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a. L’OMC ne parvient plus à libéraliser davantage les échanges
•Depuis les années 2000, l’OMC donne l’impression d’avoir du mal à continuer de libéraliser le
monde. Elle connait des difficultés qui s’incarnent dans une série de négociations commerciales
(cycle de Doha). Le cycle a commencé en 2001, suspendu en 2006, repris en 2011…
•Les raisons de cet échec :
-La transformation du commerce mondial, car il y a l’apparition de nouveaux acteurs (la Chine est
devenue membre de l’OMC en 2002 et sa part dans les échanges commerciaux n’a cessé de croitre,
et à l’inverse la part des USA est passée de 21% à 14%). Les revendications des pays émergents ne
peuvent plus être ignorées.
-On ressent une sorte de méfiance à l’égard de cette institution. L’OMC n’est peut-être pas assez
bien armée pour relancer la croissance économique. La mise en place du G20 semble plus à même de
prendre des décisions importantes.
-Les négociations sont très complexes à mener. En effet, les 153 pays membres appartiennent
chacun à des territoires où les tarifs douaniers sont tous différents.
•On peut dire que depuis 2006, l’OMC ne joue plus son rôle de libéralisation dans la mondialisation.
b. Un repli protectionniste provoqué par la crise ?
•On constate d’après l’histoire que le premier réflexe en période de crise est un réflexe de nature
protectionniste. Les pays qui appartiennent à l’OMC se sont engagés à ne pas tenir une politique
protectionnistes, et pratiquent donc le néoprotectionnisme, c’est-à-dire trouver toutes les
techniques possibles pour protéger les produits nationaux de la concurrence étrangère (exemple :
Renforcer les règles sanitaires sur certains produits/mettre en œuvre des opérations de sauvetage
des entreprises)
c. L’instauration de nouvelles règles
La crise de 2008 a fait prendre conscience du fait qu’il faut imposer des règles aux banques. Il existait
depuis les années 1970 le comité de Bâle qui était chargé de superviser les transactions bancaires.
On essaye d’imposer des règles aux banques au sujet de 2 choses essentielles :
-Les liquidités que possèdent les banques (il faut que les banques aient plus de liquidités, pour limiter
les conséquences des crises de confiance)
-Obliger les banques à avoir des actifs financiers qui permettent aux banques de résister aux
manifestations économiques.