Les effets des suppléments nutritionnels au quotidien. Par : Anne

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Les effets des suppléments
nutritionnels au quotidien.
Par : Anne-Julie Boilard & Sarah Vigneault
Résumé : Les effets des suppléments nutritionnels au quotidien. Boilard,
A-J. & Vigneault, S. 2014. Rapport interne. Sciences, Cégep St-Félicien.9
volontaires ont participé à notre récolte de données. Les résultats ont
démontré que la prise d’un seul BOOST a peu d’effets. De plus, on
constate que la moyenne des contenants de BOOST nécessaires pour
combler les besoins quotidiens en énergie est de 6 à 10 contenants de
BOOST selon les personnes. On remarque que la majorité des nutriments
essentiels sont comblés lors d’une prise de BOOST selon les besoins
quotidiens en énergie. Par contre, ce produit ne contient aucunes fibres
alimentaire et ne comble pas correctement tous les besoin nécessaire
soient l’acide pantothénique et le potassium.
Abstract: The effects of nutritional supplements on a daily basis. By
Boilard, A-J. & Vigneault, S. 2014. Internal report. Sciences, Cégep St-
Félicien. 9 volunteers participated in our data collection. The results have
shown that taking one BOOST has little effect. Furthermore, we note that
the average number of BOOST container average necessary to fulfill the
daily needs in energy is of 6 to 10 containers of BOOST according to the
people. We remark that the majority of the essential nutrients are filled
while taking a BOOST according to the daily needs in energy. However,
this product doesn’t contain any nutritional fibers and doesn’t fulfill
correctly all the necessary needs such as pantothenic acid and the
potassium.
Mots clés: BOOST, suppléments nutritionnels, santé, diabète, taux de
sucre, apport quotidien recommandé.
Introduction
La société actuelle consomme de plus en plus de suppléments nutritionnels à des fins
différentes. Étant souvent mal utilisés par les consommateurs, c’est à se demander si
des produits tels que le BOOST, répondent à tous les besoins nutritionnels d’une
personne. Peuvent-ils remplacer un repas ? Dans l’expérimentation, nous étudierons
l’impact potentiel d’une diète composée exclusivement ou partiellement de
suppléments alimentaires de type BOOST ou Ensure. Nous avons évalué l’apport
nutritionnel de ce type d’aliment sur des personnes types et mesuré l’impact
glycémique (indice glycémique) sur des volontaires.
Tout en comprenant que les suppléments alimentaires n’ont jamais été prévu pour
remplacer complément les repas sur une longue durée, il est intéressant de vérifier les
effets d’une diète composée seulement ou majoritairement de ce type d’aliment.

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Équation du métabolisme de base ou basal (MB) en kilocalories
Femme = (Poids (kg) x 9,74) + (Taille (m) x 172,9) – (Âge x 4,737) + 667,051
Homme = (Poids (kg) x 13,707) + (Taille (m) x 492,3) – (Âge x 6,673) + 77,607
(éq.1)
Équation du besoin quotidien en énergie (BQE) en kilocalories
BQE = MB x niveau d’activité (éq.2)
Hypothèse
La prise de supplément nutritionnel liquide peut remplacer une diète
quotidienne.
Cadre théorique
Un nutriment est une substance provenant de nos aliments (après digestion) et dont
se sert l’organisme pour assurer la croissance, le fonctionnement et la réparation de
ses tissus. (Ref.1) L’apport nutritionnel recommandé, consiste à l’apport nutritionnel
quotidien moyen permettant de combler les besoins nutritionnels de la quasi-totalité
(97 à 98 %) des sujets en bonne santé appartenant à un groupe donné, défini en
fonction de l'étape de la vie et du sexe. (Ref.2) Il est possible de faire un bilan
alimentaire afin de voir si les apports quotidiens recommandés sont comblés en
calculant la valeur nutritive de tous les aliments absorbés, en se servant des valeurs
nutritives de quelques aliments usuels donnés par Santé Canada. (Réf.3)
Le métabolisme de base ou basal (MB) correspond aux dépenses en énergie quand
vous êtes au repos. Le corps dépense des calories pour entretenir et faire fonctionner
les organes mais également maintenir sa température. (Réf.4) Ce calcul dépend de la
taille, du poids, de l’âge et du sexe, (Éq.1) ce à quoi il faut ajouter le nombre de
calories dépensés pour les activités, selon l’échelle que nous avons produite. (Voir
Annexe 1. Calculs d’énergie) Ce calcul correspond au besoin quotidien en énergie
(BQE).(Éq.2)
De plus, l'indice glycémique (IG) est un critère de classement des aliments, basé sur
la vitesse d’absorption du glucose dans le sang dans les deux heures suivant leur
ingestion. L’indice glycémique d’un aliment est donné par rapport à un aliment de
référence : généralement le glucose pur auquel on attribue l’indice 100.
Méthodologie
Notre expérience s’est déroulée en deux parties. Nous avons défini trois personnes
type, soit une femme de 19 ans, une femme de 57 ans et un homme de 81 ans. Pour
chacun, nous avons évalués les besoins en énergie et en nutriment selon nos
références en supposant une diète strictement au supplément alimentaire liquide
assurant 100% des besoins en énergie; pas de manque ni d’excès. Nous avons étudié
la marque commerciale BOOST, tout au long de l’expérimentation. Nous avons
compilé, à partir des étiquettes, l’effet nutritionnel et énergétique que ces
suppléments assurent. Nous avons étudié les besoins théoriques en énergie des
individus types selon nos calculs. (Voir Annexe 1. Calculs d’énergie)

