Chapitre 1 : La régulation des flux commerciaux :
du GATT à l’OMC
Introduction
Le développement des échanges commerciaux n’est pas un développement linéaire. L’histoire
économique est marquée par de nombreux va et vient. Elle à oscillée entre périodes de
protectionnisme (non échange) et périodes de libre échanges. En particulier la révolution des
communications qui est la nouveauté de la fin du 20 ème siècle et du début du 21eme avec le
développement des nouvelles technologies de communication. D’après les textes, à l’époque
de l’empire romain, le temps moyen pour qu’une information passe de Rome à Alexandrie,
était d’une heure par km. Au 18 ème siècle, il faut 4 jours pour qu’une lettre traverse
l’Angleterre. A partir de 1865, c’est câblé, c'est-à-dire que l’information passe de Londres à
Bombay, en 24h.
Conformément à la théorie des avantages comparatifs, on va observer un phénomène de
spécialisation, en particulier, l’Angleterre va se spécialiser dans l’industrie textile, alors que
l’Inde va se spécialiser dans le coton ainsi que dans l’indigo. A l’issue de cette innovation,
l’Inde importe le tissus de Grande Bretagne. Sous l’effet de ce libre échange, l’écart des
richesses entre un indien et un anglais est de cinq fois, de 1820 à 1913. Beaucoup de pays se
protégent du libre échange pour conserver leurs industries nationales et donc protéger leurs
marché intérieur.
Il faut analyser les conditions de libre échange. Il y a un lien entre la mondialisation des
échanges et la montée des inégalités dans les économies entre travailleurs qualifiés et
travailleurs non qualifiés. Ceci entraîne donc la délocalisation des emplois.
Il peut sembler difficile de comprendre ce phénomène quand on sait que l’essentiel des pays
du nord commercent entre eux. On note d’ailleurs que les échanges prioritaires sont effectués
au sein de la Triade (Japon, Etats-Unis, France).
Les échanges portent a 80 % sur les produits agricoles et industriels et a 20 % sur les services.
Or, à l’heure actuel, 80% de l’emploi se trouve dans les services, par conséquent, on a du mal
à voir comment le libre échange pourrai avoir un effet aussi destructeur sur les emplois
qualifiés même s’il convient de noté qu’à l’heure actuelle les 2/3 de la production industrielle
française sont exportées, alors qu’au début du siècle, les chiffres correspondant étaient de 23
%.
I. Interdépendance et bénéfices des échanges, l’apport de
l’analyse économique
Même si la notion de libre échange reste un sujet de polémique entre les économistes, il y a un
point sur lequel tous les économistes sont unanimes, c’est le principe des avantages
comparatifs. Smith, le premier, en 1776, analysa le commerce et l’interdépendance des
nations dans son ouvrage intitulé de la richesse des nations, parut en 1776. Il explique que les
pays doivent faire se que tout chef de famille sait déjà depuis longtemps, c’est que chacun à
intérêt à consacrer tout son temps à son propre métier pour lequel il a un avantage par rapport
à son voisin puis, il achètera avec une partie de ses revenus tiré de la vente de son travail ce