
Ainsi certaines anomalies très rares conduisent à une réversion sexuelle, donc à une inadéquation entre sexe
génétique et sexe phénotypique.
# doc 4 p 272 :Sur le chromosome Y, le gène SRY est activé et donne naissance à la protéine TDF, signal
du développement des gonades en testicules : c’est l’acquisition du sexe gonadique mâle.
RQ : le mécanisme est en fait plus complexe ,d’autres gènes architectes sont impliqués dans une suite
d’évènements induisant la détermination du sexe.
La protéine SRY constitue le facteur de détermination testiculaire : TDF
La détermination en mâle est irréversible.
En l’absence de TDF (testis determinating factor) les gonades de l’embryon deviennent des ovaires.
La présence d’un chromosome Y complet, produit un phénotype masculin. Ce gonosome est l’un des
plus petits chromosomes humains. Il ne possède pas d’homologue.
2) Le rôle du testicule dans la différenciation.
Un testicule est caractérisé par la présence de spermatogonies, localisées dans des cordons sexuels, les futurs
tubes séminifères.
CORRECTION : le rôle du testicule dans la mise en place du sexe phénotypique mâle
On cherche à démontrer qu’il existe une influence du testicule sur la différentiation sexuelle.
Doc1 :
Lors de grossesse gémellaire avec un jumeau mâle et un jumeau femelle, on observe chez cette dernière des
caractères sexuels femelles peu développés et des organes mâles comme les vésicules séminales.
Etant donné que des liaisons sanguines (anastomoses) se forment pendant la grossesse, le chercheur Lillie
pense qu’une hormone testiculaire produite par le jumeau mâle serait responsable de cette réversion
sexuelle.
A l’aide des Doc 2 et 3 :
Les expériences de castrations de Jost, in utéro, ablation alors que l’appareil urogénital est encore
indifférencié, montrent que pour un mâle, l’appareil génital se développe en femelle. Pour un embryon
femelle cela ne modifie pas la différentiation.
Le testicule par une sécrétion hormonale impose donc le sexe mâle à l’appareil génital.
En revanche la féminisation intervient que les ovaires soient présents ou non.
Si la différentiation en mâle est initié elle se poursuit avec ou sans testicule.
Dans la deuxième expérience, Jost démontre que la testostérone du testicule est masculinisante mais
n’inhibe pas les canaux de Müller, donc les testicules stimulent localement (chaque testicule de son coté)
unilatéralement le développement des canaux de Wolff et masculinise les autres parties de l’appareil
génital.et font disparaître les canaux de Muller mais pas avec la testostérone
Le Doc 4 permet de comprendre qu’il existe une hormone l’AMH hormone anti–müllérienne.
Le testicule joue donc bien un rôle dans la mise en place du phénotype mâle, grâce entre autre à la
testostérone et à l’AMH.
III) Les modifications pubertaires
1) L’acquisition de la fonctionnalité de l’appareil génital
# Doc 1 et 2 p 276 :
Chez les garçons et les filles la puberté s’échelonne sur une période de d’environ 6 ans et se termine par
l’entrée en fonction de l’appareil génital et l’acquisition de la faculté de se reproduire.
On retrouve dans les deux sexes les mêmes étapes :
- développement des caractères sexuels primaires : maturation des gonades.
-apparition des caractères sexuels secondaires
- changement du rythme de croissance