l'avantage d'avoir une taille de clusters plus petite que le système FAT16, mais il ne peut pas gérer
de disques inférieurs à 512Mo et n'est réellement intéressant que pour les disques de plus de 2Go.
Mais certains utilitaires écrits pour des disques en FAT16 peuvent ne pas fonctionner en FAT32 . A
notre époque, Windows XP gère les disques selon le protocole NTFS, les clusters sont plus
grands mais la taille maximale des fichiers et des disques est quasiment illimitée.
Le second point à considérer est la fragmentation des fichiers. En effet, l'expérience montre que l'on
enregistre beaucoup de fichiers sur un disque de façon plus ou moins temporaire (consciemment ou
inconsciemment) et que simultanément on va effacer aussi très souvent des fichiers (tout aussi
consciemment et inconsciemment). Lors de l'emploi de nombreux logiciels il y a en effet très
souvent création de fichiers temporaires par ledit logiciel et suppression desdits fichiers temporaires
en fin de session normale. Si en outre pendant cette session vous enregistrez un ou plusieurs
fichiers, vous pouvez imaginer que le système d'exploitation ignore vos intentions et qu'il va donc
gérer vos enregistrements selon une procédure forcément arbitraire.
En pratique il va enregistrer tout fichier dans les zones vides du disque, mais comme il ne peut
présumer lorsque vous écrivez un texte par exemple quelle sera sa taille finale, et donc lui réserver
un espace ad hoc, il se borne à utiliser le premier espace libre ayant une taille supérieure à votre
fichier dans son état actuel. Et s'il n'en trouve plus il va couper votre fichier en tranches de taille
correspondant aux tailles des zones libres jusqu'à avoir tout enregistré. Cette procédure se traduit
bien sûr au bout de quelques temps par une fragmentation excessive de tout votre espace disque, et
par une perte de surface non négligeable puisque un morceau de fichier utilise automatiquement un
nombre entier de clusters, mais ne les remplit pas toujours complètement. La conséquence première
est que lors d'une relecture de votre fichie,r le temps d'accès va être augmenté (d'autant plus que le
fichier sera fragmenté en de nombreux morceaux). Ce qui se traduit par une perte de productivité
non négligeable d'une part, et un vieillissement accru de la mécanique du disque d'autre part, avec
donc un risque de scratchage prématuré.
Que faire pour limiter au mieux ces inconvénients. On dispose d'un procédé pour gérer
intelligemment un disque: la défragmentation.
Il est bon de procéder à un examen hebdomadaire de son disque avec l'utilitaire adéquat dont la
fonction est de vérifier qu'il n'y a pas d'anomalies dans les enregistrements Un incident qui se
produit fréquemment et qui remplit lentement mais sûrement votre disque est le plantage d'un
logiciel . Dans ce cas on est contraint de faire un RESET, et tous les fichiers temporaires créés sur
le disque sont alors perdus (ouverts mais non fermés normalement, leur taille ne correspond pas à ce
qui a été enregistré dans la FAT) et donc non relisibles, mais la place qu'ils occupaient sur le disque
reste inaccessible. Seul scandisk va permettre de récupérer ces morceaux de fichier perdus en les
enregistrant dans des fichiers *.dsk qu'il vous reviendra d'essayer ensuite d'identifier ou au contraire
d'effacer normalement.
Après avoir laissé scandisk (outil vérification du disque) récupérer les bouts de fichiers perdus et
réparer les anomalies de FAT, il convient de passer à l'optimisation avec l'outil de défragmentation.
Il faut défragmenter au moins une fois par mois complètement.
Les cartes graphiques modernes sont chargées d'accélérer l'affichage en faisant les calculs à la
place du microprocesseur.
C'est le RAMDAC (random access memory digital analog converter) qui convertit l'image
codée en numérique en un signal analogique exploité par l'écran.
Adaptateur graphique
L'adaptateur graphique possède deux fonctions distinctes : textes et graphiques. Les caractères sont
affichés selon un réseau figé de points alors qu'en mode graphique c'est libre. Pour afficher un
caractère il suffit d'envoyer un code au chip contrôleur d'écran et c'est le générateur de caractères
qui a la tâche de convertir ce code en un ensemble de pixels affichés par le contrôleur sur l'écran,
tandis que la ram vidéo se contente de sauvegarder le code du caractère. En mode graphique la ram
vidéo est lue directement et c'est le CPU qui vient écrire directement dans la ram vidéo.
Inversement il arrive que le CPU lise la ram vidéo pour identifier un caractère affiché en un certain
point de l'écran par exemple. De plus le CPU peut relire la RAM vidéo et sauvegarder son contenu