INTRODUCTION
L'eau est devenue une marchandise. On la vend, on l'achète, on l'échange.
Si bien que les marchés financiers qualifient désormais ce bien commun... d'«or bleu»!
De l'or qui, pour beaucoup, représente l'opportunité à ne pas manquer et promet d'être au 21e siècle
ce qu'était le pétrole au 20e: le bien précieux déterminant la richesse des nations.
Tandis qu'une minorité parie sur les potentialités de profit de la ressource, le manque d’accès à l’eau
potable et à l’assainissement reste la première cause de mortalité sur terre. Alors que la population
mondiale augmente et que les besoins de l'agriculture et de l'industrie s'intensifient, les réserves
d'eau douce s'amenuisent.
Le développement, l'entretien et la «technologisation» des infrastructures de l'eau demandent des
investissements colossaux que les états déjà endettés peinent à assumer. Pour beaucoup, la solution
se trouve auprès des capitaux privés. Quels risques comporte une telle délégation du public au
privé?
Les citoyens et les pouvoirs publics ont-ils capitulé face aux grands industriels de l'eau?
LECTURE ET ELEMENTS DE DISCUSSION
p.4
L'eau peut-elle être considérée comme une marchandise ?
Qu'est-ce qu'un bien commun ?
p.5
Que s'est-il passé en Inde avec Coca-Cola? Est-ce normal ?
Pourquoi l'eau est plus chère en Argentine ?
Ces deux cas seraient-il possible en Belgique ?
p.6
Pourquoi parle-t-on de spéculation sur l'eau ?
L'eau a-t-elle un coût ?
p.7
Combien coûte un litre d'eau en Belgique ?
L'eau doit-elle être gérer par les pouvoirs publics ou confiés à des entreprises privées ?