Situé à 36 000 km d'altitude, un satellite géostationnaire apparaît immobile. En réalité, il voyage à plus de 10 000 km/h dans le plan
de l'équateur, et effectue (comme la Terre) une orbite complète en 23 h 56 min.
À une altitude généralement assez basse, un satellite en orbite polaire survole les pôles à chaque révolution. Avec une inclinaison
proche de 90°, il survole la quasi-totalité de la Terre et est de ce fait très intéressant pour l'observation de la Terre. Il peut aussi être
héliosynchrone s'il passe toujours à la même heure solaire au-dessus d'un même point. Cette orbite permet d'observer une même
région dans des conditions d'éclairement similaires à chaque passage.
c) Complément 3 : différents types d’orbites
La diversité des missions spatiales a
pour conséquence une grande variété
d'orbites :
Les orbites circulaires ou quasi-
circulaires (LEO, MEO, GEO), dont
l'altitude (basse moyenne ou haute) est
choisie en fonction des objectifs de la
mission.
les orbites elliptiques ,
d'excentricité plus ou moins
importante, l'un de leurs foyers
coïncide avec le centre de la Terre. On
y trouve en particulier les orbites de
transfert géostationnaire, GTO.
A cela, il convient d'ajouter les
trajectoires non fermées, décrites par
les sondes spatiales qui doivent
échapper à l'attraction terrestre
(libération).
d) Complément 4 : satellites et altitudes
l'orbite basse (< 2000 km) se situe juste au-dessus de l'atmosphère terrestre à une altitude où la traînée ne freine pas trop la vitesse
du satellite. Une fusée a besoin de moins de puissance pour placer un satellite sur ce type d'orbite. Elle est utilisée par les satellites
scientifiques qui explorent l'espace lointain. Le télescope Hubble, par exemple se situe sur une orbite de 600 km. On trouve également
sur ce type d'orbite les constellations de téléphonie mobile ou de télédétection terrestre, ou la station spatiale internationale (340 km).
l'orbite moyenne (2000 km - 36 000 km) est située en dehors de l'atmosphère terrestre est très stable. Les signaux envoyés par le
satellite peuvent être reçus sur une grande partie de la surface du globe terrestre. Cette zone est retenue pour les satellites de
navigation comme le système GPS (20 000 km) ou la constellation de satellites O3b pour la distribution d'Internet (8 000 km).
l'orbite haute (> 36 000 km) a un apogée qui se situe à une altitude supérieure à l'orbite géostationnaire. La Russie utilise ce type
d'orbite pour certains de ses satellites de télécommunications : l'orbite de Molniya se caractérise par une orbite très excentrique avec
un apogée de 40 000 km pour un périgée de 500 km. L’inclinaison de 63,4° permet d'échapper aux perturbations d'orbite découlant de
l'aplatissement du globe. L'orbite de Molniya permet une couverture 24h sur 24 du territoire de la Russie avec une constellation de
trois satellites. Cette orbite est utilisée car la Russie ne peut lancer de satellites géostationnaires depuis ses bases spatiales toutes
situées à des latitudes trop élevées et les satellites géostationnaires ne peuvent pas couvrir la fraction du territoire russe située à une
latitude supérieure à 81°.
e) Complément 5 : le GPS : (en allemand 1min 21) http://www.youtube.com/watch?v=FAtBFpzlZMQ
ou (en français 2 min 30) http://lewebpedagogique.com/delaphysique/ (cliquer sur « accès aux modules pédagogiques » puis le « GPS »).
Animations : Principe GPS : http://ressources.univ-lemans.fr/AccesLibre/UM/Pedago/physique/02/divers/gps2.html
Ou http://www.sciences.univ-nantes.fr/sites/genevieve_tulloue/Meca/Planetes/3spheres.html