PCSI. 01/02. Durée 4 heures. Physique. Devoir surveillé N°3. Il est rappelé que votre copie est destinée à être lue et corrigée. En conséquence, une présentation claire et lisible est recommandée. Il en sera tenu compte dans la notation. Exercice 1. Régime de vent dans l’atmosphère. On définit le repère Oxyz associé au référentiel terrestre RT : O est un point de la surface de la Terre (de centre T). L'axe Ox est porté par un parallèle et orienté dans le sens Ouest-Est. L'axe Oy est porté par un méridien et orienté dans le sens Sud-Nord. L'axe Oz est porté par le rayon (TO) et orienté de T vers O. Le référentiel terrestre n'est pas considéré galiléen ; par contre on supposera confondue la verticale en O avec le rayon (TO). Une particule fluide de l'atmosphère, de masse m, est étudiée dans le référentiel terrestre RT. La particule fluide est soumise à des forces de pression F Fx ex Fy ey Fz ez . On note v( x, y, z ) et a( x, y, z ) respectivement la vitesse et l'accélération de la particule dans RT. Des observations sont réalisées pendant une durée T = 24 h jusqu'à l'altitude de la troposphère ( c'est-àdire 10000 m ) sur une région d'environ 1000 km de diamètre au sol et située à des latitudes voisines de = 45°. Ces observations montrent que les composantes horizontales de la vitesse v de la particule fluide : x et y , sont de l'ordre de U = 10 m/s et que la composante verticale est de l'ordre de W = 1 cm/s. De plus si on néglige les « coups de vent » (effets turbulents de courte durée), pour ne retenir qu'un vent moyen, les composantes U W de l'accélération a ne dépassent pas pour x et y (respectivement pour z ). T T 1. Etablir la relation entre a, v, F , m , le champ de pesanteur g et le vecteur rotation de la Terre sur elle-même T (on donne T 7, 29.105 rad/s et g = 9,81 m/s2 ) 2. Projeter cette relation sur le repère Oxyz. Montrer que l'on peut procéder à un certain nombre de simplifications. On pourra effectuer des applications numériques pour faciliter les comparaisons. Donner le nouveau système d’équations différentielles. En déduire que la vitesse horizontale de la particule est orthogonale au champ de force horizontal F horizontal . Quelle relation a-t-on entre vhorizontal et Fhorizontal ? 3. En mécanique des fluides on démontre que les forces de pression s'exerçant sur un petit volume m de fluide de masse m sont équivalentes à F grad p ( p est la pression atmosphérique au point M où se trouve la particule fluide et sa masse volumique). Montrer que Fhorizontal est orthogonale aux courbes isobares, obtenues par intersection entre une surface isobare et un plan horizontal, et orientée des zones de hautes pressions (anticycloniques) vers les zones de basses pressions (dépressionnaires). En déduire la direction et le sens des vents dans le cas de la figure ci-après établie dans l’hémisphère Nord. 4. Estimer la vitesse moyenne des vents dans le cas de la figure ci-après. (on prendra = 1,3 kg.m-3 pour la masse volumique de l'air) Exercice 2 . Equilibre et petits mouvements d’une perle solidaire d’un cerceau et liée à un ressort. Une petite perle M, de masse m, est solidaire d'une rigole semi-circulaire (de centre O, de rayon a et contenue dans un plan vertical fixe Oxy) sur laquelle elle peut glisser sans frottement. La perle M est liée à un ressort de raideur k de longueur à vide lo a 2 et de masse négligeable, dont l'autre extrémité est fixée en O’ (O’O = a et O’ appartient à la verticale Ox). L’ensemble perle M-ressort est repéré, par l'angle = O ' x, O ' M , avec 1. 2. 3. 4. 5. 4 4 . Déterminer la distance O’M en fonction de a et cos. Déterminer l'expression de l'énergie potentielle totale Ep( ) du système perle-ressort, en fonction de g, k, lo, m, a et cos. Montrer que le système admet trois positions d'équilibre qu'on déterminera à l'aide des données. 3mg 2a On choisit les caractéristiques du ressort : lo et k ; dans ces conditions déterminer a 3 les positions d’équilibre et préciser leur stabilité. Déterminer l’équation différentielle du second ordre vérifiée par (t). On donne a = 20 cm et g = 9,8 m/s2 Exercice 3. Amplificateur différentiel. Soustracteur pondéré de tensions. On supposera les amplificateurs opérationnels idéaux et en fonctionnement linéaire. On considère le montage suivant : 1. Montrer que ce dispositif qui est un amplificateur différentiel délivre à la sortie la tension : vs A v2 v1 . Exprimer le gain différentiel A en fonction du coefficient k sans dimension. On considère maintenant l’opérateur soustracteur pondéré, représenté ci-dessous. 2. Exprimer la tension de sortie vs en fonction des tensions d’entrée v1 , v2 et des coefficients k1 et k2 . 3. Quelle relation doit lier k1 et k2 pour obtenir un amplificateur différentiel dont on déterminera le gain différentiel en fonction de k1 . 4. Déterminer les résistances d’entrée de chacune des voies 1 et 2. Exercice 4. Réponse d’un circuit RLC à deux mailles à un échelon de tension. Dans le réseau représenté ci-dessous, le condensateur est déchargé à l’instant t = 0 où on ferme l’interrupteur K. 1. 2. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par i2 (t ) . Donner ensuite son expression numérique. L = 1 H, r = 100, R = 1000 , C = 10 F et E = 200 V. Déterminer la solution i2 (t ) .