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Qu’est ce qui différencie une personne normale d’une
personne pathologique ?
Nous avons tous en œuvres des mécanismes de défenses, cela désigne pour Freud
l’ensemble des manifestations de protection du moi contre les agressions intérieures et contre
les agressions extérieures.
Si nous avons un peu de tous ces mécanismes, nous sommes à peut près normaux.
Mais si d’une manière systématique on met en œuvre les mêmes mécanismes de
défense (répétitions), on entre dans le pathologique, il y a une aliénation de nos propres
capacités des choix.
Le terme de normal qui vient de norme vient du latin « Norma » qui veut dire « équerre »,
c’est-à-dire une personne qui tient bien.
L’individu est considéré normal quand il arrive à s’adapter à ses problèmes personnels
profond et à s’adapter à lui-même comme aux autres sans se paralyser intérieurement dans
une prison narcissique ni se faire rejeter par les autres.
Une autre idée de la normalité serait la Capacité à se donner à soi-même des normes. De
même la créativité serait aussi un critère de normalité.
Pour une personne normale, la vie vaut le coup d’être vécu.
En psychanalyse, on considère que le sujet normal est celui qui ayant atteint sa maturation
psychologique, devient capable de réaliser ses ressources et sa virtualité existentielle. Par
conséquent il devient capable de jouir, d’aimer, de travailler sans conflit majeur.
Le DSM : Manuel Diagnostic et Statistique des troubles mentaux.
DSM date de 1994 au USA et 1996 en France.
Chaque diagnostic doit être étayé par 5 axes, c’est multiaxial :
Troubles cliniques = symptômes.
Le contexte des symptômes (troubles de la personnalité ou du développement à long
terme >6mois).
Infections médicales générales.
Facteurs psycho socio et environnementaux lié aux troubles.
Évolutions globales du fonctionnement de la personne.
Dans la vie de l’individu, il y a 3 périodes charnières :
1. La naissance.
2. L’adolescence.
3. L’entrée dans le 3ème age.
À chacune de ces périodes peut apparaître le développement de maladie.
S’il n’y a pas de prise en charge il y a une lyse neuronale massive.
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Autisme
Lorsque l’enfant voit le jour, il doit être regardé par ses parents comme un sujet comme un
individu. Si ce n’est pas le cas, il ne peut pas rentrer dans le processus de différenciation, il
peut décompenser par l’autisme.
Dès les premiers jours, le bébé souri par voie réflexe des zygomatiques, après il va savoir
recréer les sourires car il voit que les parents sont réactifs. Certaines mères sont en dehors de
cette capacité de communication avec son enfant, son bébé est considéré comme une part
d’elle-même. Spontanément tout bébé veut retourner dans la matrice utérine, il faut que la
mère s’oppose à cela afin d’assurer le développement de l’enfant.
Autisme = décompensation de la non reconnaissance de l individus.
L’autisme est comme une mort de l’âme une mort de la psyché. Il ne peut pas se représenter
le monde, il est le monde.
Il ne peut pas se représenter le monde par le « JE ». Il n’y a pas de constitution du moi. Il voit
plein de chose, mais il n’est pas capable d’exprimer ce qu’il vit. Cela implique un repli sur
soi. Tout message venant de l’extérieur est reçu comme une violence, une douleur.
On a remarqué que souvent l’enfant qui arrive après un bébé mort pouvait être autiste. Dans
les cas d’autisme grave, on observe des cas d’automutilation, peut être pour se montrer qu’il
existe.
On observe chez les autistes une atteinte des fonctions cognitives et une réactivité très basse
par rapport aux stimuli extérieurs.
Cf. Poly
Il y a plusieurs pistes à l’autisme :
La génétique.
Hormonale souvent taux augmenté de sérotonine.
Il y a 2 formes d’autisme :
1. 20% des cas : autisme classique (anomalie chromosomique…)
2. 80% des cas : autisme régressif développé à partir de 18 mois, c’est celui la qui est en
forte augmentation. Peut-être un lien entre vaccination ROR et le dvp de la maladie
chez l’enfant. 70 % des autistes ont une muqueuse intestinale perméable. Sans doute
existe-il un lien entre le développement de l’autisme et ce que l’enfant mange (gluten,
caséine) ou respire.
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Schizophrénie
Deuxième période importante de la vie est l’adolescence, notre relation au monde se
fait à travers de fonctions symboliques. La relation à l’autre se fait à travers cette fonction.
