Sémiologie - Chapitre VIII : Pathologies thyroïdiennes - p. 3 / 7
Normalement, la paupière supérieure recouvre l’iris de moitié, on voit bien qu’ici ce n’est pas le cas. Des
œdèmes palpébraux sont aussi présents et plus ou moins importants.
Il faut savoir que l’on traite de façon appropriée ce problème, en plus par exemple d’un traitement
hyperthyroïdien.
C. Etiologie de l’hyperthyroïdie :
Maladie de Basedow : (grave)
Femme jeune de 20 à 40 ans
Maladie auto immune : Anti-corps qui stimulent le récepteur de la TSH de façon constante.
Goitre diffus (non constant), vasculaire. On parle souvent de goitre soufflant car du sang passe à
l’intérieure de la thyroïde et on peut l’entendre au stéthoscope. Quand on pose la main, il y a un
frémissement.
Exophtalmie pathognomonique dans 10 à 50% des cas et dans 5 à 10% des ces cas il faut une prise en
charge spécifique. Cette exophtalmie est liée aux anticorps.
Adénome toxique :
Tumeur bénigne se développant au sein de la thyroïde qui échappe au contrôle de la TSH. Cette tumeur
n’est en générale présente que dans une partie de la glande mais cela suffit à provoquer une
hyperthyroïdie.
Auto immunisation Autonomisation d’une partie de la glande (mutation somatique du récepteur à la
TSH)
Prédominance féminine mais il ne s’agit pas d’une maladie auto immune.
Le nodule est parfois palpable
Goitre multi nodulaire toxique : hyperfonctionnel = plusieurs zones de la thyroïde deviennent
autonomes
Femmes après 60 ans
La physiopathologie est proche de l’adénome toxique.
On observe plusieurs nodules actifs ou inactifs.
Thyroïdites :
Il s’agit d’une inflammation de la thyroïde qui est souvent non toxique mais va le devenir vers l’âge de
60 ans.
Elles peuvent être silencieuses, De Quervain, post-partum… (post-partum : beaucoup plus rare souvent
identifié grâce aux symptômes et au contexte clinique.)
On observe toujours une phase de thyréotoxicose suivi d’une phase d’hypothyroïdie. En effet,
l’inflammation va libérer une dose rapide et massive d’hormones puis hypothyroïdie. Les patients sont
souvent vus au stade d’hypothyroïdie. C’est l’interrogatoire qui va permettre de les différencier.