Les Crises et Les Conflits de la Guerre Froide Berlin - La ville internationale « Deux guerres mondiales ont défilé à travers l'Europe de la capitale fière d'une Allemagne unifiée, la deuxième laissant une ville bouleversée séparés en zones militaires et impasses politiques. » National Geographic, janvier 1982 Après la défaite de Hitler et la capitulation de Berlin en mai 1945 à la fin de la deuxième guerre mondiale, l'Allemagne, suivant la conférence de Postdam en juillet 1945 qui réunit Staline, Truman et Attlee, fut divisée en quatre secteurs : le secteur américain, le secteur anglais, le secteur français et le secteur russe. Cette occupation militaire fut décidée pour le désarmement complet et la dénazification du vaincu. Berlin, la capitale historique de l'Allemagne maintenant entièrement dans la zone soviétique, fut aussi divisée en quatre secteurs entre les mêmes forces militaires. La façade harmonieuse entre les vainqueurs ne dura pas longtemps. En effet l'hostilité entre les forces militaires se dessina en deux blocs antagonistes : Le capitalisme qui regroupe les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne Le communisme de l'Union Soviétique (URSS) Comme dans les autres pays que ces forces occupent, cette hostilité a ses répercutions sur l'Allemagne et Berlin. Bien que dans le secteur russe, Berlin garda son statut de capitale de l'Allemagne qui était encore considérée comme étant un pays. Par contre lors de la rupture de l'administration jointe des quatre puissances en 1948, l'administration de Berlin aussi eut sa fin et donc perdit son statut de capitale. Suite à cette rupture l'URSS demanda que Berlin fasse entièrement partie du secteur soviétique. Son essai de bloquer les forces occidentales en fermant toutes les routes à Berlin échoua lorsqu'un pont aérien dirigé par les États-Unis fut établi. Ce massif pont aérien dura 11 mois après lequel en 1949, les trois secteurs occidentaux se réunirent pour former la République Fédérale Allemande (RFA), et le secteur russe devint la République Démocratique Allemande (RDA). Berlin de l'Est fut incorporé dans la RDA pour enfin devenir sa capitale en 1954, par contre Berlin de l'Ouest continua d'être un territoire séparer avec son propre gouvernement et liens économiques et culturels avec la RFA. Bien que généralement considérée comme territoire RFA, les délégués envoyés au parlement ouest-allemand situé à Bonn n'avaient qu'un statu d'observateur, n'ayant pas le droit de vote. 1 La construction du mur Après de sévères problèmes sociaux, politiques et économiques, des centaines de citoyens est-berlinois fuirent à Berlin de l'Ouest, pour ensuite aller de là en Allemagne de l'Ouest. Commençant en août 1961, le gouvernement est-berlinois construisit le mur de Berlin autour de la frontière entre Berlin de l'Est et Berlin de l'Ouest pour arrêter cette fuite. Avec 166 kilomètres de clôtures électriques, patrouilles, projecteurs et pièges de véhicules, une centaine de citoyens est-berlinois ont étés tués au mur en essayant de fuir leur misère. (Schéma du mur) Dès les années 80, Berlin de l'Ouest a revu une vie culturelle riche et prospérité matérielles principalement grâce aux subventions ouest-allemandes. Les années 1980 apportaient une politique de coexistence pacifique. Les relations entre les deux Berlins, et les deux blocs s'améliorèrent. Berlin de l'Est a aussi amélioré dans plusieurs aspects, elle aussi était connue comme un centre culturel, et son gouvernement a complètement reconstruit son quartier. Par contre les est-berlinois ne pouvaient pas voyager librement à Berlin de l'Ouest avant 1989, lorsque l'ouverture du mur commença. Lorsque l'Allemagne fut réunifiée en octobre 1990, La chute du mur un Berlin réunifié redevint la capitale nationale. Le siège du gouvernement fédéral a été décidé de déménager de Bonn à Berlin durant une période de 12 années commençant en 1991. Quelques faits sur la ville divisée Berlin de l'Ouest Berlin de l'Est Surface 483km2 Population 2 177 000, environ 9% des travailleurs sont des étrangers. Économie 40% de la main d'oeuvre en industrie, équipement électrique, ingénierie, produits chimiques et textiles. 