thérapies innovantes. Grâce à une modification législative, l’innovation sera accessible aux patients
touchés 2 mois plus tôt qu’actuellement.
Si des études ont été faites à un autre niveau, international par exemple, et que les garanties
nécessaires pour la sécurité existent, le travail ne devra pas être effectué à nouveau. Cela doit raccourcir
la commercialisation d'un nouveau médicament.
La facture des médicaments pour les patients baisse aussi : le secteur public et l’industrie élaborent
ensemble une série de mesures structurelles en 2015 afin de rendre ces médicaments (originaux et
génériques) 24 millions moins chers pour le patient. Ce montant augmente annuellement; en 2018, les
patients épargneront déjà presque 60 millions sur leurs médicaments.
La ministre De Block poursuit aussi sa concertation au niveau européen afin de parvenir à une approche
commune, notamment pour les médicaments orphelins. Si différents pays négocient ensemble par
rapport à un médicament orphelin, ils peuvent obtenir de meilleures conditions pour les patients.
Croissance et innovation
Le secteur public a créé une situation budgétaire stable, prévisible et solide, au sein de laquelle le
secteur pharmaceutique peut mieux planifier sa recherche et son développement.
Maggie De Block : « Notre pays continue ainsi à développer de nouveaux médicaments dans l’intérêt des
patients. »
Un groupe de travail va se pencher sur le prix d’achat des médicaments. Ce prix doit être aussi
transparent que possible et prendre en compte tant les investissements dans la recherche que le coût
de production.
Il est essentiel que la Belgique puisse rester le chef de file européen en matière d’essais cliniques. Il
devient plus facile de trouver des patients, en simplifiant les procédures et par exemple en couplant les
registres où la vie privée des patients est respectée au maximum.
On examinera également sous quelles conditions des chercheurs, publics et privés, peuvent avoir accès
aux données totalement anonymes concernant l’utilisation des médicaments et des soins de santé. Une
information correcte à propos de l’évolution du nombre de patients diabétiques peut par exemple
encourager une entreprise pharmaceutique à investir dans de nouveaux médicaments.
Déontologie
Le secteur pharmaceutique est l'un des secteurs les plus réglementés au monde, et à côté de la
législation du secteur public, l’industrie possède également ses propres règles. Dans le pacte d’avenir, le
secteur public et l'industrie vont encore franchir une étape supplémentaire et convenir entre autres de
mesures concernant:
- Intérêt du patient. Les entreprises pharmaceutiques doivent agir dans l’intérêt du patient. Le
patient doit pouvoir bénéficier du meilleur traitement possible.
- Obligation de transparence. Les entreprises pharmaceutiques feront preuve d’un maximum de
transparence dans leurs relations avec les travailleurs du secteur de la santé et leurs
organisations. Cela signifie par exemple qu’elles publieront tous les dons aux organisations de
patients. Tous les « transferts de valeurs », en argent ou en nature ou de quelque autre manière
que ce soit, sont concernés par cette obligation de transparence. Cette obligation concernent
aussi les marchandises louées, les services ou le personnel mis à disposition.
- Plateforme. Les données concernées par l’obligation de transparence seront publiées sur la
plateforme be.transparent.be.