cuivre et argent

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Sarah Garçon
Brahim Zardoua
TP de Chimie Inorganique
Magistère PCM
TP IN5 : LES METAUX 2 : CUIVRE ET ARGENT
Objectif : Dans ce TP, nous allons étudiez les propriétés du cuivre métallique d’une
part, des ions en solution aqueuse d’autre part. Nous nous intéresserons ensuite à
l’argent en effectuant un dosage conductimétrique, ainsi qu’une expérience afin de
déterminer la formule d’un complexe argent ammoniac.
I – Le cuivre et ses ions
1. Elaboration du cuivre métal
1. Procédé hydrométalurgique : la lixiviation en tas
Schéma du dispositif
Observations et interprétations
Quand on recueille l’acide sulfurique dans l’erlenmeyer, après trois passages par le
minerai, on obtient une solution verte, due aux ions Cu2+ (bleu) et Fe3+ (jaune). Les
oxydes de fer et de cuivre ont réagit avec les ions H+ de l’acide sulfurique et se sont
dissous dans l’éluât :
CuO + 2H+  Cu2+ + H2O
Fe2(SO4)3 + 6H+  2Fe3+ + 3H+ + 3SO42On introduit ensuite dans l’erlenmeyer contenant la solution une plaque de fer
désétamée d’une masse m1=3,12g. On agite la solution doucement pendant une
heure environ.
Il se forme un dépôt de cuivre sur la plaque de fer.
Réaction d’oxydoréduction :
Cu2+ + Fe  Cu + Fe2+
2+
2+
E°(Fe /Fe) <E°(Cu /Cu) donc la réaction est spontanée.
On pèse la plaque m2=3,15g, puis on décolle le cuivre formé sur la surface de la
plaque de fer en la rinçant, on la pèse à nouveau m3=2,97g.
On a donc formé mCu= m2-m3=0,18g de cuivre, soit nCu = mCu/MCu = 0,12/63,546
 nCu = 2,833.10-3 mol de cuivre.
On a consommé mFe= m1-m3=0,15 g de fer, soit nFe = mFe/MFe = 0,10/55,845
 nFe = 2,686.10-3 mol de fer.
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Initialement, nous avons introduit nCu = mCuO/MCuO = 0,52/79,5454= 6,537.10-3 mol
Le rendement de la réaction est donc : 2,833.10-3/6,537.10-3 = 43,34%.
Le cuivre formé est impur, il peut contenir des minéraux ou métaux comme le fer, le
sulfate de cuivre, le sulfate de fer, l’oxyde de cuivre, le plomb. Il peut néanmoins être
purifié par électrolyse de raffinage.
2. Raffinage du cuivre par électrolyse à anode soluble
Schéma du dispositif
Le cuivre est utilisé pour la fabrication des conducteurs
électriques doit être pur à 99,99%. La purification des métaux
par électrolyse est possible grâce à l’emploi d’une anode soluble.
La solution électrolytique contient des ions cuivre II (Cu2+(aq)),
des ions sulfate SO42-(aq) et de l’acide sulfurique.
On dissous le sulfate de cuivre CuSO4 dans 50mL d'acide
sulfurique H2SO4. On chauffe la solution dans un bécher à 65°C,
puis on plonge deux électrodes cylindriques et fines de cuivre
dans la solution. On effectue une électrolyse en imposant une intensité d'environ 0,3
A pendant une heure sous chauffage.
On pèse les deux électrodes :
m1 = 6,69 g et m2 = 8,02 g
Observations :
On observe que l'une des deux électrodes s'affine, tandis que l'autre s'épaissie. Après
pesée des deux électrodes, on trouve : m1 = 7,02 g et m2 = 7,72 g
Interprétations :
L'épaississement de la plaque de cuivre d'un côté est du au dépôt d'une couche de
cuivre métal, c'est à dire qu'il y a eu réduction des ions Cu2+. Tandis que l'autre
plaque qui s'est affiné, s'est oxydée pour libérer les ions Cu2+. Le tableau suivant
illustre les résultats et les interprétations :
Electrode
Anode
Cathode
Transformation
Oxydation
Réduction
Borne
+
-
Demi équation
Cu(s)anode = Cu2+(aq) + 2eCu2+(aq) + 2e- = Cu(s)cathode
A la cathode, il y a formation de cuivre solide, la masse de la plaque m1 a bien
augmenté de 7,02-6,69 = 0,33  mformé = 0,33 g soit de cuivre formé.
A l’anode, il y a consommation de cuivre solide, la masse de la plaque m2 a bien
diminué de 8,02-7,72 = 0,30  mconsommé = 0,30 g de cuivre consommé.
