
Mycologie. 
Cours d’Inès Masmoudi. DCEM1 2010-2011. 
o Patients infectés par le VIH (cryptococcose : maladie classante). 
o Patients soumis à des traitements immunodépresseurs. 
o Mais cryptococcose beaucoup plus rare que pneumocystose. 
4. Physiopathologie 
- Mode de contamination : 
o Inhalation de la levure +++. 
o Pénètre les alvéoles pulmonaires. 
o Inoculation directe après traumatisme cutané (plus rare, manifestations cliniques 
différentes dont on parlera après). 
o Pas de transmission interhumaine +++. 
- Quiescence dans les macrophages alvéolaires. 
- Multiplication du champignon : 
o Si immunodépression +++. 
o Dissémination sanguine, franchissement de la barrière hémato-encéphalique. 
- Facteurs prédisposant : 
o Déficit immunité à médiation cellulaire +++. 
o Patients infectés par le VIH avec lymphocytes CD4+ < 200/mm3. 
o Patients soumis à des traitements immunodépresseurs. 
o Diabète pour le cas des cryptococcoses cutanées. 
5. Diagnostic clinique 
Classées en ordre de fréquence ci-dessous 
- Méningo-encéphalite torpide chez un patient immunodéprimé : 
o Céphalée, fièvre modérée +++. 
o Vertiges, crise convulsive, paralysie d’un N. crânien, déficit moteur. 
o Début insidieux +++ (plusieurs semaines). 
o Mortalité globale 25% (hypertension intracrânienne ou dissémination viscérale). 
- Pneumopathie : 
o Signes non spécifiques (toux, expectorations, fièvre modérée). 
o Asymptomatique (bilan de méningo-encéphalite). 
o Radiographie pulmonaire : syndrome alvéolo-interstitiel bilatéral (non spécifique). 
- Lésions cutanées : 
o Dissémination hématogène (10%) : papules indolores ombiliquées ou ulcérées, sans 
adénopathies satellites, visage et mains +++. 
o Inoculation directe : lésion unique, aspect de panaris. 
- Autres localisations : 
o Rénale +++ (VIH +). 
o Osseuse. 
o Hépatique. 
6. Diagnostic paraclinique (++QE) 
- LCR (après TDM) : 
o Recherche d’antigènes solubles.