Analyse de la concurrence Mme Berta TD oui Partie 1 : notions de

Analyse de la concurrence Mme Berta TD oui
Partie 1 : notions de concurrence en micro, W, boîte, lien nombre d'agents et concurrence
Partie 2 : théorie des jeux
CH 1 : Concurrence et nombre d'agents
L'idée de concurrence est associée à un grand nombre d'agents = atomicité.
En pratique c'est faux : deux agents pour un seul bien suffisent pour que la concurrence soit féroce.
Mathématiquement dans les modèles, on peut se retrouver dans le cadre de CP avec un seul O et un
seul D.
1) L'individualisme méthodologique
Grille d'analyse des phénomènes sociaux. Elle se fonde sur l'individu, son comportement et qui
cherche à expliquer les phénomènes sociaux, économiques et collectifs à partir de ces
comportements individuels.
Société n'est que l'agrégation des individus.
L'individu est considéré rationnel.
Deux agents : consommateurs producteurs,
en micro on part des comportements des consommateurs et des producteurs et on essaie d'expliquer
les agrégats collectifs, c'est l'agrégation de ces comportements qui vont permettre d'expliquer
l'essentiel des phénomènes économiques.
2) Théorie positive ou normative ?
Positivite = explicative, elle dit ce qui est.
Normative = prescriptive, ce qui doit être.
La micro est censée expliquée les comportements individuels pour en tirer des lois générales.
La micro : est ce que cet état est souhaitable et selon quels critères ? Comment organiser
efficacement la production, les échanges, le recours au marché est-il souhaitable?
Or pour répondre à ces questions la micro va privilégier un cadre particulier : CP car il
possède les propriétés d'efficacité qui en fait un cadre idéal vers lequel il faut tendre.
Cadre hypothétique donc la théorie devient normative!
3) Les concepts fondateurs.
A) les agents
-consommateur et producteurs : rationnels : rationalité instrumentale et illimitée, maximiser leur
satisfaction. Ils font des choix cohérents, transitifs.
Avec ces postulats on va pouvoir déterminer leurs D O de biens.
Courbes d'indifférences : représente les préférences.
Technique de production.
Les consommateurs ont des dotations initiales = contrainte budgétaire
!! FONDAMENTAUX DU MODELE, ILS NE VARIENT PAS !!
B) échanges et équilibre
L'échange est volontaire et mutuellement avantageux.
L'échange amène à une situation d'équilibre : il n'y a plus d'échange mutuellement avantageux
possible.
L'échange et l'équilibre ont lieu sur un marché, le problème est que le marché est rarement défini.
4) enjeux du modèle de CP
La micro en CP propose de montrer sous quelles conditions le marché et la concurrence constituent
un mode de coordination efficace d'actions individuelles indépendantes et à priori conflictuelles.
Le marché concurrentiel est efficace car il tend vers un optimum de pareto.
Préconisations économiques pour réduire l'Etat, laisser jouer librement le marché et instaurer une
forte concurrence
SECTION 1 : l'échange bilatéral
On peut imaginer que les agents échangent sans prix, TROC.
Pour qu'un échange se fasse il faut qu'on soit différents : pas les mêmes goùts, ou pas les mêmes
dotations.
Les échanges prennent fin quand il y a équilibre.
Quels accords, taux...
Edgeworth : la boîte
1.1 La boîte
Deux biens a et b, on suppose que les préférences sont standards.
Les biens sont substituables = TMS
Courbe décroissante, convexe.
préférence pour les mélanges
il n'abandonnera jms la dernière unité d'un bien.
BOITE :
Panier a : (6,20), TMSa = 3 ( pente, qté de bien 2 que le conso est prêt à donner pour avoir un
bien 1 tout en gardant la même utilité ).
C'est un taux limite
Panier b : (14,10) TMSb = 0.5
Il faut avoir des TMS différents pour avoir intérêt à échanger.
Qui donne quoi à qui ?
a prêt à céder 3bien 2 au MAX pour un bien 1
b prêt à céder ½ bien 2 contre un bien 1
Ils vont échanger entre ½ et 3
Donc la boite fait (20,30)
On pose les dotations initiales des agents, un seul point d'équilibre apparaît.
Etat réalisable. Chaque point est un partage des ressources.
On trace les eux courbes, il y a deux croisements des courbes mais un seul est le point
précédemment créé.
La zone des échanges se trouve dans la bulle entre les deux courbes.
Pareto supérieur
1.2 La courbe des contrats
On cherche à déterminer les équilibres : état où il n'y a plus d'intérêt à échanger.
Tant qu'il y a une bulle il n'y a pas d'équilibre car il existe encore des possibilité d'échanges
mutuellement avantageux.
En Q' l n'y a plus d'échange possible, toute fois il reste encore un ensemble d'échanges
mutuellement avantageux ce n'est pas un équilibre.
Pour atteindre l'équilibre il faut que le courbes d'indifférences soient tangentes, l'ensemble des ces
points de tangence forment la courbe des contrats, l'ensemble des optimas de Pareto, en revanche on
ne sait pas où les agents iront sur la courbe des contrats. L'échange bilatéral est indéterminé,
mathématiquement les pentes à ce point sont égales, les agents ont des TMS égaux
Le problème est le partage des gains d'utilité.
