Pathologie médicale : Neurologie.
Introduction :
Dans le cours, ce chapitre est divisé en 2 parties, tout ce qui fait partie du système nerveux central,
et ce qui fait partie du système nerveux périphérique tel que les racines et les troncs nerveux.
Les grands syndromes neurologiques :
Le syndrome pyramidal :
Nous avons vu l'année dernière que le faisceau pyramidal est un ensemble de fibre motrices qui sont
située dans le cortex frontal et pariétal. Elle se rassemble et forme un faisceau qui va descendre le
long de la moelle , en passant d'abord par le tronc cérébral où une partie des ces fibres vont former
les nerfs crâniens. Au niveau du bulbe, une grande partie (environ 80%) croise la ligne médiane :
c'est la décussation (? Décusser ? Le contraire de cusser ? :p) des pyramides. C'est ce qui explique
que le cerveau gauche contrôle le côté droit et vice versa.
Ils vont continuer a descendre jusqu'au lombaire, en L2, à peu près. Tout au long de ce trajet, le
faisceau diminue vu qu'a chaque « étage » quelques neurones pénètre dans la substance grise via la
corne antérieure pour faire synapse avec une racine nerveuse qui sortira de la moelle pour former un
ynerf périphérique. L'atteinte du faisceau pyramidal peut se faire au niveau du cerveau, du tronc
cérébral, du bulbe et de la moelle épinière. Le cerveau étant divisé en 2 parties, il y a donc 2
faisceaux pyramidaux. Cf Annexe, Schéma 1.
Par logique on peut donc retenir facilement les problèmes :
Si cela touche les deux hémisphères cérébraux, l'ensemble de la moelle épinière au niveau
cervical, l'ensemble du tronc ou du bulbe cérébral : La motricité des 4 membres seront
touché.
Si cortex droit, membres gauches touché et vice versa
Si atteinte des faisceaux pyramidaux bilatéraux au niveau de la moelle épinière en dessous
de la colonne cervical : les membres inférieurs seront touchés.
Parfois Atteinte unilatérale et donc un seul membre inférieur touché (rare)
Semiologie pyramidal :
Déficit moteur :
Il touche principalement les extenseurs aux membres supérieurs et les fléchisseurs des membres
inférieurs. Lorsque le déficit est complet on parle d'hémiplégie. Si le déficit est incomplet
d'hémiparésie.
Hypertonie spastique :
Elle se caractérise par une résistance élastique à l'allongement passif du muscle. Le membre après
étirement reprend sa position initiale. Elle prédomine sur les muscles anti-gravitaire, comme les
fléchisseurs et les pronateurs du membre supérieur et les extenseur du membre inférieur.
Exagération des réflexes osteotineux :
Vifs, diffus, et poly-cinétiques. Au début d'un syndrome pyramidal les réflexes peuvent cependant
disparaitre pour revenir vis et diffusés après plusieurs jours ou plusieurs semaines.
Signe de Babinski :
Extension lente et majestueuse du gros orteil lors de la stimulation du bord externe de la plante du
pied d'arrière en avant.
Clonus :
Lorsqu'on stimule le tendon, au niveau rotulien ou achilléen, on obtient une réponse amplifiée et
surtout répétitive.
Syncinesies :
Mouvements involontaires ou à renforcement dans un groupe musculaire lorsqu'on fait des
mouvements avec une autre partie du corps.
Syndrome sensitif :
La sensibilité du corps à deux significations possibles :
Fonction d'alarme, de protection ou d'éveil, pour se défendre contre les agressions.
Une fonction d'information sur le milieu extérieur, qui nous permet de nous intégrer
spatialement et temporellement.
Types de sensibilités :
Anesthésie : Plus de sensibilité du tout lors d'un contact avec la peau
Hypoesthésie : La sensibilité existe, mais elle est beaucoup plus faible
Paresthésie : Sensibilité est perçue comme différentes (fourmillements, picotements,...)
Hyperesthésie : Sensibilité augmentée lors du contact avec la peau.
On peut aussi tester :
Sensibilité douloureuse : avec une épingle
Sensibilité chaud et froid : avec des tubes chaud & froid
Douleurs projetées : un organe qui converge vers les mes neurones que les informations
provenant des téguments ou est projetée la douleur
Sensibilité profonde : qui entraine une ataxie, c'est à dire des perturbations motrices qui
résultent de la dégradation de ces notions de positions et mouvement.
Sensibilité vibratoire : avec un diapason
Localisation d'une sensation, évaluation d'un poids.
...
A noter qu'il faut revoir le système lemniscal et extra-lemniscal. La voie Lemniscale est la voie
rapide, avec peu de synapse. C'est la voix du reflexe. Alors que la voie extra-lemniscal est beaucoup
plus lente avec beaucoup plus de synapse. C'est la voie de la sensibilité.
Syndromes déficitaires rentrant dans le cadre de la neuropsychologie :
Dans ce chapitre je vais étudier principalement les sens, c'est à dire la parole et ses dérivés , l'ouïe,
la vue, les mouvements.
Les aphasies :
C'est la perte du langage en relation avec une lésion cérébrale. Selon la zone touchée, c'est un type
bien précis d'aphasie.
