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II.1 RAPPORT SCIENTIFIQUE
Les processus dans la croûte et le manteau
Accrétion océanique
Personnel impliqué: Claire Bassoullet, Hervé Bellon, Mathieu Benoît, Marcel Bohn, Martial
Caroff, Jo Cotten, Laure Dosso, Jérôme Dyment, Jean Francheteau, Pascal
Gente, Jean Goslin, Christophe Hémond, Thierry Juteau, Marcia Maia, Alain
Piqué, Jean-Claude Phillipet, Jean-Yves Royer, Pascal Tarits, Chantal
Tisseau, Jean-Louis Thirot
Doctorants: Angelina Blais (en cours), Sébastien Gac, Erwan Garel, Naphsica
Grammatica, Gilles Jacovetti, Esthèle Maina (en cours), Morgane Ravilly,
Remy Thibaud, Yvan Vlastelic
Post-doctorants : Anil Chaubey, Veronika Varfalvy
Collaborations : IPGP, LSCE Gif, Univ. Paris 6, Univ. Rennes 1, OMP Toulouse, IRD,
DROGM Ifremer, Geol. Survey of Iran, Energie et Mines Oman, Univ. Laval
(Québec), Univ. Tokyo, Inst. Ocean. Goa, SIO, WHOI, Lamont.
Structure profonde des dorsales et du manteau océanique
La structure sismique du manteau supérieur sous les centres d'expansion
Les modèles tomographiques globaux ou régionaux du manteau supérieur, même les plus
récents, possèdent une résolution horizontale, quelques centaines de kilomètres pour les
modèles régionaux à 1000-2000 km pour les modèles globaux, très insuffisante pour pouvoir
être confrontés aux résultats des synthèses structurales à l’échelle d’un ou plusieurs segments
d’accrétion. Par exemple, aucun de ces modèles ne permet de préciser la structure thermique
des 200 premiers kilomètres du manteau sous les domaines axiaux des centres d'expansion
actifs ou de préciser la géométrie des têtes de panaches lorsque ceux-ci interagissent avec les
dorsales (ainsi, plusieurs panaches de dimensions horizontales réduites existent-ils au nord
des Açores ou s'agit-il d'un seul panache dont les manifestations en surface dépendent des
hétérogénéités de la lithosphère (Benoit et al., soumis 2002)? Pour tenter de répondre à ce
type de questions, des modèles d'anomalies de vitesses sismiques d'ondes P pour le manteau
supérieur sous la région axiale des dorsales, possédant une résolution suffisante, sont
indispensables.
Nos travaux pour obtenir un premier modèle de ce type, (par inversion des anomalies de
temps de trajet des ondes de volume, engendrées par les séismes se produisant à l’axe, et
enregistrées par des stations distantes) ont débuté en 2001. Le chantier choisi pour ces
premiers travaux est le bombement des Açores au sens large. Une technique nouvelle de
pointé des ondes P utilisant la transformée en ondelettes a été développée et validée sur un
nombre très restreint de trajets (Kielius, 2000, DEA). Le travail, débuté au cours de l'année
2001, est en cours et se poursuivra au cours de l’hiver 2002-2003 : la méthode utilisée
nécessite en effet un pointé fiable de l’onde P sur un très grand nombre de sismogrammes
(15000 trajets environ !), ainsi qu’une évaluation précise de l’erreur commise sur ce pointé.
Imagerie magnétotellurique d'une dorsale ultra-rapide: MELT
Les techniques de sondages magnétotelluriques et de sondages magnétiques fond de mer