal
7
8
Sous-total
62
68
14 autres banques
38
32
Total
100
100
Sources : BNC et opérateurs
Le secteur connaît des changements structurels importants avec l’arrivée de
deux nouvelles banques, l’entrée dans le secteur bancaire de deux des plus
importants groupes cambodgiens, la privatisation de la Foreign Trade Bank et
l’ouverture du capital dACLEDA à des bailleurs de fonds. En outre, les
principales banques locales ont exprileur intention de se rapprocher des
« grandes » banques internationales alors que, dans le même temps, les
rumeurs de l’intérêt de la HSBC pour le marché cambodgien persistent. La
structuration du secteur bancaire devrait se poursuivre avec, à terme, une
phase de concentration. En effet, bien que le regain de confiance envers les
institutions bancaires et la croissance forte du Cambodge depuis dix ans
accroissent la clientèle potentielle, les volumes de dépôts et de prêts actuels
ne légitiment pas l’existence de tant d’opérateurs.
Financement de
l‘économie
Une intermédiation faible mais en forte croissance
Bien qu’en forte croissance
structurelle, l’intermédiation
bancaire demeure limitée et ne
constitue pas une solution de
financement pour la majorité des
entreprises et des particuliers.
Le système bancaire cambodgien est :
- dual : la BNC glemente l’activité et approvisionne en monnaie les
banques commerciales,
- hors banque : les banques commerciales ne se financent pas auprès
de la BNC et le refinancement interbancaire est inexistant,
- très liquide : le montant des dépôts est supérieur de 60% à celui des
crédits en 2005,
- dollarisé : 95% des actifs et des passifs sont libellés dans la devise
américaine, à l’image de l’économie du pays.
L’intermédiation, est en très forte croissance. Le montant total des crédits est
ainsi passé de 260 millions de dollars US en 2003 à 571 millions de dollars
US en 2005. Dans le même temps le volume des dépôts a augmenté de 556 à
930 millions de dollars US. Cette tendance devrait se poursuivre avec la
normalisation du secteur et la confiance vis-à-vis de l’institution bancaire que
regagne très progressivement les PME et les déposants.
Le financement de l’économie par les banques demeure néanmoins
notoirement insuffisant pour couvrir les besoins de financement des
entreprises, au premier rang desquelles les PME, qui fondent pourtant
l’essentiel du tissu économique. Ainsi, le ratio Crédit/PIB, bien qu’ayant
presque doublé entre 2003 et 2005, ne dépasse pas les 12 %.
A côté de l’intermédiation bancaire, un nombre important de très petites
entreprises et de particuliers, souvent ruraux, qui n’ont pas accès à des prêts
bancaires, recourent à du microcrédit dont le taux d’intérêt annuel moyen se
situe pourtant, selon la Cambodian Microfinance Association, entre 29 à
35%. 370 000 microcrédits d’un montant inférieur à 500 dollars ont ainsi été
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Seules des modifications
structurelles fortes création
d’un marché financier,
transparence du milieu des
affaires et système judicaire
efficace seront susceptibles de
doter le Cambodge d’un véritable
système de financement de
l’économie par les banques.
ouverts, représentant une somme de 48 millions de dollars US, soit 1% du
PIB. Au regard des taux massifs d’investissements locaux au Cambodge1, il
est vraisemblable qu’un grand nombre demprunteurs, sinon la majorité, se
finance en cash et de manière informelle. Ce financement informel est réali
principalement au sein de réseaux familiaux et/ou communautaires, au
premier rang desquels les seaux chinois et sino-khmers et, pour les plus
déshérités, auprès d’usuriers qui pratiquent des taux allant de 10 à 20% par
mois.
Paradoxalement, le volume des dépôts atteint près du double de celui des
crédits sans que les banques ne parviennent à trouver des clients répondant
aux critères très élevés de solvabilité. Ce paradoxe du système
d’intermédiation cambodgien surcapacité de financement des banques et
carences majeures de financement de l’économie résulte d’une aversion au
risque des banques qui trouve ses racines dans trois problèmes structurels:
- un accès très réduit au capital long terme puisque, en l’absence de
marché financier, les dépôts sont majoritairement à très court terme,
- les poursuites judiciaires en cas de défaut de paiement des clients
coûtent, selon les opérateurs interrogés, au moins autant que la
créance elle-même,
- dans une moindre mesure, le manque de connaissances, de formation
et d’expérience des acteurs des institutions financières, notamment,
dans l’évaluation de la viabilité d’un projet.
Il en résulte que les prêts proposés sont généralement peu adaptés aux besoins
des acteurs économiques. Tout d’abord, les taux moyens pratiqués sont de
l’ordre de 18 à 20%. Ensuite, les banques exigent des collatéraux valorisés
généralement à hauteur de 100 à 200% du montant du crédit. Par ailleurs, la
durée des prêts consentis est le plus souvent comprise entre une à deux
années, parfois trois. Enfin, les banques préfèrent les garanties assises sur des
biens immobiliers à Phnom Penh ou dans d’autres grandes villes plutôt que
des biens mobiliers (machines) souvent nécessaires au développement des
sociétés privées.
