Fiche de Lecture

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William Julius Wilson, When Work Disappears,The World of the New
Urban Poor, New York : Knopf, 1996.
Chapter 7 : Racial Antagonisms and Race-Based Social Policy
Les Etats-Unis (EU) sont un pays dans lequel se mélangent une multitude d’ethnies, de races
différentes, qui sont habituées à vivre sur le même territoire depuis des années. Cependant, les
relations entre les différentes ethnies ne sont pas toujours faciles, surtout au centre des
grandes agglomérations. En effet, la nouvelle pauvreté s’est emparée des ces quartiers au
centre des grandes villes, dans lesquels vivent maintenant le plus souvent ce qu’on nomme les
minorités, que représentent les afro-américains, les hispaniques et les asiatiques. Tandis que
les plus riches, principalement les blancs, quittent le cœur de la ville pour suivre l’économie et
une vie plus sécuritaire dans les banlieues, les minorités n’ayant pas la possibilité de se loger
en banlieue essayent de vivre dans un environnement pauvre, dans lequel le chômage est le
pire fléau. Les problèmes économiques sont donc une des raisons principales à cet
antagonisme racial. Il existe encore aujourd’hui beaucoup de problèmes raciaux aux EU entre
les minorités même si la ségrégation a diminué fortement. C’est pourquoi le gouvernement
essaye depuis des années de nouvelles politiques qui ont pour but d’aider ces minorités à
s’intégrer dans le marché économique du pays. C’est le cas de l’Affirmative Action (AA)
(discrimination positive). Cependant, ce n’est pas une tache de la plus grande facilité et
parfois, on remarque même que ces politiques créent des inégalités plus grandes au sein d’une
même minorité. Le plus gros problème à résoudre est de créer une politique égalitaire capable
d’aider les plus pauvres à trouver du travail et à s’intégrer dans la société. Sur quels critères
doit être basée cette politique pour que les plus démunis puissent en profiter ? Comment
améliorer l’AA basée en premier lieu sur la race et non sur la classe sociale ou le niveau des
revenus ? Comment créer une politique qui ne va pas engendrer encore des jalousies entre les
différentes ethnies.
Dans un premier temps, on peut remarquer qu’il existe vraiment un problème relationnel entre
les différentes races pour des raisons qui peuvent être culturelles mais surtout économiques.
Ensuite, sans dénigrer les politiques lancées par le gouvernement pour tenter d’intégrer les
minorités à l’économie du pays, on peut se poser la question de savoir comment les améliorer
pour qu’elles soient vraiment efficaces pour les plus démunis et non pour un faible
pourcentage de personnes appartenant à une minorité.
Si l’on peut définir les différences d’origines et de couleurs par le mot race, les EU sont un
pays ou beaucoup de différentes races vivent ensemble au sein du pays mais pas
nécessairement dans les mêmes quartiers. En effet, beaucoup de quartiers semblent être
réservé à une certaine catégorie de personne, souvent pauvre, mais aussi souvent issue de la
même minorité. Il existe aux EU différents types de problèmes raciaux entre les différentes
ethnies, entre les noirs et les blancs, mais aussi entres les différentes minorités qui partagent la
même pauvreté mais pas les mêmes valeurs. Il existe ce qu’on peut appeler une guerre des
pauvres. Des tensions et une certaine haine existe entre ces minorités.
Commençons par l’exemple des relations entre les blancs et les noirs. Comme le montre
facilement les médias, la ségrégation semble toujours exister envers les noirs aux EU, mais les
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médias insistent aussi sur l’existence d’un racisme des noirs envers les blancs. Ces sentiments
racistes sont vraiment très important et sont entretenus par différents actes tels que des crimes
raciaux et des incidents plutôt dramatiques. Par exemple, une personne blanche en train de
faire son jogging a été violée et battu en plein Central Park par des individus noirs et latinoaméricains. A l’inverse, un homme noir a été tué par une voiture en essayant d’échapper à un
groupe de blancs armés de battes. Ce racisme existe réellement et les médias continuent de
mettre en avant tous les faits divers en relation avec les problèmes raciaux dans ce pays aux
minorités multiples que sont les EU. De plus, les médias insistent aussi sur le fait que certains
délits sont majoritairement commis par les noirs comme les vols de voiture avec violence. Cet
exemple ou celui des touristes souvent agresser par ces minorités empoisonnent encore plus
les relations déjà conflictuelles entre les américains de race blanche et les afro-américains.