403km2 1 134 000, pas de minorités signifiantes. 30% de la main d'oeuvre en gouvernement, équipement électrique, produits chimiques, textiles et alimentation. 2 On peut voir que Berlin est loin dans la zone soviétique. RDA : Allemagne de l'Est RFA : Allemagne de l'Ouest Cuba - Castro, communisme et crise des missiles Bien que la Guerre Froide n'ait jamais eut de conflit armé, elle n'était pas exempte d'incidents dangereux. En effet, la crise des missiles cubains était le plus près que le monde a jamais vu d'une guerre nucléaire. La déclaration d'une guerre nucléaire qui aurait été désastreuse reposait sur les deux hommes les plus puissant du temps, le Président John F. Kennedy et le Premier Ministre Nikita Khrouchtchev. Heureusement, la guerre n'a jamais vu le jour. En 1962 l'Union Soviétique a été dangereusement derrière les États-Unis dans la course aux armes. Les missiles soviétiques n'étaient qu'assez puissant pour atteindre l'Europe, bien que les armes américains étaient capable d'atteindre l'entière Union Soviétique. En mai 1962, Nikita Khrouchtchev développa l'idée de placer des missiles à portés intermédiaires à Cuba. Un déploiement à Cuba a doublé l'arsenal stratégique soviétique et a fourni un vrai déterrant contre une attaque américaine sur l'Union Soviétique. Nikita Khrouchtchev Durant ce temps, Fidel Castro cherchait une façon efficace de défendre son île contre une attaque américaine. Dès l'échec de l'invasion américaine en 1961de la Baie des Cochons, couramment connu sous son terme anglais Bay of Pigs Invasion, Castro attendait une autre attaque comme étant inévitable. Donc pris dans une telle situation, il approuva le plan de Khrouchtchev. Durant l'été de 1962, l'Union Soviétique travailla rapidement et secrètement pour construire ses installations militaires à Cuba. 3 Pour les États-Unis, la crise commença le 15 octobre de cette même année lorsque des photographies militaires ont révélé des missiles soviétiques en construction à Cuba. Tôt le prochain jour, le président Kennedy fut informé des installations soviétiques. Immédiatement après sa découverte, Kennedy organisa son comité exécutif, connu sous le nom de EX-COMM. Ce groupe des douze plus importants conseillers de la maison blanche fut mit en charge de contrôler la crise. Après sept jours de débats intenses, Kennedy décida d'imposer un embargo naval pour cesser l'arrivée de missiles additionnels. Castro à l'ONU Pour le reste du monde, la crise commença officiellement le 22 octobre lorsque Kennedy annonça le découverte des missiles au public. Il annonça aussi que tout lancement de missiles nucléaires du Cuba sera vu comme une attaque sur les États-Unis de l'Union Soviétique. À la suite de son discours, il demanda l'enlèvement des missiles soviétiques du Cuba. Durant la phase publique de la crise, les hostilités commencèrent à augmenter sur les deux côtés, lorsque le 26, EX-COMM reçu une lettre de Khrouchtchev dans laquelle il proposa d'enlever les missiles et troupes soviétiques de Cuba si les ÉtatsUnis acceptèrent de ne pas envahir le Cuba après son départ. Cette offre fut prometteuse, lorsque le 27 octobre, un U-2 américain fut détruit lorsqu'il fit une passe sur John F. Kennedy Cuba. Une deuxième lettre suivit l'incident dans laquelle cette fois-ci Khrouchtchev demanda l'enlèvement des missiles américains en Turquie en échange des missiles soviétiques à Cuba. Cette journée-ci fut notamment la journée où les tensions furent les plus hautes. Robert Kennedy, Attorney General des États-Unis, suggéra d'ignorer la seconde lettre et contacta lui-même l'ambassadeur soviétique Anatoly Dobrynin pour lui informer l'accord des États-Unis avec la première lettre. Finalement, le 28 octobre, les hostilités commencèrent à se calmer lorsque Khrouchtchev annonça qu'il détruira les installations et retournera les missiles à l'Union Soviétique. Cette déclaration et les accords