Théoriquement, on aurait du former une masse de cuivre mth = MCu.ne-/2 =
MCu.Q/(2.e.Na) = MCu.I.t./(2.e.Na) = 0,31.(60.60).63,546/(2.6,02.1023.1,6.10-19) =
0,368  mth = 0,368 g.
Le rendement est donc 100. mformé/mth = 0,33/0,368 = 89,67%.
On a donc formé moins de cuivre que prévu, mais on en a consommé moins
également.
Cette méthode permet de purifier le cuivre, car les impuretés du cuivre consommé à
l’anode ne sont pas réduites à la cathode, donc le dépôt formé est plus pur que celui
consommé. Ces impuretés diminuent les propriétés mécaniques et électriques du
cuivre. Le cuivre obtenue est pur à 99,99%.
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2. Propriétés du cuivre métal
1. Propriétés optiques
Schéma du dispositif
Observations et interprétations
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2. Propriétés mécaniques : malléabilité
Observations et interprétation
Lorsqu’on plie un fil de cuivre, on constate que celui-ci est très malléable, ceci du à sa
structure cristallin cubique à faces centrées très régulière.
Si on le martèle, on introduit des défauts dans sa structure, et le cuivre est alors
moins malléable.
En le chauffant au rouge et en le laissant refroidir, il recristallise dans une structure
régulière et redevient donc malléable.
Le recuit permet donc la réutilisation d’un métal martelé, afin de lui donner une autre
forme. En le chauffant au rouge, on rend au cuivre sa malléabilité.
C’est la raison pour laquelle le cuivre est utilisé pour les tuyaux de plomberie sanitaire
: chauffé les tubes peuvent être cintrés à souhait.
3. Propriétés catalytiques : expérience de la lampe sans flamme
Schéma du dispositif
Observations
Lorsque l’on introduit le tortillon de cuivre froid, il ne se passe rien.
Lorsque l’on introduit le tortillon de cuivre chauffé au rouge, on observe des vapeurs
dans le ballon, et un précipité orange dans la première éprouvette initialement
solution jaune. La liqueur de Fehling reste bleue. On observe que le fil de cuivre reste
incandescent pendant longtemps, avec des variations d'intensité et de couleur, et
qu'une odeur de pomme verte se dégage de la réaction.
Interprétations
Lorsque l’on met le tortillon de cuivre chauffé au rouge, les vapeurs d’éthanol
réagissent avec le dioxygène présent dans la bouteille. Le cuivre incandescent sert de
catalyseur. L’éthanol est oxydé en aldéhyde selon la réaction :
La réaction est exothermique et libère donc de l’énergie, ce qui permet donc au cuivre
de rester rouge, d’où le nom de l’expérience de la lampe sans flamme.
On forme donc un aldéhyde : l’éthanal.
Le test à la 2,4-DNPH caractérise les aldéhydes et cétones. On mélange le
composé organique à tester avec de la 2,4-DNPH. Si un précipité jaune
orangé de 2,4-dinitrophénylhydrazone apparaît, le test est positif et le
composé organique est soit un aldéhyde, soit une cétone. Sinon, le test est
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négatif, et le composé organique n'est ni un aldéhyde, ni une cétone.
Dans notre expérience, le test étant positif, cela nous confirme la formation d’un
aldéhyde ou d’une cétone.
Le test à la liqueur de Fehling caractérise les aldéhydes. C’est un complexe basique
d’ion cuivrique par les ions tartrate. Les ions tartrate permettent de stabiliser les ions
cuivriques en milieu basique.
Au cours de la réaction, le cuivre oxyde l'aldéhyde pour donner un acide selon la
réaction d'oxydoréduction :
CH3CHO + 2Cu2+(aq) + 5HO-(aq) → CH3COO- + Cu2O(s) + 3H2O
La liqueur de Fehling initialement bleue (ions Cu2+) précipite en un dépôt Cu2O de
couleur rouge brique à chaud et cela uniquement en présence d'un composé qui
présente la fonction aldéhyde (tels les sucres).
Dans notre expérience, le test a la liqueur de Fehling n’a pas fonctionné. En effet, le
Cu2O n’a pas précipité, il est resté sous forme Cu2+(aq) et H2O. Notre solution bleue est
donc restée bleue. Malgré cela, nous savons que nous avons formé un aldéhyde.
La réaction de déshydrogénation de l’éthanol est thermodynamiquement possible.
½ O2 + CH3-CH2-OH  CH3-CHO + H2O
rH°1
½ O2 + H2  H2O
rH°2
rH°1 = rH°2 – D°(H-H) + fH°(CH3-CHO) - fH°(CH3-CH2-OH)
= rH°2 – D°(H-H) + D°(C=O) - D°(O-H) - D°(C -H) - D°(C-O)
= - 242 – 435 + 710 – 465 - 415 - 340
rH°1 = -1187 kJ.mol-1
rG°=rH° - TS° or ici S=0 car tout le système est gazeux (pas de variation du
désordre)
 rG°=rH° = -1187 kJ.mol-1 < 0
Donc la réaction est thermodynamiquement possible. Elle est catalysée par le cuivre
incandescent qui apporte l’énergie d’activation nécessaire.