Dans la schizophrénie il y a une rupture du contact avec l’autre, il y a un retour dans
l’indifférenciation. Il n’y a plus de frontière entre soi et les autres. C’est une sorte de
dissolution de la conscience qui se produit
On observe une fonte du néocortex, au niveau des lobes frontaux, la ou se fait la
symbolisation. L’entrée dans la schizophrénie peut se faire aussi après une prise de drogue.
Dans la schizophrénie, il y a une confusion entre les images conscientes et les
représentations inconscientes. Il y a un effondrement des frontières entre le réel et
l’imaginaire.
La schizophrénie est une psychose.
Facteurs de prédispositions :
On observe un homme pour 3 femmes schizophrènes.
L adolescence est une période de transformation, de réévaluation de normes et de danger pour
le jeune adulte.
L’adolescent est demandeur de reconnaissance et d’appartenance à un groupe. Il est très
influençable.
Pour que l’enfant grandisse sainement il a besoin de limites (ni trop serrées ni trop larges).
Les lois provoquent les frustrations, il est donc nécessaire de donner des lois qui soient justes.
S’il n’y a pas de limites et si l’enfant est trop libre, alors il peut tomber dans la schizophrénie.
À l’inverse si ses limites sont trop serrées il peut tomber dans la paranoïa.
Le schizophrène aborde la vie avec la fonction « pensé » (et pas avec la fonction
« ressentie »), il va être de plus en plus coupé de lui-même, de la réalité matérielle.
Souvent dans l’histoire du schizophrène, la re est très présente (possessive) et le père
absent (même si il est présent physiquement).
En théorie c’est plus le père qui donne la loi et qui ouvre les portes de la société, s’il est
absent cette étape peut être écarté. Dans cette maladie, l’enfant est porteur du désir de sa
mère.
Il y a différents degrés d’évolution :
Personnalité schizoïde : Classé dans les troubles de la personnalité : Cf. poly pages
287.
Elle représente un mode générale de détachement par rapport aux relations sociales, au
début de l’age adulte.
Il y a une dimension de retrait par rapport aux autres, il a une tendance au repli (tendance
à l’autisme), mais garde un contact avec la réalité. Il peut passer du rêve à la réalité, il
navigue de l’un à l’autre.
RQ : personnalité utilisée comme chamans dans certaines cultures tribales.
Il peut aller vers une personnalité schizotypique : Cf. poly.
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Trouble schizophréniforme : ce que l’on appelait les « bouffées délirantes » :
Cf. poly pages 154.
Classé parmi les psychose.
Épisode délirant et hallucinatoire, cela peut durer qq heures ou qq jours ou qq moi.
Il peut y en avoir plusieurs dans une vie, cela peut arriver a n’importe qui.
Il existe de même des troubles psychotiques bref très proche des bouffées délirantes mais
plus bref.
Il peut apparaître un délire paranoïde (appartient au tableau de la schizophrénie)
Lié à l’épisode délirant. Sensation de persécution.
Trouble schizo-affectif : Cf. poly pages 154.
Il peut marquer l’entrée dans la schizophrénie, soit marquer l’entrée dans une psychose
maniaco-dépressive.
Adolescent qui aura de plus en plus de rituel, il sera de plus en plus méfiant, il aura
l’impression que tout le monde lui veut du mal.
Problème scolaire associé et activité discordante.
Présence de mélancolie, d’une dépression profonde avec délires et hallucinations.
Schizophrénie installée
État Catatonique : perte de l’initiative motrice, une certaine tension musculaire et des
phénomènes parakinétique (tremblements, tension musculaire très très intense voir même
parfois douloureux). Certain schizophrène peuvent être dans un tel état.
On observe la plupart du tps :
Syndrome de Dissociation psychique : sur un plan intellectuel : avec des bizarreries
dans les associations, arrêt brusque d’une phrase, imperméabilité de sa pensée au
monde extérieur, pas en relation avec le monde extérieur. Phénomène épisodique ou
non.
Sur le plan affectif, il y a une dissociation avec la réalité.
Des formes de délires délire paranoïde.
Syndrome autistique.
Si traitement pris au début des symptômes, une socialisation est possible, dans les autres cas
(ttt trop tard ou pas de ttt trouvé) la socialisation n’est plus possible.
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