Certains problèmes peuvent être considérés comme des problèmes de valeurs différents ou
d’éducation. L’exemple des habitants des ghettos qui vont au cinéma et parlent ou réagissent
d’une certaine manière est souvent mal perçu par d’autres groupes sociaux. Cependant, on
peut remarquer que ces problèmes n’existent pas seulement entre les blancs et les minorités.
En effet, ils en existent aussi entres les différents minorités, et il est possible de constater que
certaines ont des idées bien arrêtées qui ne permettent pas une entente cordiale.
Dans les quartiers pauvres, la criminalité est très importante et les bandes rivales sont souvent
en guerre. Une animosité existe donc entre les latinos et les noirs et dans certains quartiers, les
rapports sont difficiles à entretenir et chacun rejette la faute sur l’autre. Pour beaucoup
d’hispano-américains, les noirs sont la cause de beaucoup de problèmes et plus précisément
celui de la violence. Certaines personnes déclarent que les noirs sont les uniques responsables
des crimes commis, et que ce sont des voleurs. Ces mêmes personnes n’osent pas remettre en
cause les gangs d’hispano-américains qui eux aussi engendrent la violence et la peur dans les
rues. Selon certains hispano-américains, il est impossible de vivre avec une minorité qui vole
et viole des gens appartenant à leur propre minorité. Ils ne sont pas respectables par les actes
qu’ils commettent. Une nuance à ses idées existe, certains noirs sont respectables : seulement
ceux qui travaillent et il n’y en a pas beaucoup. De plus, il existe une réelle concurrence entre
ces deux minorités qui sont très importante aux EU. En effet le nombre d’hispano-américains
ne cessent d’augmenter et ceux-ci veulent être représentés de la même manière que les afroaméricains, au niveau politique et dans les services publiques. D’autres exemples de
mauvaises ententes sont prouvés entre les noirs et les coréens.
Les noirs et les coréens ne semblent pas s’apprécier du tout et il est même possible de parler
de l’existence d’une certaine haine. Avant tout, les noirs considèrent que certains coréens sont
une menace pour leur économie et plus précisément les petits propriétaires de magasins dans
les quartiers. Les afro-américains ont lancé un boycott et que durant les émeutes raciales des
Los Angeles, ces magasins ont été des cibles de prédilections. Le langage et la différence de
culture est aussi source de conflit entre ces deux ethnies. Les coréens, par exemple,
entretiennent des clichés, des préjugés envers les noirs. En effet, ils sont très mal perçu par la
population coréenne. 78% pensent que les noirs sont paresseux et qu’ils ne vivent que par les
aides sociales qui leur sont attribuées. Toutes ces idées ne favorise pas la bonne entente entre
ces deux races. Les coréens se sentent supérieurs aux autres ethnies, mais il est possible de
constater que l’entent est plus cordiale avec les hispano-américains.
Même si les coréens pensent que les hispano-américains ne sont pas à leur hauteur, ils
considèrent cependant qu’ils sont mieux placés que les noirs sur l’échelle sociale. Les
relations sont plus amicales et par exemple, 80% des propriétaires de magasins coréens
embaucheraient un hispano-américain plutôt qu’un noir. Considérés comme immigrants par
les hispano-américains, les coréens sont un exemple à suivre car ils ont été capables de
s’intégrer dans l’économie. Il existe donc une réelle animosité entre les différentes races, qui
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créent des rapports conflictuels. La ville est synonyme de ces rapports car elles ne sont plus
aussi attractives qu’auparavant.
Le centre des grandes villes est donc abandonné par les américains qui peuvent se permettre
d’habiter en banlieue et de suivre l’économie qui elle aussi s’est déplacée. Les EU ont connu
et connaissent encore un exode des classes sociales les plus aisées en banlieue.
Majoritairement les blancs ont abandonné la ville pour fuir la pénurie d’emploi, et seul les
catégories touchant un salaire non élevé sont restés au centre des villes, dans les ghettos.