qui suivirent pour spécifier les circonstances dans lesquels ils devront de dérouler marquèrent la fin d'un chapitre dans lequel le monde s'est vu aux frontières d'une guerre nucléaire. Suite à cet incident, les États-Unis et l'Union Soviétique s'aperçurent du danger du manque de communication. En effet un communiqué envoyer d'un chef à un autre prenait souvent des heures, ce qui est très dangereux si on parle d'une déclaration de guerre. Pour régler ce problème, les deux 4 gouvernements installèrent un lien téléphonique direct entre la Maison Blanche et le Kremlin. Cette ligne existe encore, bien qu'elle ait un rôle minime de nos jours. Instalations militaires soviétiques à Cuba Espionnage et complots - L'ombre de la guerre Développé durant la première guerre mondiale, l'espionnage est devenu affaire courante durant la Guerre Froide. Les troupes invisibles de la CIA et de la KGB, agences d'intelligence américaine et soviétique) ont déroulé une variété de tâches aux ordres de leurs maîtres politiques. Ces travaux incluaient des assassinats et la déstabilisation de régimes dangereux. Mais le but premier de l'espionnage est la cueillette d'information en secret, ce qui nécessite généralement l'utilisation de moyens ingénieux. La Guerre Froide a vu l'apparition d'appareils inventifs comme des appareils de photos déguisés comme une boîte de cigarettes ou un chapeau. Des centaines d'inventions ont sortis des laboratoires de recherches de la CIA et du KGB. Ces instruments ont non seulement facilité le travail de l'espion, mais ont aussi compliqué les essaies de contreespionnage, c'est à dire la prévention d'espionnage. 5 La Guerre Froide nous a non seulement donné des techniques d'espionnage sans aucun précédent et des coups d'espionnage magnifiques, mais, indirectement, elle nous a aussi donné des héros. Le plus populaire étant James Bond. Bien qu'il ne soit qu'un personnage fictif popularisé durant les années 70, il est vu comme le meilleur des espions. James Bond est certainement un espion parfait créé par l'imagination, mais bien que plus rare, d'incroyables coups d'espionnage sont sortis de la Guerre Froide, comme la défection de Viktor Belenko au Japon dans un Mig-25 en 1976 qui encore aujourd'hui est considéré comme un des plus grands coups d'espionnage de la Guerre Froide. Sean Connery: James Bond Malheureusement, pas tous les espions ont réussit dans leurs efforts, plusieurs se sont fait attraper, victimes du contre-espionnage. Quelques-uns étaient relâchés, d'autres tués, ce qui était le cas de la controverse des Rosenberg. Accusés d'espionnage contre les États-Unis, ils furent électrocutés. Le contre-espionnage ne s'est pas arrêté là, beaucoup d'espions ont fait défection, d'autres sont devenus des agents doubles, travaillant contre leur maîtres. Quoique la Guerre Froide ait eut sa part d'espions, elle a aussi donné naissance à des centaines de complots, chacun plus vicieux que le précédent. Après que la cueillette d'information soie faite par les espions, ces informations ont été généralement utilisées pour créer des complots. Des assassinats, des coups d'états, des attaques nucléaires ont été planifiés par les deux agences d'intelligence. Malgré qu'ils fussent généralement très bien planifiés, la généralité des complots n'ont jamais vu jour. Les complots les plus courant étaient habituellement de très petite échelle, bien qu'il y en avait beaucoup, il y en avait encore plus qui ont mourut dans la phase de planification parce que les ÉtatsUnis et l'URSS n'étaient pas en conflit militaire, et chaque puissance craignait qu'un mauvais incident engendrait une guerre nucléaire. Historique: Le Canada et l'espionnage: 1945/09/05 Igor Gouzenko, codeur GRU à Ottawa, passe au Canada et commence à révéler les noms d'agents russes. 1946/02/15 Le Canada accuse 22 agents communistes avec l'information donné par Gouzenko. (Allen Nunn May, physicien britannique, est accusé de donner aux russes des informations sur le projet Manhattan; il reçoit une sentence de 10 ans.) 6 7