Partie 1 : Les cadres institutionnels et la
gouvernance de l’économie mondiale.
Introduction
Les institutions internationale globales en opposition avec les institutions régionales, ne
concernent qu’un groupe de pays. Ces pays ont des institutions universelles capable de
concerner toute la planète.
Bien public : on ne peut pas exclure quelqu’un de l’utilisation d’un bien public. C’est la non
rivalité.
Instance au niveau international de l’utilisation des biens publiques :
Santé (OMS)
Paix (ONU (globale) et OTAN (régionale)
Patrimoine culturel (UNESCO (global), Union européenne (régionale)
Stabilité financière et monétaire (FMI (globale), UEM (union économique
monétaire (régionale), banque mondiale)
Respect des droits sociaux et des droit du travail (BIT (global))
Cadre juridique stable pour les échanges commerciaux (OMC) plus récente, 1995
Si la création des institution globale est très tardive, on note depuis 1944 la mise en place de
nombreuses institutions régionales (l’ALENA (accord de libre échange nord américain),
ASEA (association du sud est asiatique)…)
On note souvent que l’émergence de nombreuses institutions régionales. Loin de favoriser la
création de l’instance globale, souvent cela entérine les conflits entre les groupes, cela durcit
les positions et rend difficile la création d’une instance globale. Cette idée a été défendue par
Churchill à la sortie de la guerre de 1944, pour éviter les séparations entre Est et Ouest.
L’environnement ne bénéficie toujours pas d’une institution internationale globale. On a plus
de 500 traités qui couvrent différentes conventions, classées autour de 4 conventions majeures
convention autour de la biodiversité (Washington 1973)
Convention sur le déchet chimique et produits dangereux
Convention sur la protection des espaces terrestres (désertification)
Convention sur l’atmosphère et changements climatiques (couche d’ozone) 1985
=> protocole de Kyoto
Ces 500 traités donnent un cadre juridique très fragmenté, très disparate, qui s’appuie sur des
instances ou des cours à jugement différents et il est difficile d’appliquer ces traités, car c’est
très complexe. Il faudrait donc une organisation mondiale pour gérer tous ces textes.
4 conventions ont pour origine la conférence de Stockholm en 1992, à l’initiative de
l’UNESCO. Cette conférence adopte le principe de convention et de groupe de travail
d’experts pour préparer ces conventions. Le rapport de la commission de Brundtland en 1987
pose la définition du développement durable. C’est le développement qui atteint les objectif
du présent sans compromettre la capacité des générations futures à atteindre les leurs.
Chapitre 1 : La régulation des flux commerciaux :
du GATT à l’OMC
Introduction
Le développement des échanges commerciaux n’est pas un développement linéaire. L’histoire
économique est marquée par de nombreux va et vient. Elle à oscillée entre périodes de
protectionnisme (non échange) et périodes de libre échanges. En particulier la révolution des
communications qui est la nouveauté de la fin du 20 ème siècle et du début du 21eme avec le
développement des nouvelles technologies de communication. D’après les textes, à l’époque
de l’empire romain, le temps moyen pour qu’une information passe de Rome à Alexandrie,
était d’une heure par km. Au 18 ème siècle, il faut 4 jours pour qu’une lettre traverse
l’Angleterre. A partir de 1865, c’est câblé, c'est-à-dire que l’information passe de Londres à
Bombay, en 24h.
Conformément à la théorie des avantages comparatifs, on va observer un phénomène de
spécialisation, en particulier, l’Angleterre va se spécialiser dans l’industrie textile, alors que
l’Inde va se spécialiser dans le coton ainsi que dans l’indigo. A l’issue de cette innovation,
l’Inde importe le tissus de Grande Bretagne. Sous l’effet de ce libre échange, l’écart des
richesses entre un indien et un anglais est de cinq fois, de 1820 à 1913. Beaucoup de pays se
protégent du libre échange pour conserver leurs industries nationales et donc protéger leurs
marché intérieur.
Il faut analyser les conditions de libre échange. Il y a un lien entre la mondialisation des
échanges et la montée des inégalités dans les économies entre travailleurs qualifiés et
travailleurs non qualifiés. Ceci entraîne donc la délocalisation des emplois.
Il peut sembler difficile de comprendre ce phénomène quand on sait que l’essentiel des pays
du nord commercent entre eux. On note d’ailleurs que les échanges prioritaires sont effectués
au sein de la Triade (Japon, Etats-Unis, France).
Les échanges portent a 80 % sur les produits agricoles et industriels et a 20 % sur les services.
