L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S6 UE2 – Pr J KHATER - Physiologie du système endocrinien
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- Ces récepteurs intracellulaires peuvent être des protéines du cytosol ou ils peuvent
être des récepteurs intranucléaires. Quand le complexe hormone-récepteur est formé,
il se lie à l’ADN pour induire une synthèse protéique.
- Les récepteurs membranaires se divisent en deux catégories :
o Les récepteurs couplés aux protéines G (R7TM).
o Les récepteurs couplés à des enzymes ne possédant qu’un seul domaine
membranaire. C’est le cas de deux hormones importantes :
o L’insuline.
o L’hormone de croissance.
Cas particulier : l’hormone pénètre dans le tissu cible par endocytose après s’être lié à
un récepteur (endocytose du complexe hormone-récepteur).
5.2 Effets biologiques
- Les effets biologiques des hormones sont des effets qui permettent le contrôle du
métabolisme par :
o Des actions de régulation de synthèse d’enzyme.
o Des modifications de configuration d’enzyme.
o Des modifications de quantité disponible de substrat.
- Il existe des régulations de synthèse des récepteurs par la concentration
d’hormone. Par exemple quand la concentration d’insuline augmente, le nombre de
récepteurs diminue (autorégulation par feed-back).
- Il y a la possibilité de modulé les récepteurs d’une hormone par une autre hormone.
Par exemple T3 augmente le nombre de récepteurs à l’adrénaline sur le cœur.
6 La sécrétion hormonale
6.1 Décours temporel
- L’hormone n’est généralement pas sécrété de manière continue, mais par des
bouffées plus ou moins fréquentes. De ce fait la concentration plasmatique des
hormones n’est pas stable, encore moins contrôlée de manière homéostatiques.
- En plus de ça les bouffées de sécrétions n’ont pas la même amplitude : on peut voir
des pics de sécrétion. Il y a des variations cycliques de ces taux. Exemple de
l’hormone de croissance sécrétée avec un grand pic en début de sommeil.
6.2 Contrôle
- Il existe différents contrôle de la sécrétion qui s’intègre (soit dans le sens de
stimulation, soit dans le sens d’inhibition) :
o Ceux contrôlés par le système nerveux.
o Ceux contrôlés par d’autres hormones.
- Les sécrétions contrôlées par le système nerveux correspondent par exemple à celle
de la médullosurrénale contrôlée par le système orthosympathique.
- L’hypothalamus intervient également il correspond au « cerveau endocrinien ».