
l’évolution future des taux d’intérêts à long terme. Keynes introduit le temps et 
par conséquent le risque. 
  Il existe une relation inverse entre la variation du taux d’intérêt à long terme 
et la variation du prix d’une obligation.  
  Exemple :  
  Période initiale TO : Emission d’obligation -> valeur facial 1000 euros ;  i=4% ; 
échéance 25 ans. -> Intérêt 40 euros par ans.  
  Période T1 : Nouvelle Emission d’obligations même si ce n’est pas la même 
entreprise -> valeur faciale 750 euros, i=3,50%, échéance 25 ans.  
  Dans les 2 cas, on pose que le niveau de risque est le même. Un investisseur qui 
se situe en T1 a le choix entre acheter des nouvelles obligations soit des 
obligations anciennes sur le marché secondaire. A quel prix achètera-t-il 
l’ancienne obligation ? 
  Soit Y le prix de l’obligation ancienne en T1, il faut que Y 3,5% = 40 euros d’où 
Y= (40x100) / 3,5 = 1148,86 euros. Comme ca dans les 2 cas, le rendement sera 
de 3,5%. En fait le prix de l’ancienne obligation va augmenter pour qu’il soit 
indifférent de choisir l’ancienne ou la nouvelle obligation.  
 Le taux d’intérêt a baissé alors le prix de l’obligation augmente 
  Resituons-nous en To. On anticipe que le taux d’intérêt va augmenter, on 
n’achète pas parce qu’on s’expose à une moins-value (un prix de revente inférieur 
au prix d’achat) qui risque d’être supérieur aux intérêts perçus par l’obligation. Il 
choisira d’acheter ces obligations s’il n’anticipe pas une hausse future du taux 
d’intérêt. Plus exactement il n’anticipe pas une hausse du taux d’intérêt telle que 
celle-ci provoquerait une moins value sur la valeur du titre supérieure aux 
intérêts auxquels donne droit l’achat de ce titre.  
  En To : Emission d’obligation valeur faciale = 1000 euros ; i =4% échéance 25ans 
  La moins value « tolérable » en T1 = 40 euros. Le prix minimum acceptable en T1 
= 1000 – 40 = 960.  
  On doit calculer i de T1 tel que 960xi%=40  i = 40,960 x 1/100 = 4,16667%  
  L’opérateur acceptera d’acheter si le titre qu’on lui propose s’il anticipe que le 
taux d’intérêt n’aura pas augmenter de 16,67 points de base.  
  Un investisseur qui anticipe une hausse du taux d’intérêt conservera son 
portefeuille financier sous forme monétaire. S’il possède des obligations il 
cherchera à les vendre avant que ces craintes de hausse du taux d’intérêt ne se 
soient matérialisées. En conséquence, le portefeuille financier de l’agent prendra 
uniquement la forme de monnaie.  
  On introduit ensuite 3 éléments supplémentaires : 
- Plus le taux d’intérêt initial est faible est plus la crainte de son 
augmentation future est fréquente.  
- Plus le taux d’intérêt initial est faible et plus la probabilité pour qu’il 
diminue est faible. En effet à un moment donné pour une conjoncture