Malheureusement, les minorités sont principalement touchées par ce manque d’emploi et cette
dépression au niveau économique. Les minorités sont forcées de rester entre elles et il y a
beaucoup moins de mixité sociale, mais aussi raciale. De plus, on peut assister à une réduction
de l’attractivité des villes, dans lesquelles il y a un certain déficit des budgets, une réduction
des services de bases, une augmentation des taxes municipales, une baisse des infrastructures
pour les activités et les loisirs. Tout cela n’est pas propice à une vie correcte et un
épanouissement de l’individu. Prenons l’exemple de la restauration. Beaucoup de restaurants
qui étaient réservés à une certaine catégorie de personnes ont été obligé de fermer pour cause
de non fréquentation. Ces restaurants étaient reconnus et de très bonne qualité, mais dans ces
quartiers que l’on nomme ghettos, aucun habitant ne pouvait se payer le « luxe » de s’offrir un
repas. C’est pourquoi les restaurateurs ont mis la clef sous la porte, et sont partis se réinstaller
dans les banlieues où vit une clientèle plus aisée. Souvent, ces restaurants ont été remplacés
par des chaînes de restauration rapide qui ont pour but de s’adapter plus facilement à cette
clientèle pauvre, ce qui pourra engendrer des problèmes au niveau de la nutrition.
Les politiciens ont aussi compris qu’ils avaient beaucoup plus à gagner en menant leur
campagne en banlieue. En effet, il y a beaucoup plus de personnes qui votent dans les
banlieues américaines, et souvent ces votes sont en faveur des républicains. Les démocrates
ont plutôt leur électorat dans les grandes villes. Cependant, même si les politiciens sont moins
actifs au sein des villes, on peut tout de même remarquer qu’ils essayent d’instaurer certaines
politiques pour venir en aide à ses populations et combattre le chômage, la violence et la
pauvreté. L’économie est très importante pour relancer ces personnes sur le marché du travail
et certaines études ont prouvé que les tensions entre les races réapparaissent plus violemment
lors des périodes de récession économique. C’est pour cela qu’a été crée l’AA, pour venir en
aide au noirs-américains qui ont souvent été victime de discrimination. Cependant, l’AA n’a
pas non plus aidé toutes les classes sociales, et des efforts sont encore à fournir pour permettre
à tout ceux qui sont dans le besoin d’obtenir les aides nécessaires pour s’en sortir.
L’inégalité entre les ethnies existe, c’est pour cela qu’avant toute chose, la ségrégation, fléau
de la société américaine à une certaine époque, devait disparaître. Malgré l’avancement de la
déségrégation grâce au Civil Right Movement (CR), et aux leaders politiques afro-américains,
les différences se sont creusés aussi à l’intérieur d’une même minorité. Un fossé existe
réellement entre ceux qui ont pu profiter de l’AA et ceux qui sont resté dans l’ombre. Le CR
mouvement a prôné l’anti-discrimination pour améliorer la liberté individuelle. L’accès à
l’éducation, à l’emploi et à la politique étaient les buts principaux de cette politique. Elle
permettait à des personnes noires de pouvoir réaliser de plus longues études pour atteindre un
meilleur niveau d’éducation pour ensuite pouvoir viser des postes plus intéressants, offrant de
meilleurs salaires et donc une vie plus heureuse. Cette politique peut réussir et permettre à
certaines personnes de ne pas se sentir en marge de la société et d’accéder à des postes plus
importants. Cependant, l’AA a surtout pensé au début à assurer la représentation des minorités
dans l’emploi, l’éducation et les programmes publiques. Si cette politique a permis à quelques
uns d’obtenir des postes par rapport à leur race (et leur mérite aussi bien sur), elle n’a profité
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qu’a une mineure partie de cette minorité, c’est-à-dire les plus avantagés. On comprend que
ce n’est donc pas vraiment équitable et que beaucoup sont laissés de coté. En effet, les
individus les moins avantagés des minorités ne peuvent pas entrer en compétition avec les
individus les plus avantagés, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent pas concurrencer efficacement
dans un marcher ouvert. Cependant, pour vanter les mérites de l’AA, l’ancien directeur de la
commission des droits civils des EU explique que l’AA n’a pas seulement ouvert des portes
pour les emplois qualifiés de cadres, mais qu’elle a aussi aidé la création d’emploi dans
différents secteurs, ce qui a donné des opportunités pour des travailleurs moins avantagés par
leur position social. Depuis 1990, le minorités sont donc victimes des changements
économiques, du chômage, de la pauvreté concentrée. C’est pourquoi les race-based
programs ont aidé les noirs à atteindre des postes de managers, et de profiter de l’éducation
plus facilement qu’avant. Certains conservateurs ont voulu arrêter l’AA, mais quelques
libéraux ont argumenté sur le fait qu’il ne fallait pas stopper l’AA, mais la perfectionner en
basant les aides non par rapport à la race, mais par rapport à la position sociale ou les besoins.