L'aphasie de Broca :
Compréhension préservée, langage non fluent, répétition et dénomination anormale. Le discours est
limité, allant parfois jusqu'a une formule type ou à des substantifs voir des verbes non conjugué
(manger boire- répondre bonjour a tout,...). C'est la plus rencontrée, elle survient d'une lésion
vasculaire de l'hémisphère gauche au niveau sylvien.
L'aphasie de Wernicke
Langage fluent, mais les mots perdent leur signification. La personne semble parler un jargon
incompréhensible. On note la substitution d'une syllabe ou d'un mot, et même parfois d'une phrase.
Il y a aussi répétition de terme, des problèmes de compréhension. C'est une aphasie provoquée par
un problème de vascularisation au niveau bien plus postérieur du cerveau.
L'aphasie de conduction :
Fluente, paraphrasie (substitution d'une syllabe,...), compréhension correcte, articulation intacte.
D'autres aphasies : trans-corticales motrice ou sensorielle :
Elle atteint plus la parole ou la compréhension. A ce problème s'associe parfois des difficultés a
écrire, calculer,...
L'apraxie :
Incapacité de coordonner plusieurs mouvements élémentaires pour former un tout mais sans atteinte
de la motricité ou de la sensibilité. L'atteinte se situe au niveau des aires associatives.
Apraxie idéomotrice :
Patient incapable de mimer l'utilisation d'un objet ou de gestes destinés à communiquer une idée ou
un sentiment (salut militaire, adieux,...). Il peut le faire sur imitation.
Apraxie bucco-lingo-faciale :
Idem si dessus, mais uniquement associé a la face.
Apraxie idéatoire :
Le patient ne sais plus utiliser un objet (ciseau, briquet,...)
Apraxie dynamique :
Le patient ne sais pas faire succéder 3 gestes élémentaires. Exemple : frapper sur une table avec la
paume, la tranche et puis le poing.
Apraxie constructive :
Le patient ne sais plus dessiner un cube, une maison ou des choses de ce style, pourtant évidente.
L'agnosie :
Ce sont des troubles d'identification d'un objet, en l'absence d'une atteinte perceptive élémentaire.
C'est donc des perturbations de la connaissance du schéma corporel, et de l'espace environnant.
C'est par exemple, lorsqu'une personne perd un membre.
Il y à 2 types :
Anosognosie :
C'est lorsqu'un patient frappé d'hémiplégie gauche refuse l'existence du trouble et se comporte dans
ses efforts comme si il n'était pas paralysé. Cela arrive le plus souvent lors des lésions de
l'hémisphère mineure.
Astéréognosie :
C'est l'impossibilité de reconnaitre un objet via le toucher, en l'absence d'informations visuelles ou
auditives.
Fonctions cognitives auditives :
Toutes ces perturbations sont localisées dans les lobes pariétaux et occipitaux.
Surdité corticale ou agnosie auditive :
Le patient est incapable d'identifier les sons.
Surdité verbale :
Déficit au niveau de l'identification du contenu du message verbal.
L'amusie :
Incapable d'identifier les mélodies et les timbres.
Fonctions cognitives visuelles :
On retrouve toutes sortes d'agnosies en rapport avec les formes, les symboles graphiques, les
visages et les couleurs.
Je vous conseille de revoir le schéma de l'oeil et plus particulièrement la notion de chiasma, de
bandelette optique et de nerf optique car ceux ci sont en liaison :
La bandelette optique est reliée au cortex visuel occipital. Les deux nerfs optiques se réunissent au
niveau du chiasma, et cela va conduire l'influx jusqu'au cerveau via ce chiasma et la bandelette
optique. Il faut savoir qu'une partie externe de la rétine droite et la partie interne de la rétine gauche
chemine respectivement chacun dans leur nerfs optique et se réunissent en une bandelette sur le côté
droit, et idem du côté gauche. Donc :
Si il y a section du nerf optique : tout un oeil ne verra plus
Si il y a section d'une bandelette optique : une partie de l'oeil gauche et droit, sera
perdu,suivant le côté de la bandelette.
Troubles de la mémoires :
Il y a 2 types d'amnésies : l'antérograde et la rétrograde. L'antérograde s'oppose à l'enregistrement
de nouveaux souvenirs alors que l'amnésie rétrograde correspond a l'impossibilité d'évoquer ds
souvenirs dont la constitution est antérieur a la maladie. Il y a parfois meublement avec de faux
souvenirs, c'est le cas du syndrome de Koraskoff. Pour prendre des exemples, lors d'un choc sur la
tête c'est souvent une amnésie rétrograde, on ne se souviens pas de qui ont est, de ce qui s'est passé
avant le choc. Dans le cas de la maladie D'Alzheimer, on parlera plus volontiers d'amnésie
antérograde.
Semiologie cerebelleuse :
On parle ici de trouble au niveau du cervelet. Il est composé de 3 parties : Un vernis et 2
hémisphère. Le vernis intervient dans tout ce qui est statique, ajustement du tonus des muscles
posturaux. Les hémisphères, eux, contrôle et coordonne l'activité cinétique (le mouvement quoi).
Troubles de la statique :
Il existe un élargissement du polygone de sustentation avec oscillation en tous sans, danse des
tendons (contraction incessante des jambiers antérieurs et une marche pseudo ébrieuse)
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