Bloc opératoire
Le grand bloc est toujours hors service. Les travaux de réfection sont en cours (toit ok, carrelage en attente).
Nouveaux scialytiques installés, nouveaux lavabos (non raccordés), 3 autoclaves de stérilisation (donation
Maasstad 2012 ?, 1 seul est encore opérationnel), climatiseurs, circuit O2 et électricité à vérifier,…
Deux salles d’opération, adjacentes aux urgences, servent encore de manière provisoire…depuis 2009.
L’activité chirurgicale y reste limitée (60-80 interventions par mois, urgences comprises).
Le matériel d’anesthésie est rare et limite hors d’usage. N’est en général utilisée (en ventilation manuelle ou
spontanée) que la plus vieille table d’anesthésie, vaporisateur halothane, sans chaux sodée, avec de nombreuses
fuites. Un seul monitoring (ECG, TA non invasive, pulse oximètre) est partagé entre les deux salles d’opérations
et les USI. Les manipulations indélicates et transports fréquents auront bientôt raison de lui…
Des discussions tenues avec les anesthésistes ressortent
Un besoin criant d’investissement en matériel de base pour permettre la réalisation d’anesthésie
générale (circuit manuel/spontané, vaporisateur halothane-isoflurane, chaux sodée, respirateur simple).
Du matériel disposable spécifique est difficile à trouver (sondes trachéales pédiatriques par exemple).
Les drogues sont achetées par les patients, avec une grande variabilité -inopportune.
Un usage régulier (et satisfaisant) de la rachianesthésie (aiguilles 22-24 G)
Absence de réalisation de blocs nerveux périphériques. Pas de stimulateur nerveux. Pourtant, les deux
nouveaux anesthésistes connaissent ces techniques.
Cathéters périduraux placés dans de rares indications, bolus postopératoires intermittents.
Difficultés majeures dans la prise en charge des patients pédiatriques, surtout les plus petits. Du
matériel inadapté, un manque de formation, et une prise en charge postopératoire insuffisante
concourent à une mortalité importante.
Soins intensifs adultes
Le service est bien tenu, propre et rangé. A ce titre, il mérita le diplôme d’excellence du meilleur service de
l’hôpital en 2013.
Le personnel est présent au chevet des patients (AVC, sepsis, choc hémorragique,…).
De nombreux appareils biomédicaux sont présents dans le service, mais aucun n’est utilisé :
2 Respirateurs Siemens (dont un semble fonctionner)
1 Respirateur Drager Evita (fonctionne mais manque un piège à eau)
1 analyseur de gaz sanguins (disposables périmés)
Monitorings ECG-TA-oximètre à de nombreux postes, mais non connectés aux patients.
Pousse-seringues
Une défectuosité des appareils est systématiquement invoquée pour justifier leur non utilisation. Mais la raison
exacte de panne est rarement connue, et non répertoriée. Un local rassemble de nombreux appareils hors
d’usage. Le service de maintenance ne semble pas donner satisfaction, ni pour le diagnostic ni pour la réparation
de ces appareils. Au-delà de ces problèmes techniques, il semble que le personnel ne soit pas habitué ni confiant
à l’usage des monitorings et des respirateurs, n’accordant que des soins de base aux patients (perfusion
périphérique, oxygène).
L’infrastructure se détériore progressivement. De nombreuses prises électriques, d’alimentation en oxygène ou
d’air comprimé ne sont plus fonctionnelles limitant encore l’utilisation des appareils du service.