IV – Le muscle lisse :
- La fibre musculaire lisse ou myocyte : léiomyocyte
o Aspect : associée à du tissu conjonctif large, vascularisée et innervée pour former des
tuniques musculaires. Contraction sous contrôle du SNA, interviennent dans la
régulation des grands fonctions vitales. Cellules fusiformes, de toute petite taille : 15
à 500 µm de moyenne.
o Membrane plasmique : sarcolemme doublé d’une lame basale, pas de cellules
satellites. 2 formations spécifiques : cors denses et invaginations.
o Corps denses : disséminés tout au long de la membrane plasmique : points d’ancrage
de la membrane plasmique du cytosquelette de la cellule et des éléments
contractiles.
o Invaginations : cavéoles, récepteurs des médiateurs provoquant la contraction
(histamine, sérotonine…) Génération du PA.
o Noyau : unique, central, ovalaire.
o Sarcoplasme : en plein milieu des éléments contractiles, dans le fuseau qui entoure
le noyau. On y retrouve les organites mais il n’y a pas de myoglobine : c’est un
muscle blanc. Le réticulum sarcoplasmique est peu développé dans le muscle lisse.
o Myoplasme : coincé entre la membrane plasmique et le sarcoplasme. Seuls les
filaments intermédiaires du cytosquelette sont présents : desmine (pour la plupart
des muscles lisses) et vimentine (pour las vaisseaux). Ils s’insèrent sur des corps
denses : sarcoplemmiques (membrane plasmique) et sarcoplasmiques (internes).
Protéines des corps denses : α-actinine, actine et vinculine (protéine d’ancrage à la
membrane). Corps denses : homologue des stries Z des muscles striés. Les filaments
sont organisés en trousseaux, globalement parallèle au grand axe de la cellule. Ces
éléments contractiles renferment des filaments fins d’actine et des filaments épais
de myosine de composition différente.
Le mécanisme de contraction dépend du calcium. Il y a une augmentation du calcium
intracellulaire qui se fixe sur la calmoduline. Le complexe Ca2+-calmoduline active
une kinase particulière (MLCK : kinases des chaînes légères de la myosine).
- Structure du muscle lisse : les fibres musculaires lisses sont isolées dans des capsules
d’organes ou regroupées, organisées en tissu musculaire. Elles forment un petit muscle
individualisé (muscle arrecteur du poil, muscle de l’iris) ou organisées en tuniques
(empilement de plusieurs couches : 2 dans le tube digestif par exemple). Au sein d’une
même couche, toutes les fibres musculaires lisses sont parallèles entre elles. Entre deux
couches successives, les directions seront opposées. Dans la même couche, les fibres
musculaires lisses sont réparties sont réparties dans un conjonctif lâche (endomycium),
regroupées en faisceaux séparés par un conjonctif plus dense (périmycium) et ces 2 couches
superposées sont séparées par un conjonctif lâche (épimycium).
- Innervation : par le système nerveux autonome. Les terminaisons nerveuses forment des
synapses simples : il n’y a pas de plaque motrice. Un neurone innerve une seule cellule (une
seule terminaison nerveuse) et l’ordre de contraction se propage de cellule en cellule dans
tout le muscle grâce aux gap jonctions. S’il y a plusieurs terminaisons, la contraction se
propage en bloc de façon synchronisée.
V – Autres cellules contractiles :