relatives au développement économique et social, au tourisme et à l’éducation ainsi qu’aux
programmes sanitaires et sociaux.
Dans ce contexte, nous reconnaissons l’importance cruciale que revêt une approche
intersectorielle de la réalisation de nos objectifs et nous nous engageons à travailler avec des agences
dans d’autres secteurs, ceux du gouvernement comme de la société civile. Dans un premier temps, un
accent particulier sera mis sur la collaboration avec des institutions des secteurs de la finance et de
l’éducation.
Nous soulignons, pour nos pays, le potentiel économique de plus en plus grand des industries
créatives et culturelles. [E.U. : Les pays développés sont les premiers à tirer parti de la croissance
créée par l’industrie culturelle et les autres industries fondées sur les droits d’auteur.
Il ressort
d’études spécialisées que le commerce international dans les [E.U. : secteurs à forte croissance
représentés par les] industries créatives s’est accru à un taux annuel de 8,7 % entre 2000 et 2005.
De
plus, selon les estimations, la culture contribue pour 7 % au produit intérieur brut à travers le monde.
[E.U. : Bien que leurs sociétés soient dynamiques sur le plan culturel, les pays en
développement ne tirent pas encore tout le parti possible Les pays en développement peuvent tirer
parti]
du développement du secteur de la culture. Dans la lutte contre la pauvreté, les industries de la
culture et de la création offrent une voie vers une croissance économique durable, en particulier pour
les petits États insulaires en développement (PEID) et les petites économies vulnérables (PEV) de la
Caraïbe. À supposer que les politiques élaborées et les investissements soient appropriés, ces
. Note de la Délégation des États-Unis : Cette affirmation sur les « pays développés » insérée
ici est sans rapport avec le reste du texte. Le paragraphe est plus logique sans elle, et elle est déjà implicite dans
la section suivante. De plus, nous considérons que la culture n’est pas nécessairement « fondée sur les droits
d’auteur ». Nous nous référons à ce que nous avons affirmé à Toronto, dans le sens que, selon nous, le terme
« culture » est employé différemment dans le document tout entier et sans explication. Ce document devrait s’en
tenir à la contribution des activités culturelles au développement économique et ne pas faire allusion à d’autres
« industries », quelles qu’elles soient. L’expression suscite la question suivante : « Que sont donc ces
industries ? »
. CNUCED. Rapport 2008 sur l’économie créative, p. 4-5. Sur Internet:
http://www.unctad.org/en/docs/ditc2008cer_en.pdf
. Shahid Yusuf, conseiller économique, Groupe de recherche sur le développement de la
Banque mondiale. Kaoru Nabeshima, économiste, Groupe de recherche sur le développement de la Banque
mondiale. Urban Development Needs Creativity : How Creative Industries Can Affect Urban Areas. Novembre
2003. Sur Internet : http://www1.worldbank.org/devoutreach/nov03/textonly.asp?id=221
. Note de la Délégation des États-Unis : La Délégation des États-Unis considère qu’il est juste
d’affirmer que tous les pays sont des « sociétés dynamiques sur le plan culturel ».