Portée par une croissance économique forte et une concurrence bancaire
accrue, la part de l’intermédiation bancaire dans le financement de
l’économie devrait évoluer positivement. D’ores et déjà, le taux de
progression des crédits a été deux fois supérieur à celui des dépôts sur la
période 2003-2005 et les taux des prêts pratiqués de l’ordre de 18 à 20 %
annuels ont tout de même diminué en moyenne de quelques points de base
sur cette période. Néanmoins, seules la mise en place d’un marché financier,
lui-même conditionné par une transparence accrue de l’activité des
entreprises, l’assainissement du milieu des affaires et l’amélioration du
système judiciaire permettront de restaurer la confiance des banques envers
les entrepreneurs et d’augmenter de manière substantielle la part de
l’intermédiation dans le financement de l’économie.
Produits et services
bancaires
Diversification et montée en gamme
L’économie et le système de paiement au Cambodge sont très liquides, la
quasi-totalité des transactions (en valeur) s’effectuant en monnaie fiduciaire
et le recours aux moyens de paiement disponibles étant extrêmement limité.
De manière générale, les banques souffrent également d’un niveau
d’informatisation limité qui réduit l’attractivité des moyens de paiement non
1
A titre d’exemple et sans que cela ne constitue une information exhaustive : les investissements locaux supérieurs à un million de dollars US
approuvés par le Conseil pour le Développement du Cambodge atteint 104 millions de dollars US sur les six premier mois 2005. En outre, il y a eu
selon la Municipalité de Phnom Penh et l’IAURIF - Institut d’Atelier Parisien d’Urbanisme de la région d’Ile de France - 500 millions de dollars US
d’investissements dans le secteur de la construction à Phnom Penh, secteur refuge des capitaux cambodgiens.
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Sous la pression d’ANZ, les
opérateurs investissent
fortement pour améliorer leur
offre de produits et services
bancaires.
Les prestations demeurent
néanmoins tout à fait en deçà
des standards internationaux.
fiduciaires.
La loi sur les instruments de paiement d’octobre 2005 a pour objectif
d’introduire et de développer l’usage de nouveaux moyens de transactions :
chèques, lettres de change et billets à ordre.
Les premières cartes bancaires - Master et Visa - ont été introduites dans le
pays en 1997 par la Canadia Bank, avec un dépôt à terme fixe rémunéré.
Aujourd’hui, la carte de crédits se propage rapidement dans les zones
urbaines, mais la grande majorité des clients en demeure dépourvu.
Approximativement 10 000 clients disposeraient de ce moyen de paiement,
proposé par 4 banques : Canadia Bank, ANZ Royal, UCB et SCB. Acleda
proposera également d’ici peu ce service.
L’usage du chèque demeure également très peu répandu.
L’arrivée d’ANZ Royal dont les prestations sont basées sur les standards
internationaux engendre une montée en gamme des produits et services
bancaires. La banque propose des services tels que les cartes de payement /
porte-monnaies électroniques, des services personnalisés (offre VIP avec
conseiller attitré), des services sur mobile (solde des comptes, rechargement
en crédits téléphoniques des cartes SIM Mobitel), service de gestion des
comptes par internet, transferts entre agences ANZ Royal gratuits (les autres
banques ne le pratiquent pas). En outre, ANZ Royal pratique une politique de
taux agressive. ANZ Royal a installé 22 Distributeurs Automatiques de
Billets (DAB) dans la capitale, 7 à Siem Reap et prévoit d’en déployer au
total 52 dans les principales villes du pays.
Canadia Bank, première banque à avoir installé des DAB et disposant de dix
machines réplique en accroissant la couverture de ses DAB dans la capitale et
dans le pays. Acleda, ancienne ONG de micro-finance travaillant
traditionnellement auprès des populations rurales et qui dispose déjà d’une
couverture réseau importante, ambitionne très prochainement de proposer des
cartes de crédits. Les perspectives sont à un développement rapide des
produits et services, éléments fondamentaux de la compétitivité.
Le cadre juridique
4 lois fondamentales.
Augmentation du capital requis
de 5 à 13 millions de dollars US
Le secteur bancaire est régi par quatre lois fondamentales :
- la loi sur l’organisation et le fonctionnement de la Banque Nationale
du Cambodge, 1996,
- la loi sur le change, 1997,
- la loi sur les institutions bancaires et financières, 1999,
- la loi sur les moyens de paiement, 2005.
Statuts et définitions
Selon les dispositions de la loi sur les institutions bancaires et financières
(LIBF) du 29 octobre 1999, les banques sont des personnes morales habilitées
à pratiquer les activités bancaires qui comprennent :
- l’octroi de crédits, de toute nature, accordés à titre onéreux au profit
du public, y compris le crédit-bail et les engagements par signature,
- la réception de dépôts non affectés en provenance du public, et
- la mise à disposition de la clientèle et le traitement des moyens de
paiement en monnaie nationale ou en devises.
L’article 11 de la loi dispose que les banques peuvent être constituées sous
trois formes : la société par actions, société non commerciale, mutuelle ou
coopérative. Ces sociétés peuvent être de droit local ou des succursales de
banques étrangères. En revanche, une banque commerciale ne peut avoir que
le statut de Société à Responsabilité Limitée (Public Limited Company).
Les conditions légales
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