UE.2.9.S5
12.09.11
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symptômes sont absents. Il s’agit alors de dépistage individuel ou diagnostic précoce.
Signes fonctionnels tardifs
Troubles mictionnels chroniques, récents (< 6 mois), progressifs
Complications :
Rétention chronique ou aiguë d'urine
Infection urinaire
Hématurie
Douleurs osseuses surtout lombaires
Compression pelvienne avec thrombophlébites ou lymphoedème
Altération de l’état général
Le diagnostic repose sur:
Le toucher rectal
Au début asymétrie de taille, de consistance, de limites de la prostate
A un stade plus avancé: prostate dure, irrégulière, pierreuse
Le taux sérique de PSA (Prostate Specific Antigen)
Il s'agit d'une enzyme sécrétée par les acini prostatiques, responsable notamment de la
liquéfaction du sperme.
Son taux sanguin normal est inférieur à 1,5 ou 4 ng/ml selon la technique utilisée et sa demi-vie
est de 48 heures.
Il s'agit d'un marqueur spécifique de la prostate, mais il ne permet pas le diagnostic exact d'une
pathologie prostatique : il est élevé dans l'adénome, la prostatite, le cancer mais également après
toucher rectal (de manière non significative), cystoscopie, mise en place d’une sonde à demeure,
intervention sur la prostate. Il est utile dans le diagnostic précoce en combinaison avec le toucher
rectal, le couple TR + PSA ayant une rentabilité maximale.
Afin d'augmenter la sensibilité de ce test, il a été proposé d'utiliser :
le PSA ajusté à l'âge du patient
la cinétique d'évolution du PSA (PSA vélocité) : 0.75 ng/ml/an
le PSA rapporté au volume prostatique (PSA densité) : 1 ng/ml/10 cc vol.
le PSA libre (non lié aux protéines porteuses) et le rapport PSA libre / PSA total (si PSA total compris entre 4 et 10
ng/ml : <5%: signe un cancer, >30%: HBP).
Risque de cancer de la prostate en fonction du TR et du PSA