immuno-inflammatoires.
Résultats précédents
1) La concentration d'adalimumab mesurées après l'initiation du traitement dans la
polyarthrite rhumatoïde sont prédictifs de l'apparition d'anticorps anti-drogue et des résultats
cliniques (Pouw M, Ternant D, manuscrit).
2) Dans la polyarthrite rhumatoïde, les patients recevant l'adalimumab, un anticorps
monoclonal anti-TNF, la concentration cible d'adalimumab pour atteindre une faible
d'activité de la maladie, dépend de l'activité de la maladie évaluée avant le traitement
(Ducourau E, Annals Rheum Diseases, 2014).
3) Le rituximab, un anticorps monoclonal anti-CD20, diminue le nombre de lymphocytes T
CD4 + circulant dans la polyarthrite rhumatoïde, en relation avec la réponse clinique (Mélet J,
Arthritis & Rheumatol, 2013). Ce phénomène a également été observé après des cycles
répétés (M Lavielle, manuscrit) suggérant que la sensibilité de cette sous-population de
cellules T au rituximab pourrait être un marqueur cellulaire pertinent de l'efficacité de ce
traitement.
Plan de travail
La thèse sera constituée des travaux suivants:
1) Modélisation de la relation entre les concentrations de l'adalimumab et détection
d'anticorps anti adalimumab (Coll, Sanquin, Amsterdam). Grâce à une analyse
pharmacocinétique et PK-PD, un modèle prédictif de détection ADA permettra de définir la
concentration seuil à l’echelon individuel de la concentration de l'adalimumab à l'initiation du
traitement, qui soit prédictive de la détection de l'ADA et de la réponse au traitement
(marqueurs de l'inflammation et activité clinique de la maladie).
2) Modélisation des relations entre les biomarqueurs de la réponse à l'adalimumab dans la
polyarthrite rhumatoïde (coll, Inserm U966, Tours, E et de l'Inserm U905 Piver Rouen T
Lequerré). Une relation entre la concentration d'adalimumab et d'activité de la maladie existe.
Des marqueurs candidats (cellulaire, transcriptomiques, protéines de l'inflammation) seront
testées dans le modèle afin de prédire la réponse clinique et ajuster la posologie.
3) Modélisation de l'effet du rituximab sur les sous-populations lymphocytaires dans la
polyarthrite rhumatoïde (collaboration équipe 1B CNRS 7292, G Thibault, Tours et le CNRS
5535, M Hahne, Montpellier). Etant donné les relations temporelles entre les cellules B, les
cellules T CD4 + et activité de la maladie, nous faisons l’hypothèse que le système
correspond à un palindrome. Un système quantitatif visera à définir un dosage individuel
prévu dans ce cadre.