II détermination de quelques caractéristiques
1) grossissement.
On mesure la taille de l’objet sur la rétine de l’œil expérimental, sans lunette astronomique.
On mesure la taille de l’objet sur la rétine de l’œil expérimental, avec lunette astronomique.
Le grossissement est le rapport des deux. On le comparera à la valeur théorique qui est le
rapport des focales de la lunette. On n’oubliera pas de calculer les incertitudes.
2) cercle oculaire.
Le cercle oculaire constitue la section la plus étroite du faisceau qui sort de la lunette : c’est
en plaçant la pupille de l’œil dans le plan du cercle oculaire que l’œil recevra le plus de
lumière. Pour une bonne lunette, le cercle oculaire est plus petit que le diamètre de la pupille,
ce qui permet à toute la lumière de pénétrer dans l’œil.
Le cercle oculaire est l’image de l’objectif donné par l’oculaire.
3) collecteur de lumière
La lunette astronomique est avant tout un collecteur de lumière. On va le vérifier
expérimentalement avec un lux mètre. On mesure le flux de lumière avant la lunette et le flux
au niveau du cercle oculaire. On constate que le flux est plus important en sortie.
Théoriquement la lunette permet un gain .G2. Avec la transparence et G le grossissement.
III Diaphragmes
Diaphragme d’ouverture
On place un diaphragme à iris devant l’objectif. On constate que si on le ferme on modifie
l’éclairement de l’image mais pas le champ. D’où l’intérêt d’avoir un objectif de très grande
ouverture.
Diaphragme de champ.
On place un diaphragme contre l’oculaire. Si on réduit le diaphragme, la luminosité ne change
pas, mais le champ diminue.
Champ de contour.
On remarque sur l’image une partie central éclairé uniformément (champ de pleine lumière) et
l’éclairement diminue progressivement sur la périphérie, c’est le champ de contour.
On place un diaphragme au niveau de l’image intermédiaire et on supprime ainsi ce champ de
contour. Ce diaphragme devient le diaphragme de champ.
A la place du diaphragme on peut aussi placer une lentille convergente de grand diamètre de
focale identique à l’oculaire. on a alors un verre de champ. Cette lentille augmente le champ.
Elle constitue généralement la première lentille de l’oculaire qui est en réalité un doublet.
Cette lentille ne modifie pas le grossissement.
Conclusion :
Lunette de Galilée avec une lentille divergente.