En effet, idéalement, il ne faudrait pas que simplement des quotas soient mis en place pour
permettre l’accès de postes à certaines personnes avantagées, il faudrait inclure les minorités
les plus pauvres. Cependant, on a vu que ce qui pose beaucoup de problème est l’endroit dans
lequel vit les minorités.
Les ghettos sont des barrières pour l’emploi, la majorité des personnes vivant dans ces ghettos
ne peuvent pas se permettre de quitter le centre ville pour une vie plus tranquille en banlieue
et il est impossible de créer une restriction de mouvement pour les blancs qui veulent partir en
banlieue. Il est donc impossible d’obliger les gens à se mélanger pour vivre ensemble. Il serait
donc beaucoup plus facile d’aider les gens à déménager en banlieue, pour vivre dans des
habitions à loyer modéré, qui leur permettrait de pouvoir trouver plus facilement des emplois
mieux payés et de faire partie de la société active américaine. Des petites avancées ont été
faites à ce niveau .Comme le prouve une étude réalisé par deux étudiants, les familles qui ont
été relogé en banlieue ont eu plus de facilité à trouver un emploi ou à accéder à l’éducation.
En 1994, le gouvernement fédéral a crée le Gatreaux-type program, appelé « moving to
opportunity », 234 millions de dollars seront investi dans un projet de relogement pour 6200
familles des quartiers pauvres dans de meilleurs quartiers. On peut remarquer que l’AA a bien
fonctionné lorsque l’économie du pays était en bonne. C’est pourquoi le destin de ces aides
est en rapport avec l’économie du pays. En effet, ces politiques sont acceptées par la majeure
partie des américains, mais parfois, lorsque l’économie est en mauvaise posture, il existe un
sentiment de jalousie des américains blanc qui peuvent trouver que le gouvernement aide trop
les minorités noires. Tous les américains sont concernés par le manque d’emploi et certains ne
comprennent pas qu’une certaine race bénéficie de plus d’aide qu’une autre. C’est pour cela
que certains blancs sont contre certaines aides sociales attribuées aux pauvres des minorités.
Donc, une aide plutôt basée sur le niveau social est plus juste et plus bénéfique, même si on
doit donner plus d’importance aux minorités qui sont dans des situations plus difficiles. Les
race-targeted programms sont une bonne chose car elles sont fondé sur le mérite et les blancs
sont d’accord avec ce système. Les programmes qui ne prennent pas en compte la race sont
bien pris par les blancs, comme la santé, les reformes scolaires, les « job training ». Ceux-ci
pourront avoir des répercutions positives pour les minorités. Pour que tout redevienne dans
l’ordre et que chacun ait ses chances, il faut aussi prendre en compte les problèmes des classes
ouvrières et les classes moyennes et mettre en place des programmes d’intégrations pour
promouvoir les améliorations sociales et économiques de toutes les classes sociales. Le
chômage dans les centres villes est principalement dû aux changements économiques qui ont
affecté ses minorités, incapables de s’adapter à l’économie du pays par leur manque de
moyens.
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Commentaire :
Ce chapitre intitulé « Racial Antagonisms and Race-Based Social Policy » est un extrait d’un
livre écrit par William Julius Wilson : When work disappears
Ce texte plutôt passionnant évoque à merveille les problèmes de race aux EU qui sont
principalement causés, comme l’indique le titre du livre, par la disparition de l’emploi.
