30b AMP :
Examens préalables à la mise en oeuvre de l'AMP (annexe 5). Les
couples à risques pour VIH, VHC et VHB (annexe 4)
annexe 4 Couples à risque pour le V.I.H.
Le virus est présent dans toutes les sécrétions de l'organisme, et notamment
dans les sécrétions vaginales, et dans le sperme où sa présence n'est pas
forcément proportionnelle à celle du virus dans le sang.
1 - Couples dont l'homme seul est séropositif :
Objectifs :
Eviter la transmission à la mère ou à l'enfant du virus, même en dehors de
tout problème de fertilité du couple, par le choix d'une technique adaptée
à l'état virologique du sperme (niveau de présence virale dans le sperme).
Evaluation de l'état de santé du futur père : charge virale, taux de CD4,
traitements antirétroviraux, et avis du médecin infectiologue.
Recherche et traitement d'éventuels facteurs surajoutés d'infertilité
féminine ou masculine.
Garantir l'absence de transmission virale aux autres couples en cours de
prise en charge dans le Centre.
Techniques d'AMP :
IIU, FIV ou ICSI, selon le niveau de présence virale dans le sperme et les
résultats du bilan de fertilité (gynécologique et spermiologique).
2 - Couples dans lesquels la femme seule est séropositive :
Objectifs :
Evaluation de l'état de santé de la future mère en vue de la grossesse et
de l'éducation de l'enfant : charge virale, taux de CD4, traitements
antirétroviraux, et avis du médecin infectiologue.
Evaluation et prévention du risque de transmission virale à l'enfant en
cours de grossesse.
Réduction du risque de transmission virale à l'homme.
Recherche et traitement d'éventuels facteurs surajoutés d'infertilité
féminine ou masculine.
Garantir l'absence de transmission virale aux autres couples en cours de
prise en charge dans le Centre.
Techniques d'AMP :
La réduction du risque de transmission virale à l'homme par auto-insémination
vaginale suppose une bonne connaissance de la physiologie du cycle, et le
traitement d'éventuels troubles de l'ovulation.
L'existence d'une pathologie surajoutée de la fertilité, féminine ou masculine,
peut conduire à la mise en œuvre d'IIU, de FIV ou d'ICSI.
Couples à risque pour le virus de l'Hépatite C (VHC)
L'infection par le VHC est très répandue dans la population et consiste la
plupart du temps en une cicatrice sanguine d'une hépatite ancienne (souvent
passée inaperçue) guérie, et sans virus détectable dans le sang.
Il ne s'agit pas d'une infection suffisamment transmissible sexuellement pour
que l'on recommande la protection des rapports sexuels dans le couple.
La voie sanguine (seringues partagées, transfusions sanguines, gestes
médicaux invasifs, transmission de la mère à l'enfant pendant la grossesse
ou à l'accouchement) est la seule voie de transmission démontrée.
La présence de virus détectable dans le sperme a été rapportée mais est encore
mal connue.
Seule constitue un risque viral en AMP pour l'instant la présence établie de
virus détectable dans le sang (recherche d'ARN viral par PCR).
Présence de virus détectable chez l'homme seul, la femme seule, ou les
deux membres du couple.
Objectifs :
Evaluation de l'état de santé du futur parent : avis du médecin
hépatologue.
Garantir l'absence de transmission virale aux autres couples en cours de
prise en charge dans le Centre.
Techniques d'AMP :
IIU (inséminations), FIV ou ICSI, selon ce qui était prévu au vu des résultats du
bilan de fertilité (gynécologique et spermiologique).
Couples à risque pour le virus de l'Hépatite B (VHB)
L'infection par le VHB est très répandue dans la population et consiste la
plupart du temps en une cicatrice sanguine d'une hépatite ancienne (plus ou
moins passée inaperçue) guérie, et sans virus détectable dans le sang.
Il s'agit d'une infection transmissible sexuellement et par voie sanguine, mais
pour laquelle on dispose d'un vaccin extrêmement efficace, ce qui rend possible
une procréation naturelle chez les couples dont l'un des membres est atteint : la
vaccination de l'autre le protègera efficacement du virus.
De même, le nouveau-né de femme enceinte infectée par le VHB sera
systématiquement vacciné à la naissance.
Seule constitue un risque viral en AMP pour l'instant la présence établie de virus
détectable dans le sang (recherche d'ADN viral par PCR).
Le risque viral est lié à la virulence extrême du VHB qui rend sa manipulation à
haut risque de contamination des préparations biologiques des autres couples
en cours de prise en charge dans le Centre et dont la femme n'est pas
forcément vaccinée contre le VHB.
C'est ce qui a amené à Cochin à considérer ce risque de la même manière que le
risque lié au VIH et au VHC alors que la législation ne parle pas du VHB.
Les mêmes critères médico-techniques seront donc requis pour les actes d'AMP
effectués chez ces couples, ainsi qu'une politique d'incitation à la vaccination
anti-VHB de toutes les femmes prises en charge dans le Centre.
Présence de virus détectable chez l'homme seul, la femme seule, ou les
deux membres du couple.
Objectifs :
Evaluation de l'état de santé du futur parent : avis du médecin
hépatologue.
Garantir l'absence de transmission virale aux autres couples en cours de
prise en charge dans le Centre.
Techniques d'AMP :
IIU (inséminations), FIV ou ICSI, selon ce qui était prévu au vu des résultats du
bilan de fertilité (gynécologique et spermiologique).
Annexe 5 Examens préalables à la mise en œuvre de l'assistance
médicale à la procréation
Pour apporter une aide efficace à un couple stérile, il est en premier lieu
nécessaire d'identifier aussi précisément que possible le ou les troubles en
cause, afin de choisir le traitement approprié, qui ne fait pas forcément appel
aux techniques d'assistance médicale à la procréation (AMP).
Par ailleurs, la loi fait obligation au médecin de prendre toutes les précautions
nécessaires pour éviter la transmission de maladies infectieuses ou autres lors
des manœuvres d'AMP.
Un certain nombre de données doivent donc être réunies concernant l'homme et
la femme pour constituer le dossier du couple. La gestion de ce dossier doit
respecter les règles du secret médical :
Le secret médical est individuel et s'applique impérativement à l'intérieur
du couple.
Il est interdit au médecin de donner, sur la demande isolée de l'un des
membre du couple, des renseignements sur l'autre partenaire.
Le dossier ne peut donc être remis dans sa totalité à aucun des deux
partenaires qui en ferait la demande isolément.
Chacun des membres du couple recevra le double des examens qui le
concernent.
Les comptes rendus des actes d'AMP (inséminations et fécondations in
vitro) sont en revanche donnés aux deux partenaires, car il s'agit d'un
acte auquel ils ont acceptés par écrit de participer en commun.
1.1 Examens chez l'homme
Examen clinique
Il est indispensable que l'homme vienne au moins une fois en consultation,
pour donner des renseignements sur ses antécédents personnels et
familiaux : maladies générales ou génitales, opérations, prise de
médicament.
Lorsque le sperme est normal, il n'est en général pas nécessaire de
procéder à un examen physique.
Si le sperme est anormal, il est en revanche souvent utile de procéder à un
examen général et génital, en faisant cas échéant appel à un urologue.
Examens complémentaires Ne sont données ici que des informations générales
sur les indications et la réalisation des examens. Techniques et résultats sont
exposés dans une autre section
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