Rôle des lipides : non miscibles à l’eau (couche de gras sur l’eau de vaisselle !), ils forment
une séparation entre deux phases aqueuses. Présenter la nature bipolaire des lipides
membranaires, responsable de l’organisation en bicouche et de la séparation de 2 milieux
aqueux.
Intérêt : créer un milieu individualisé aux conditions internes contrôlées (composition, pH…).
Ainsi chaque cellule - contient une information génétique particulière
- est capable de réactions biochimiques particulières
Pour que les conditions soient effectivement contrôlées, il faut une protection contre les
fluctuations chimiques du milieu (la bicouche lipidique relativement imperméable assure en
partie cette protection), protection contre des pathogènes (barrière physique et site de
reconnaissance moléculaire, voir plus bas)
Evoquer éventuellement les problèmes de fluidité membranaire, qui varie en fonction du
type de lipide membranaire (et diminue en particulier avec une augmentation de la
concentration en cholestérol). Cela peut être illustré par des expériences de diffusion latérale
de marqueurs fluorescents (voir figures en fin de document).
2. LA FONCTION DE COMMUNICATION peut être appréhendée de deux points de vue :
o Echanges de substances avec le milieu : liés aux fonctions de nutrition, de
sécrétion…
passage de la membrane par endocytose/exocytose, par les plasmodesmes (i.e. ponts
cytoplasmiques chez les végétaux), par des protéines : canaux, transporteurs…
Ex. Assimilation du glucose par les cellules intestinales (voir figure en fin de document)
o Echanges d’informations : directs (passage « physique » d’un messager) ou
indirects (transduction d’un signal). Renvoyer au TD sur la communication entre les
cellules pour les détails.
Communication de cellule à cellule ou entre une cellule et son milieu.
Faire citer des exemples d’informations échangées. Quelles formes prennent-elles ?
Influx nerveux, fécondation : échanges ioniques (canaux à K+, Na+, Ca2+),
communication hormonale (stéroïdes rentrent dans la cellule, insuline reste en
surface…) [renvoyer au TD3]
Molécules de reconnaissance du soi, facteurs de pathogénicité : protéines et sucres
(glycolipides et glycoprotéines, voir les exposés de Glycobiologie)
(Ne pas rentrer en détail dans les mécanismes de transduction de signaux !). Certains de ces
aspects ont été traités dans le TD sur la communication intercellulaire.
MEMBRANES INTERNES ET EXTERNES : quelles similitudes ? quelles différences ?
Même fonction de séparation de deux milieux permettant une compartimentation des activités
(intérêt : contrôle indépendant des activités notamment par le contrôle des échanges) : c’est ce
qu’on appelle la compartimentation cellulaire.
Prendre l’exemple d’un organite connu (plaste ou mitochondrie) : localisation de réactions
biochimiques particulières. Le chloroplaste est particulièrement illustratif du fait des
nombreux espaces délimités : espaces aqueux (espace inter-membranaire, stroma, espace
intra-thylacoïdien), ou espaces membranaires (membranes externe, interne, du thylacoïde) qui