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3. Propriétés des ions en solution aqueuse
1. Analyse qualitative
Observations et interprétations
Dans un tube à essai, on introduit 1mL de nitrate de cuivre Cu(NO3)2 à 0,1mol/L. Ce
composé en solution aqueuse se décompose en Cu2+ et NO3-.
Ensuite, on ajoute 10 gouttes de Na2CO3 à 0,2mol/L : On constate que dans la
solution de nitrate de cuivre initialement bleue claire se forme un précipité bleu ciel. Il
y a formation de carbonate de cuivre Cu(CO3) selon l'équation :
Cu2+ + CO32-  Cu(CO3)
Lorsqu'on ajoute à ce mélange 10 gouttes d'acide chlorhydrique HCl, la solution prend
une coloration bleu foncé (très vif). Le carbonate de cuivre a réagit avec les ions Clpour donner le dichlorure de cuivre Cu(Cl)2 selon l'équation :
Cu(CO3) + H+  Cu2+ + HCO3Après ajout de 3 gouttes d'hydroxyde de sodium NaOH à 1M, on observe cette fois-ci
la formation d'un précipité bleu foncé dans un solution bleue claire. Il s'agit
d'hydroxyde cuivre Cu(OH)2 obtenu après réaction de Cu(Cl)2 avec les ions OH- :
Cu2+ + 2OH-  Cu(OH)2
Le précipité se dissous après ajout de 15 gouttes de H2SO4, la solution est bleu claire,
ce qui caractérise la présence d’ions Cu2+ :
Cu(OH)2 + 2H+  Cu2+ + 2H2O
La solution devient verdâtre (couleur olive) lorsqu'on ajoute à ce mélange 5 gouttes
d'iodure de potassium KI. Il y a formation de I2 et d’un précipité CuI
2Cu2+ + 4I-  2CuI + I2
On ajoute ensuite 5 gouttes de thiosulfate de sodium Na2S2O3 à 1M, on observe la
formation d'une couche bleue foncée à la surface de la solution qui après agitation
devient grise. Equation :
I2 + 2 S2O32-  S4O62- + 2IOn ajoute 15 gouttes d'ammoniac NH3 à 3M à ce mélange, on observe la formation
d'une couche bleue foncée à la surface de la solution qui après agitation redevient
grise. Il se forme Cu(NH3) 42+ selon l’équation :
CuI + 4NH3  [Cu(NH3) 4]2++ IAprès ajout d'une goutte d'eau oxygénée H2O2, la solution grise se colore légèrement
en vert. Il se forme [Cu(OH)2] selon :
Cu(NH3) 42+ + H2O2  [Cu(OH)2] + 4 NH3
Enfin, on ajoute 5 gouttes de Na2S. On n'observe pas d'effet sur la couleur de la
solution. Elle reste grise verte. Il y a eu formation de CuS et Cu2S :
Cu2+ + S2-  CuS
2Cu2+ + S2-  Cu2S
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2. Propriétés d’oxydoréduction comparées de deux complexes de cuivre
Expérience 1
Schéma du dispositif
Observations
Interprétations
Expérience 2
Schéma du dispositif
Observations :
Interprétations :
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II – L’argent
1. Dosage conductimétrique d’ions halogénure
Schéma du dispositif
Observations et interprétations
On prélève 10mL de la solution KI + KCl et on ajoute 100mL d’eau distillée. La
solution à titrer est initialement incolore. On met la cellule de conductimétrie dans la
solution, et on agite avec un agitateur magnétique. On mesure la conductance en
fonction du volume de AgNO3 versé.
Dès la première goutte de solution titrante versée, on observe la coloration jaune de
la solution. De plus, la conductance a diminué. Cela signifie que la concentration en
ions de la solution diminue globalement selon la formule suivante :
 = I-[I-] + Cl-[Cl-] + Ag+[Ag+] + NO3-[NO3-] + K+[K+]
Au fur et à mesure que l’on verse le nitrate d’argent, on observe la coloration jaune
de la solution de plus en plus marquée, ce qui est du à la formation du précipité jaune
de AgI.