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La première partie de l’étude consistait en une recherche bibliographique où l’on
s’informait sur les éléments constituants du BOOST (Réf.5) en comparaison avec les
principaux besoins moyens en nutriments chez nos individus types en vue de faire un
bilan détaillé de l’apport quotidien du BOOST ainsi que les répercussions possibles sur
les gens. On peut regrouper les nutriments en 5 grands groupes, soit les protéines, les
vitamines, les sels et minéraux, les fibres alimentaires et les autres besoins. Ce
dernier groupe, complexe et souvent controversé, n’a pas été traité dans notre étude.
La seconde partie était expérimentale. Nous avons mesuré l’indice glycémique (IG) du
BOOST chez diverses personnes correspondant le plus possible à nos trois humains
types. Nous avons pris un échantillon de 9 personnes (9 femmes) de différents
groupes d’âge sur lesquelles nous avons effectué nos tests à l’aide d’un glucomètre.
(Voir Annexe 2. Indice glycémique) Il est important de mentionner que toutes les
personnes étaient à jeun pour effectuer les tests afin de ne pas fausser les données.
La prise de mesure du taux glycémique se faisait avant le test, puis à tous les 5-10
minutes. Le test se terminait lorsque le taux de sucre revenait au même niveau que
celui du départ. Le premier test était de vérifier la variation du taux glycémique à
jeun : une seule personne a pris à quelques reprises son taux de sucre dans le sang
afin d’être l’étalon de nos données. Ensuite, le second test était de prendre un BOOST
et de vérifier son impact. Puis, le troisième était de prendre un BOOST selon le poids
de la personne qui faisait le test, car dépendamment du poids, les impacts sont
différents. Par la suite, le quatrième était de prendre un verre d’eau sucré contenant la
même quantité de sucre que dans le BOOST toujours selon le poids de la personne qui
faisait le test, la quantité de sucre étant mesurée à l’aide d’une balance électronique.
Ceci servait à savoir si le sucre contenu dans le BOOST avait les mêmes effets que le
sucre pur. Finalement, une seule personne a pris son taux de sucre dans le sang après
un repas normal pour vérifier la différence glycémique entre la prise de BOOST et
celui-ci.
Résultats et discussion
1. Besoins en énergie

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On constate que 6 à 10 contenants de BOOST de 237 ml sont suffisants pour combler
les besoins en énergie des personnes types. On remarque que les besoins en énergie
des personnes décroissent avec l’âge.
2. Besoins en protéines
Les besoins en protéines sont amplement comblés pour les trois personnes types. On
note même un fort excès protéique (2 à 3 fois la dose suffisante) pour une diète
hypothétique composée seulement de suppléments alimentaires. L’excès protéique
chronique grave peut avoir certains effets négatifs, tels que la cétonémie, cétonurie,
fatigue rénale, etc.
3. Besoins en vitamines

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La majorité des besoins en vitamines sont comblées. Cependant, la vitamine E se
retrouve seulement en trace dans le BOOST hyperprotéiné, ce qui peut à long terme
causer des problèmes d’anémie. La vitamine C se retrouve en très grande quantité
dans ces produits, majoritairement dans le BOOST hyperprotéiné. L’excès en vitamine
C peut amener des troubles gastro-intestinaux, la formation de calculs rénaux et un
accès à la goutte.
4. Besoins en sels et minéraux
La plupart des besoins en sels et minéraux sont comblés. Par contre, il y a un manque
de potassium qui peut provoquer de grandes fatigues et des crampes musculaires. Il
y a aussi un grand apport en sodium dans le BOOST régulier.