Montage n° 4 - V2
Illustration du principe d'un instrument d'optique choisi parmi les suivants :
microscope, lunette astronomique, télescope, téléobjectif.
Introduction
Dès le 12ème siècle, on fabriquait des verres correcteurs. A la fin du 16ème siècle, Giovanni
Baptista della Porta publia un ouvrage d’optique dans lequel on trouve tous les éléments
théoriques pour fabriquer une lunette astronomique. Un artisan italien construisit vers 1590 la
première lunette qui sera reproduite par des hollandais. Galilée en possède une. Il l’appelle le
télescope hollandais et présente le 25/08/1609 au public, sa lunette, ce qui fut un véritable
succès. Inventés au début du XVIIème siècle, la lunette et les autres premiers instruments
d’optique ont permis de révolutionner nos connaissances en permettant l’observation de
l’infiniment petit (microscopes) et de l’infiniment grand (lunette, lunette astronomique,
télescope…)
. J’ai choisi dans ce montage, d’illustrer le principe de la lunette astronomique.
I. Présentation d’une lunette astronomique
A l’aide d’une vrai lunette.
Constituée d’un objectif de grande dimension (grande distance focale)
d’un oculaire de petite dimension (petite distance focale)
Elle est utilisée pour l’observation des astres, donc d’un objet à l’infini. Pour un confort
d’observation (ne pas accommoder), l’image sera aussi rejetée à l’infini. Le dispositif est donc
afocal. (foyer image de l’objectif = foyer objet de l’oculaire).
L’image obtenue est inversée, ce qui n’est pas un problème en soit, puisque les astres
observés sont de symétrie circulaire.
II. Modélisation
II.1 Construction de l’objet à l’infini
La lunette permet d’observer les astres, donc des objets situés à l’infini. Donc pour modéliser cela, il faut construire
un objet à l’infini. Avec une lentille de focale f’0=300 mm
Placer l’objet (quadrillage) dans le plan focal objet de la lentille (par autocollimation
en direct : il
faut donc un miroir). On lit f’0 sur le banc.
II.2 Construction de l’œil fictif
On réalise maintenant le récepteur, c’est à dire l’œil fictif. On modélise le système cristallin-
rétine avec une lentille L3 (f’3=200 mm) qui représente le cristallin, et un écran qui représente la
rétine. L’écran doit être placé dans le plan focal image de la lentille. On déplace L3 pour avoir
une image nette sur l’écran. Et on lit f’3. On solidarise L3 et écran.
On rappelle que l’image est située à l’infini pour éviter à l’œil d’avoir à accommoder.
II.3 Modélisation de la lunette astronomique
Avant toute chose, il faut déterminer les distances focales f’1 et f’2 des 2 lentilles convergentes
qui constituent la lunette, pour définir la distance qu’il faut mettre entre ces 2 lentilles pour
obtenir un système afocal (en théorie, d= f’1+ f’2).
Ne pas mettre les sous-paragraphes au tableau. (uniquement pour me faire penser à l’ordre dans lequel faire les
choses)
II.3.1 Détermination de f’1 (objectif)
Sur un 2ème banc (source de lumière, objet, lentille). Par autocollimation. Lentille de 400 mm.
II.3.2 On place L1 sur le 1er banc optique
N’importe où sur le banc.
II.3.3 Détermination de f’2 (oculaire)
Sur un 2ème banc (source de lumière, objet, lentille). Par autocollimation. Lentille de 150 mm.
1608 : microscope de Jansen
1609 lunette terrestre de Galilée (objectif=lentille convergente + oculaire=lentille divergente)
1611 lunette astronomique (2 lentilles convergentes)
1670 : télescope de Newton (miroir sphérique + lentille convergente)
Faire les autres mesures de focale en préparation. 1 seule en direct. L’erreur sera une erreur statistique.