Or, à l’heure actuel, 80% de l’emploi se trouve dans les services, par conséquent, on a du mal
à voir comment le libre échange pourrai avoir un effet aussi destructeur sur les emplois
qualifiés même s’il convient de noté qu’à l’heure actuelle les 2/3 de la production industrielle
française sont exportées, alors qu’au début du siècle, les chiffres correspondant étaient de 23
%.
I. Interdépendance et bénéfices des échanges, l’apport de
l’analyse économique
Même si la notion de libre échange reste un sujet de polémique entre les économistes, il y a un
point sur lequel tous les économistes sont unanimes, c’est le principe des avantages
comparatifs. Smith, le premier, en 1776, analysa le commerce et l’interdépendance des
nations dans son ouvrage intitulé de la richesse des nations, parut en 1776. Il explique que les
pays doivent faire se que tout chef de famille sait déjà depuis longtemps, c’est que chacun à
intérêt à consacrer tout son temps à son propre métier pour lequel il a un avantage par rapport
à son voisin puis, il achètera avec une partie de ses revenus tiré de la vente de son travail ce
dont il a besoin, ce qui lui manque chez ses voisins. En d’autres termes on est parfois
cordonniers, ou boulanger, mais rarement les deux à la fois. C’est le principe de
spécialisation. Ricardo, à la suite de Smith, écrit en 1817, son livre : principe de l’économie
politique et de la taxation. Il y développe le principe de l avantage comparatif tel que nous le
concevons encore aujourd’hui.
A. Le gains à l’échanges
Economie extrêmement simplifiée ou ne vive que deux agents : un éleveur et un agriculteur.
Chacun dispose de 40 heures par semaine et peuvent choisir librement leurs activités. Ils
peuvent soient faire de l’élevage, soient de la culture, soient faire les deux. .
Quantité d’heure de travail nécessaire à la production d’une livre de :
Viande
Pomme de terre
Agriculteur
20h
10h
Eleveur
1h
8h
L’éleveur dispose d’un avantage absolu dans la production de deux types de biens, car il met
moins de temps que l’agriculteur. Il peut donc produire à un coût inférieur les deux types de
biens.
1. A l’autarcie
Construction des domaines des possibles
Agriculteur
Viande
2
Frontière des possibilités de production
4 Pommes de terre
Eleveur
Viande
40
Frontière des possibilités de production
5 Pommes de terre
Donc l’éleveur propose à l’agriculteur de se spécialiser et d’échanger une partie de leurs
production :
Agriculteur
Production
Consommation
Gain
0 viande
3
+ 2
4 pomme de terre
3
+ 1
Eleveur
Production
Consommation
Gain
24 viande
21
+ 1
2 pomme de terre
3
+ 1/2
Les deux sont gagnant. Notre éleveur a intérêt à échanger avec l’agriculteur. Le gain à
l’échange est une expansion du domaine des possible. En se spécialisant, nos deux individus
ont augmentés le surplus total de l’économie, la taille du gâteau à se partager est plus
importante, et on peut toujours trouver une règle d’échange qui partage le surplus de façon à
se que les deux y gagnent et donc les deux échangent.
Comment la spécialisation peut augmenter le surplus ?
Pour l’éleveur, il faut 8 heures pour produire une unité de pomme de terre. Pendant ces 8
heures, il aurait pu produire 8 unités de viande. Le coût d’opportunité de production d’une
unité de pomme de terre correspond à 8 unités de viande.
Pour l’agriculteur, le coût d’opportunité à produire une unité de pomme de terre n’est qu’une
demie unité de viande. En d’autre terme, le cout d’opportunité à produire les pomme de terre
est plus faible chez l’agriculteur que chez l’éleveur.
Il vaut donc mieux que l’agriculteur produise les pommes de terre et que l’éleveur produise de
la viande compte tenu du nombre d’heures disponibles.
On dit que le producteur qui dispose du coût d’opportunité le plus faible à produire un bien
dispose d’un avantage comparatif dans la production de ce bien. L’économie gagne en
efficacité, si chacun se spécialise selon son avantage comparatif.
Dans cet exemple, ils ne sont que deux à échanger. Mais la réalité est plus complexe car dans
l’échange international, lorsque deux pays échangent, il y a des millions d’individus dans
chacun des pays, qui ont des intérêts divergeant, et en particulier les théories du commerce
international montre que si son pays dans l’ensemble, gagne dans l’échange, à l’intérieur du
pays, il se peut qu’il y ai des perdants et des gagnants.
B. Commerce international et distribution des gains des
échanges.
1. A l’autarcie
Prix
Offre
---------
A
P*------------------------- E
B
--------- Demande
Q* Quantités
Le consommateur est prêt à payer un bien à un prix P, or le prix P est inférieur au prix du
marché. On a donc un surplus.
A l’équilibre, la somme du surplus du consommateur et du surplus du producteur est
maximale.
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