En effet, deux précipités sont susceptibles de se former : AgI et AgCl
Ag+ + I-  AgI
Ks1 = [Ag+][I-]
+
 [Ag ] = Ks1/[I-] = 10-15,8/9,09.10-4= 1,74.10-13 mol/L
+
Ag + Cl-  AgCl Ks2 = [Ag+][Cl-]
 [Ag+] = Ks2/[Cl-] = 10-9,2/9,09.10-4= 6,94.10-7 mol/L
Le précipité qui se forme en premier est celui qui nécessite moins d’ions Ag+ c’est
donc AgI. Dès que tous les ions I- auront réagit, les Ag+ réagiront avec les ions Clpour former AgCl. AgI commence à précipiter dès qu’on la première goutte de solution
titrante.
AgCl commence à précipiter quand [Ag+]= 6,94.10-7 mol. A ce moment là, on a [I-] =
Ks1/[Ag+] = 10-15,8/6,94.10-7 = 2,28.10-10 mol (presque nul); et [Cl-] qui diminue au
fur et à mesure que AgCl se forme.
Concentrations des halogénures :
[I-]0 = 0,01.10.10-3/110.10-3 = 9,09.10-4 mol.L-1 initialement
[I-] diminue au fur et à mesure que l’on ajoute le nitrate d’argent. [I-] = Ks1/[Ag+]
[Cl-]0 = 0,01.10.10-3/110.10-3 = 9,09.10-4 mol.L-1 initialement
nCl- est constant tant que AgI se forme, et diminue ensuite. Mais le volume augmente
quand on ajoute du nitrate d’argent, donc [Cl-] diminue légèrement dans une
première phase, et diminue plus fortement quand AgCl commence à se former.
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[Cl-]f = Ks2/[Ag+]
Après l’équivalence, [NO3] augmente (avec l’ajout de AgNO3) ; [Ag+] augmente car il
n’y a plus d’ions I- et Cl- disponibles; [Cl-] et [I-] reste constant (presque nul) ; [K+]
diminue légèrement (à cause de l’augmentation de volume). Etant donné les valeurs
des  presque similaire, globalement on a une augmentation de la conductance.




Initialement :  = I-[I-] + Cl-[Cl-] + K+[K+] = 0,270 mS
Avant l’équivalence :  = I-[I-] + Cl-[Cl-] + NO3-[NO3-] + K+[K+] < 0,270 mS
il y a une diminution de [I-] et [Cl-] du aux formation de AgI et AgCl, tous les [Ag+]
sont consommés
A l’équivalence :  = NO3-[NO3-] + K+[K+] = 0,248 mS (valeur la plus basse)
tous les [Ag+] [I-] et [Cl-] sont consommés (restent 10-9.2 et 10-15.8 de Cl- et I-)
Après l’équivalence :  = Ag+[Ag+] + NO3-[NO3-] + K+[K+]
[Ag+] et [NO3-] augmente donc la conductance augmente.
Ci-dessous, la courbe du dosage conductimétrique permettant de définir l’équivalence
à un volume de nitrate d’argent Veq = 2,0 mL environ. Soit nAg+ = 0,05.2.0.10-3
Conductance en fonction du volume de AgNO3
550
500
450
400
350
300
250
V(AgNO3) en mL
200
0
1
2
3
4
5
6
7
8
Le nitrate et les halogénures d'argent (bromure, chlorure et iodure d'argent)
noircissent après exposition à la lumière : ils sont employés dans les émulsions pour
les plaques, le film et le papier photographiques. Leurs sels sont solubles dans le
thiosulfate de sodium, composé utilisé dans le procédé de fixation photographique.
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2. Détermination de la formule du complexe argent-ammoniac
Schéma du dispositif
Observations
Interprétations
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III –Conclusion
Ce TP nous a permis de découvrir l’azote et le soufre, deux éléments qui peuvent
particulièrement être toxique pour l’homme, mais surtout pour la planète (eau,
animaux).
Les dioxydes d'azote peuvent augmenter la vulnérabilité aux affections virales, ils
irritent les poumons et provoquent bronchites et pneumonies.
Les monoxydes d'azote sont à la base de la formation du phénomène des pluies
acides et de l'ozone troposphérique.
Les oxydes de soufre irritent les poumons. Le dioxyde de soufre peut provoquer des
infirmités chez l'homme. Le trioxyde de soufre provoque des pluies acides, dont le pH
qui est de l'ordre de 4 peut atteindre 2. Les arbres sont particulièrement sensibles aux
pluies acides. Leurs feuilles ou leurs aiguilles tombent prématurément, leurs racines
deviennent clairsemées, leur croissance est ralentie et, la plupart du temps, ils
finissent par mourir. Les pluies acides acidifient les lacs ce qui engendre une
disparition peu à peu de la faune et la flore : les poissons meurent ou ne se
reproduisent plus.
Ce TP a permis de nous rendre compte des dangers de certains produits comme les
engrais, qui sont malheureusement trop massivement utilisés.
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