1.3 L'optimum de Pareto
A) Le critère de Pareto
économiste italien contemporain de W, il propose un critère de classement des allocations de
ressources entre les agents.
Définitions :
-une allocation est préférable ou supérieure au sens de Pareto si elle est préférée par tous les
agents avec une préférence au sens strict pour au moins un des agents. Quand on passe de Q à Q'
personne ne baisse en utilité et au moins un des agents préfère Q' à Q.
-une allocation est préférée au sens de Pareto si elle permet d'augmenter l'utilité d'au moins
un agent sans réduire celle d'un autre.
Critère d'efficacité !!
Si on part d'une situation Q0, toutes les autres allocations seront Pareto supérieures
on ne peut pas comparer les optimas de Pareto entre eux,
optimum de pareto :état tel qu'il n'y a plus d'allocation qui soit Pareto supérieur.
ce n'est pas un critère de justice, on ne peut pas redistribuer les richesses '' à la robin des bois'' et un
état TRES inégalitaire peut tout à fait être un optimum de Pareto
-il n'y a pas d'autre état préféré
-on ne peut plus augmenter l'utilité d'un agent sans baisser celle d'un autre
-il n'y a plus d'échanges mutuellement avantageux possibles.
-l'ensemble des points de tangence des courbes d'indifférences
-les agents ont tous le même TMS.
Section 2 : L'échange en concurrence parfaite
Historiquement, la première formulation de l'hypothèse de concurrence parfaite
vient des marginalistes et elle vient de l'idée que sur un marché parfait ou
encore sous l'effet d'une concurrence parfaite, il ne peut y avoir deux prix
différents pour un même bien.
Il y a une tendance à l'uniformisation des prix qui justifie selon les premiers
marginalistes que l'on suppose directement un prix unique par bien en tout point
du marché.
1. Définition de la concurrence parfaite
Dans les modèles mathématiques, la concurrence parfaite s'incarne dans deux
hypothèses :
Il existe un prix unique par bien connu de tous
Les agents considère ces prix comme donnés ( price-takers ou prenneurs de
prix ). Ils croient, pensent qu'ils n'ont pas d'influence sur les prix.
Cette définition suppose obligatoirement un agent fictif qui va afficher un prix
pour chaque bien ( commissaire priseur ou crieur de prix ).
Les quatre hypothèses de la concurrence ( atomicité ... ) correspondent au
contenu intuitif.
L'atomicité justifie le price-taker
L'homogénéité justifie le fait que quand je choisi d'acheter lebien 1 à un
producteur plutôt qu'à un autre.
La libre entrée et sortie justifie les profits.
L'information parfaite sur les prix justifie qu'ils sont connus de tous.
Ces hypothèses n'ont pas toujours de réalité dans les modèles. Elles servent à
donner un sens intuitif aux deux règles.
2. L'équilibre de concurrence parfaite
On se situe dans une approche d'équilibre de Walras. On se retrouve dans un
cadre d'interdépendance des marchés spécifiques que toutes modifications d'un
prix, à des effets sur toute les quantités offertes et demandées, sur tous les
biens, et ça par le biais de deux canaux :
Les effets de substitutions
Les effets de revenus
Le prix d'équilibre, c'est un vecteur par lequel on a égalité entre l'offre et
la demande de chaque bien.
Est-ce qu'il existe un vecteur de prix d'équilibre ? Sous quelles
conditions ?
Est-ce qu'il existe un processus d'ajustement des prix permettant de
converger vers l'équilibre ? La stabilité d'équilibre.
Ce processus de modification des prix confère la loi de l'offre et de a demande
( chez Walras ).
Il faut faire attention, il y a deux types d'adaptation.
Quand on fait varier les prix : les agents s'adaptent en fonction des prix sur
les quantités.
Les variations des quantités qui font bouger l'offre et la demande globale qui
vont faire bouger les prix d'équilibre.
3. Exercice du TD 1
Soit deux concommateurs A et B dont les préférences sont représentées par la
même fonction d'utilité :
U(q1,q2) = q1.q2³
Dotation à l'origine : qA0 = (3,2) ; qB0 = (4,2)
1. Ont-ils intérêt à échanger ? Représenter dans une boîte d'Edgeworth,
l'ensemble des échanges possibles et des équilibres possibles.
2. Interpréter.
TMS (Q) = Um1 / Um2 = q2 / 3q1 = TMS (q1,q2)
TMSA (3,2) = 2/9 et TMSB (4,2) = 2/12 = 1/6
Les TMS sont différents alors ils ont intérêt à échanger. Le taux d'échange est:
1/6 < TE < 2/9
Supposons désormais et ce jusque la fin de l'exercice que les deux
concommateurs sont en concurrence parfaite. Soit un vecteur de prix quelconque :
P = (p1,p2)
1. Donner le revenu de A au prix p1 et p2 quelconque et déterminer alors son
choix optimal en fonction des prix p1 et p2.
Le revenu est donné soit directement, soit on le trouve en cherchant la valeur
des dotations initiales.
RA = 3p1 + 2p2
Pour trouver le choix optimal, le consommateur maximise son utilité sous sa
contrainte budgétaire.
q2
3
4
2
2
On sature sa
contrainte
budgétaire
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