NOM : Prénom : Classe : 25/10/07
SQ2 : Nouvelle réaliste et nouvelle fantastique : un même auteur, deux inspirations.
Evaluation finale.
Première partie : conjugaison et grammaire (DIX MINUTES) /12
1) Complétez ce texte en conjuguant les verbes au passé simple, à l’imparfait ou au plus-que-parfait. /6
Maître Hautecorne (venir) …………………….. d’arriver à Goderville, et il se dirigeait vers la place, quand il remarqua par terre
un petit bout de ficelle. Maître Hautecorne, économe, en vrai Normand, (penser) ……………………. que tout (être)
…………………. bon à ramasser car cela (pouvoir) …………………. toujours servir. Alors, il (se baisser) ………………………
péniblement car il (souffrir) …………………… continuellement de rhumatismes. Il (prendre) ………………….. par terre le
morceau de corde mince, et il (se disposer) ……………………….. à le rouler avec soin, quand il (apercevoir)
……………………… sur le seuil de sa porte maître Malandrin qui le (regarder) ……………………. Celui-ci (voir)
…………..……..…….. ce qu’il venait de faire ! D’après Guy de Maupassant, La Ficelle, 1884.
2) A quel temps chaque verbe encadré est-il conjugué ? Expliquez en une phrase pourquoi on a choisi ce temps.
« se dirigeait » : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… /1,5
« remarqua » : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… /1,5
3) Indiquez la fonction exacte des groupes soulignés, en précisant à quel verbe ils se rapportent. /3
« un petit bout de ficelle » : ……………………………………………………………………………………………………………………………
« de rhumatismes » : …………………………………………………………………………………………………………………………………………
« à le rouler avec soin » : …………………………………………………………………………………………………………………………………
Deuxième partie : lire un extrait de nouvelle (QUINZE MINUTES) /8
Lisez ce texte, extrait du Veston ensorcelé de Dino Buzzati, puis répondez aux questions.
Un soir, lors d'une réception dans une maison de Milan, je fis la connaissance d'un homme qui paraissait avoir la
quarantaine et qui resplendissait littéralement à cause de la beauté linéaire, pure, absolue de son vêtement. Il me donna
l’adresse de son tailleur.
Au 17 de la rue Ferrara, je trouvai une maison comme tant d'autres, et le logis d'Alfonso Corticella ressemblait à celui
d'autres tailleurs. Il vint en personne m'ouvrir la porte. C'était un petit vieillard aux cheveux noirs, sûrement teints.
À ma grande surprise, il ne fit aucune difficulté. Au contraire, il paraissait désireux de me voir devenir son client. Je lui
demandai de me faire un complet. Il prit mes mesures et s'offrit de venir pour l'essayage, chez moi. Je lui demandai son prix.
Cela ne pressait pas, me répondit-il, nous nous mettrions toujours d'accord. Quel homme sympathique ! pensai-je.
Pourtant, plus tard, comme je rentrai chez moi, je m'aperçus que le petit vieux m'avait produit un malaise. En somme je
n'avais aucune envie de le revoir. Mais désormais le complet était commandé. Et vingt jours plus tard il était prêt.
Quand on me le livra, je l'essayai devant mon miroir. C'était un chef-d'œuvre. Mais je ne sais trop pourquoi, peut-être à
cause du souvenir du déplaisant petit vieux, je n'avais aucune envie de le porter. Et des semaines passèrent avant que je me décide.
Au bureau, en glissant par hasard ma main dans la poche droite de la veste, je m'aperçus qu'il y avait un papier dedans. Peut-être la note du
tailleur ? Non. C'était un billet de dix mille lires. (1)
L'unique explication : une distraction de Corticella. Peut-être qu'un client était venu lui verser un acompte, à ce moment-là il n'avait pas son
portefeuille et, pour ne pas laisser traîner le billet, il l'avait glissé dans mon veston pendu à un cintre.
« Qu'avez-vous, monsieur, vous ne vous sentez pas bien ? » me demanda la secrétaire qui entrait alors. J'avais dû pâlir comme la mort. Dans
la poche, mes doigts avaient rencontré les bords d'un morceau de papier qui n'y était pas quelques instants avant. C'était un autre billet de dix
mille lires. Alors, je fis une troisième tentative. Et un troisième billet sortit. Mon cœur se mit à battre la chamade…
(1) La lire était la monnaie italienne. Dix mille lires valent environ 80 euros.
1) Citez en une phrase trois éléments qui créent un cadre réaliste : /1,5
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2) Signalez dans le texte, à l’aide de croix rouges, la place de deux ellipses, entre les lignes 1 et 12. /1
3) Soulignez en bleu dans le texte un ensemble de phrases qui constituent une scène. /1
4) Surlignez en fluo trois modalisateurs, dans l’extrait. /1,5
5) Qu’est-ce qu’un modalisateur ? Expliquez en une phrase. /1
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6) Comment peut-on qualifier l’explication que donne le narrateur aux lignes 15-16 ? Faites une phrase. /1
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