Pour les États-Unis, la crise commença le 15
octobre de cette même année lorsque des
photographies militaires ont révélé des missiles
soviétiques en construction à Cuba. Tôt le prochain
jour, le président Kennedy fut informé des installations
soviétiques. Immédiatement après sa découverte,
Kennedy organisa son comité exécutif, connu sous le
nom de EX-COMM. Ce groupe des douze plus
importants conseillers de la maison blanche fut mit en
charge de contrôler la crise. Après sept jours de débats
intenses, Kennedy décida d'imposer un embargo naval
pour cesser l'arrivée de missiles additionnels.
Pour le reste du monde, la crise commença officiellement le 22 octobre lorsque
Kennedy annonça le découverte des missiles au public. Il annonça aussi que tout
lancement de missiles nucléaires du Cuba sera vu comme une attaque sur les États-Unis
de l'Union Soviétique. À la suite
de son discours, il demanda l'enlèvement des missiles
soviétiques du Cuba. Durant la phase publique de la
crise, les hostilités commencèrent à augmenter sur les
deux côtés, lorsque le 26, EX-COMM reçu une lettre
de Khrouchtchev dans laquelle il proposa d'enlever les
missiles et troupes soviétiques de Cuba si les États-
Unis acceptèrent de ne pas envahir le Cuba après son
départ.
Cette offre fut prometteuse, lorsque le 27 octobre, un
U-2 américain fut détruit lorsqu'il fit une passe sur
Cuba. Une deuxième lettre suivit l'incident dans
laquelle cette fois-ci Khrouchtchev demanda l'enlèvement des missiles américains en
Turquie en échange des missiles soviétiques à Cuba. Cette journée-ci fut notamment la
journée où les tensions furent les plus hautes.
Robert Kennedy, Attorney General des États-Unis, suggéra d'ignorer la seconde lettre
et contacta lui-même l'ambassadeur soviétique Anatoly Dobrynin pour lui informer
l'accord des États-Unis avec la première lettre. Finalement, le 28 octobre, les hostilités
commencèrent à se calmer lorsque Khrouchtchev annonça qu'il détruira les installations
et retournera les missiles à l'Union Soviétique.
Cette déclaration et les accords qui suivirent pour spécifier les circonstances dans
lesquels ils devront de dérouler marquèrent la fin d'un chapitre dans lequel le monde s'est
vu aux frontières d'une guerre nucléaire. Suite à cet incident, les États-Unis et l'Union
Soviétique s'aperçurent du danger du manque de communication. En effet un
communiqué envoyer d'un chef à un autre prenait souvent des heures, ce qui est très
dangereux si on parle d'une déclaration de guerre. Pour régler ce problème, les deux