La réalisation du développement dans la région de la méditerranée, passe aussi par l’inclusion du
continent africain, qui doit être une priorité. Il n y a aucun doute qu’une vision commune pour un
espace méditerranéen sera générateur d’emplois et de richesses pour nos pays respectifs et pour
la region.
D’autre part la protection de l’environnement, la promotion du tourisme, des échanges culturels,
ainsi que la croissance des secteurs de l’énergie, de l’éducation et des sciences sont autant de
défis qu’il convient de relever pour réaliser et stimuler le développement dans la région
méditerranéenne.
Dans un monde interdépendant, aucun pays ne peut faire cavalier seul et être prospère. Nous ne
pouvons plus croitre et se developper sans un dialogue constant et une volonté de "dégager des
compromis", des plans d’action et des strategies communes.
Au nom des chefs d’entreprises libanais, nous appelons à plus de cohésion et de responsabilité
partagées entre les pays de la méditerranée tous bords confondus.
Les principaux défis à relever par les pays de la région pour la période à venir devront être de se
focaliser sur les dossiers stratégiques fédérateurs tels que l’énergie, l’agriculture, l’eau,
l’environnement, la santé, la finance et l’infrastructure.
Pour atteindre nos objectifs méditerranéens communs, au nom des chefs d’entreprises libanais, je
propose à nos partenaires euro-méditerranéens le plan d’actions ci-dessous :
- Mettre en place d’une banque méditerranéenne d’investissement qui aura pour mission de
répondre aux besoins de financement des PME méditerranéennes, de stimuler
l’investissement, et de créer plus de richesse dans la région.
- Créer des projets euro-méditerranéens intégrés qui favoriseraient la mobilité des
personnes au sein de cette zone, l’échange du savoir, d’expertise, de compétences et de
technologie entre les pays méditerranéens.
- Encourager la création de pôles de compétitivité et de recherche euro-méditerranéens,
notamment dans les secteurs porteurs et à forte employabilité (TIC, services, efficacité
énergétique…) et à mettre en place un réseau euro-méditerranéen de formation
professionnelle et de reconnaissance des compétences et diplômes.
- Mettre en place un système d’enseignement supérieur commun, consolider le réseautage
des universités et développer un marché d’emplois intégré dans la zone.
- Créer un cadre institutionnel commun garantissant la liberté de circulation des biens, des
capitaux, des services et des personnes au sein de l’espace euroméditerranéen chargé de
suivre le processus de développement de la Méditerranée et d’évaluer l’efficacité des
mesures qui seront prises pour favoriser l’intégration des pays de la zone.
- Créer un fonds méditerranéen visant à financer les projets d’infrastructure, de transport,
d’énergies renouvelables en plus de l’élaboration d’une politique commune de sécurité
alimentaire et de développement rural.