L’économie est vitale pour un pays développé et c’est quasiment elle qui est la cause de
beaucoup de problèmes. L’auteur de ce texte est vraiment doué car il a une bonne manière
d’expliquer les choses. Les problèmes de race et d’intégrations sont très importants aux EU
mais aussi dans d’autres pays. Le racisme a toujours existé et existera toujours, mais je trouve
que l’auteur a raison de montrer qu’il existe plusieurs formes de racisme et de problèmes. Ici,
l’économie est le problème principal. En effet, les gens qui vivent en centre ville n’ont rien.
Ils n’ont pas accès à l’éducation et à l’emploi à cause de la précarité dans laquelle ils vivent.
Ces gens sont majoritairement noirs, latino, ou asiatiques. Les blancs ont quitté les grandes
villes pour les banlieues et sont plus riches qu’eux. Ces populations sont cantonnées dans des
quartiers ou il n’y a aucune mixité sociale, et aucune mixité de population. Il y a des quartiers
de noirs, des quartiers de mexicains, des quartiers de coréens. Toutes ces minorités vivent
dans la même pauvreté mais ne s’entendent pas du tout. Il y a tellement peu d’emploi que
lorsqu’un noir en trouve un correct, d’autres personnes de sa minorités seront jaloux de celuici. Si un coréen tient un magasin, certains le considéreront comme un riche, et éprouveront un
sentiment de jalousie envers cet homme qui travaille souvent dur. Cette entente n’est pas
possible dans un monde sans emploi. Il existera toujours un sentiment envers les gens qui
gagnent plus d’argent, mais si déjà chacun gagnait de quoi vivre décemment, il y aurai moins
de problèmes. Wilson sait vraiment insister sur le fait que les politiques d’aides doivent être
bien rédigées pour que tout le monde en profite, et surtout les personnes qui sont dans le
besoin. Les minorités ont avant tout le monde besoin de ces politiques, mais si seulement les
plus avantagés à la base en profitent car il y a juste un quota à respecter, cela ne va pas
résoudre les inégalités, et encore moins les problèmes de race et de jalousie. Wilson est donc
très habile car sans dénigrer les politiques en cour pour améliorer l’intégration des minorités,
il insiste sur le fait que ces politiques doivent surtout se pencher sur le cas des gens qui sont
réellement dans le besoin. Je trouve ce texte intéressant car au niveau de l’animosité entre les
races, il résume bien les problèmes des EU. Il serait intéressant de faire un parallèle avec les
minorités qui peuplent les prisons américaines. Les gens qui sont dehors vivent dans des
ghettos entre minorités, et ils font de même en prison. En effet, il existe, comme à l’extérieur,
une sorte de guerre de gangs entre les minorités noires, hispano-américaines et les blanc
américains. Aucune mixité n’est possible et ce serait perçu comme une trahison de passer son
temps avec quelqu’un d’une autre minorité. Les seules relations possibles sont commerciales.
Même si les gens de différentes races ne s’entendent pas, ils sont obligés de faire des efforts
pour participer au commerce. En prison, il existe des relations entre des blancs et des hispanoaméricains pour le trafic de drogue, tandis que dehors, certains noirs font leur achats dans des
magasins coréens ou les produits sont a prix plus bas.
Il serait aussi intéressant avec plus de temps de comparer ces problèmes économiques et
raciaux avec d’autres pays, européens par exemple. En France, contrairement aux EU, les
minorités sont regroupés dans les banlieues et ne se considèrent pas comme habitants de la
ville la plus proche. Un habitant des banlieues parisiennes n’est pas considéré comme
parisien, contrairement à un Marseillais (les quartiers difficiles se trouvant dans la ville
même). En France, le problème du chômage est aussi très important et beaucoup de jeunes des
minorités accèdent difficilement à un emploi. Les problèmes sont souvent redondants,
l’économie, l’éducation. Même si les politiques et les façons de penser sont très différentes
entre les EU et la France, il faut bien se rendre compte, comme le dit Wilson, que les
problèmes viennent principalement des problèmes économiques et du manques d’emploi.
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Avec une économie qui fonctionne parfaitement, il est possible d’aider plus facilement les
plus démunis sans pour autant laisser pour compte les catégories moyennes. Il est donc
primordial de faire un maximum d’efforts au niveau politique pour créer des emplois et
relancer l’économie, car lorsque l’économie d’un pays fonctionne, la condition de ses
habitants s’améliore, même pour les plus démunis.
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