2003). La plupart des mouvements de flexion et d’extension des membres supérieurs et inférieurs se
complexifie dans la mesure où des rotations s’ajoutent aux mouvements qui produisent d’abord
seulement les changements de direction du mouvement (Prechtl, 1990).
Dès in-utéro, le mouvement axial d'enroulement sera au service de la relation main / tête (et plus
spécifiquement main / bouche), alors que le mouvement axial de déroulement sera au service de la
relation pied / tête (action de repousser, réflexe tonique postural engageant la CV.) La qualité de cette
motilité spontanée, principalement la qualité du « mouvement global » (general movement, GM)
reflète de manière précise l’état fonctionnel du système nerveux du fœtus et du nouveau-né (Prechtl,
1990 cité M Hadders-Algra , 2003). Les mouvements du fœtus sont nécessaires à la maturation neuro-
fonctionnelle de la motricité et participent au développement d'autres organes comme les poumons.
On sait de longue date que la fréquence et l'amplitude des mouvements actifs sont liées au bien-être
fœtal. (M Hadders-Algra , 2003).montrant par là dès la vie intra- utérine une interaction forte entre
affectivité et motricité et que ici encore la motricité du fœtus s’inscrit dans la chair du cerveau
Les comportements observés au cours de la vie intra-utérine comme la respiration, le bâillement
et d'autres ont un continuum avec ceux observés après la naissance et participent de la neurogénèse
anatomo-fonctionnelle (O Walusinski.) .
Tous les mouvements qu'un nouveau-né est capable d'exécuter ont été rodés au cours de vie
fœtale et perdurent toute l'existence (MJ Braun, 2003-2004). Ils sont déjà une affectivité vécue et
inscrite dans la chair de l’embryon comme dans celle de son cerveau en évolution.
b- Une conduite motrice primaire affectivement et développementalement nécessaire
Ainsi, l’enfant naît déjà avec une motricité réflexe archaïque
qu’il va perdre. Mais, Le bébé
est pourtant tout de suite, dès le moment même de sa naissance, orienté rudimentairement, et il
s’adapte avant même d’être complètement sorti du sein maternel (ibidem). Les actions du nouveau-né
humain, pendant le premier mois, consistent en stéréotypes – actions structurées adaptables, mais
implicites, inconscientes, involontaires, et non transcendables... quoique interruptibles. Les
gigotements sont axiaux, les mouvements corporels se manifestant aux articulations de l’épaule et de
la hanche, et non du coude, poignet, phalanges. Les mouvements sont globaux, rotatoires, non dirigés,
non individualisés.
On a dénombré plus de 70 réflexes archaïques Ex : réflexe de préhension où le nouveau-né serre un
doigt placé dans la paume de sa main. le réflexe de Moro : le réflexe de Moro est déclenché d'habitude
par un mouvement soudain de la tête vers l'arrière mais il peut aussi être activé par un changement
soudain de lumière, ou un bruit fort. L'enfant réagit en ouvrant les bras et en prenant une brusque
inspiration, puis il rapproche les bras l'un de l'autre comme s'il voulait attraper ou embrasser quelque
chose. le réflexe tonique labyrinthique (RTL), le bébé rentre la tête ou la renverse en arrière, fléchit ou
croise les bras, étend ou redresse les jambes, permet au bébé de tenir à plat ventre en relevant la tête. le
réflexe tonique symétrique du cou (RTSC) associe extension des bras et flexion des jambes au même
moment (source : http://www.primarymovement.org/fr/index.html; McPhillips M, Sheehy N, 2004)