Cours d’Economie SUITE 28/09
La Scientificité de l’Economie en question.
CCL : le concept de biais de narration est appliqué à la crise financière qui permet de distinguer l’observation
et l’interprétation des faits. Cet aspect est essentiel et indispensable dans les sciences sociale, mais
extrêmement difficile à faire car, très rapidement on cherche à lui donner un sens à un fait objectif.
Biais de confirmation :
Une fois qu’on a construit un biais de narration, on va évacuer ce qui ne correspond pas à la grille de lecture,
J’interprète le fait et lorsqu’il corrobore ma vision des choses, je l’intègre au biais de confirmation plus
facilement que s’il ne corroborait pas ma grille de lecture. L’action d’Alain Greenspan (ex-directeur de la
FED pendant presque 20 ans) était très contestée et il a été jugé comme l’un des responsables de la crise
financière, alors qu’avant il était unanimement loué par les analystes, on le surnommait « Magic Greenspan »
À présent, on le voit inconscient alors qu’auparavant on le qualifiait d’audacieux. En économie, dans le biais
de confirmation se met en place le phénomène de la prophétie auto-realisatrice. Alors que Greenspan annonce
la baisse des taux d’intérêt, l’épargnant achète des actions, les cours montent en bourse, et les entreprises
investissent ce qui a pu confirmer la pertinence des actions du directeur. Mais il ne faut pas sous-estimer
notre propension à ne pas voir ce qu’on ne veut pas voir inversement lorsqu’on se focalise dessus on ne voit
plus que ça !
CCL : On fait souvent aux économistes un excès d’honneur, mais il leurs est impossible de faire des
prévisions ou des évolutions de systèmes économiques sinon les économiques serait des idéologues.
La science économique implique une forte dignité intellectuelle. Cette crise n’a pas été réellement prévue car
elle était imprévisible avec l’addition de conjonctions exceptionnelles de facteurs. Certes on va lui donner
rétrospectivement un sens, mais qui est toujours en partie factice. Il est donc difficile pour la science
économique d’être une science fiable. On voit les connaissances économiques accumulées depuis les années
30 ont permis d’atténuer les effets de la crise actuelle. Même si la baisse de la production en 2008 était
comparable à 1929, le taux de chômage était fortement différent et ce grâce au savoir économiste qui ont
permis d’éviter les travers des crises de 1929.
II. Brève histoire de la pensée économiste
1.Les mercantilistes
Ce n’est pas vraiment un courant économiste, mais seulement la réunion de tous les auteurs qui ont eu une
pensée économique au XVIe et au XVIIe siècle. Leur objectif est à la fois d’augmenter la puissance politique
du souverain, mais cela devrait passer par la prospérité économique notamment grâce aux marchands. La
puissance politique est permise par le contrôle des mers, en parallèle, le protectionnisme favorise
l’exportation. Ils vont en outre valoriser le rôle moteur de l’Etat en matière d’industrie (temps du colbertisme
avec les manufactures royales). Cependant deux grandes illusions/préjugés persistent à leur sujet :
La richesse, c’est de l’argent, alors que les courants suivent perçoivent la richesse comme
la production (Jean Bodin : explique la faillite de l’Espagne par la théorie quantitative de
la monnaie. L’augmentation de la masse monétaire n’a pas eu d’impact sur la production
mais sur les prix qui ont augmenté.)
La source de richesse pour un pays est le excédents commerciaux (préjugé qui est
toujours très présent comme la mondialisation est un jeu a somme nul => faux)
Par contre, on va observé dans le courant mercantiliste que celui a débuté de la science économique avec des
auteurs comme Antoine de Montchrétien (auteur du premier traité d’économie politique). Il écrit en 1615 « le
bonheur des hommes consiste en la richesse ». Cet ouvrage est en rupture absolue avec la pensée antique
comme celle d’Aristote qui, pragmatique, définit le bonheur vertueux avec le besoin matériel moindre. A
partir des mercantilistes, la richesse correspond de plus en plus au bien-être. Le bien-être d’une société peut
devenir évaluable et quantifiable. La science économique va devenir la science sociale la plus importante pour
gouverner. À partir des mercantilistes, on va parlé de traité économique politique, où un bon gouvernement est
capable d’augmenter la richesse des citoyens.
2. Les physiocrates
François Quesnay (médecin de Louis XV) démontre pour la première fois que, selon lui, la création de
richesse correspond à la production, cette position est en total rupture vis-à-vis de ses prédécesseurs.
Aussi, pour lui, l’économie est un organisme vivant qui fonctionne par des lois naturelles qui expliquent le
fonctionnement complexe de l’économie. Auparavant le prix des grains étaient fortement réglementés pour
éviter durant la disette que les prix s’envolent.
Les physiocrates vont dire qu’il ne faut surtout pas réglementer les prix des grains car en laissant augmenter le
prix (ou diminuer), la production sera stimulée ce qui réduira profondément la disette. Ils encouragent, de ce
fait le laisser-faire. Ce courant économique va fortement influencer et militer contre les corporations et contre
la forte réglementation en vigueur à cette époque. La Révolution française correspond au triomphe des idées
physiocrates et notamment celles de Turgot. La loi le chapelier est l’illustration même de l’apogée de ce
courant de pensée, qui abolit le système des corporations et interdit les syndicats.
3. Les classiques
Adam Smith, son ouvrage à retenir : Recherches sur la nature et l’origine de la richesse des nations.
(1776). Il n’a pas tout inventé, mais il a fait une synthèse formidable des théories accumulées. Inspiré par
les physiocrates, il intègre en plus l’industrie à sa pensé. Smith a aussi été fortement influencé par
Mandeville qui a écrit le livre le plus scandaleux du XVIII : la fable des abeilles qui est une sorte de
métaphore où il imagine une ruche dans laquelle les abeilles deviennent vertueuse, elles ne cherchent
plus à s’enrichir ni à consommer par orgueil. Mais dans cette ruche, toute activité économique
s’effondre, la misère et le malheur s’installent. Mandeville dit tout d’abord (il est en rupture avec
Aristote, car pour lui le vice amené au bonheur individuel) au fond ce vice individuel amène au bonheur
collectif. Révolutionnaire, Smith s’en inspire beaucoup : l’égoïsme conduit au bien-être collectif. Keyns
a lui aussi loué l’originalité de Mandeville. Le concept d’Adam Smith de la main invisible : « ce n’est
pas de la bienveillance du boucher ou du boulanger que nous attendons notre repas c’est de leur
égoïsme » : traduction de la somme des individus privés qui aboutit à l’intérêt général, une société peut
donc fonctionner en laissant les individus suivre leur propre intérêt. C’est le fondement de la pensée
économique classique. Une société, d’après cette théorie, pourrait fonctionner sans transcendance
morale, sans Etat, pire il pourrait être nuisible en contrariant l’effet de la main invisible. Pourtant,
A.Smith insiste sur l’intervention de l’Etat, et notamment sur l’utilité régalienne mais aussi pour la
production de certains biens : biens publics comme l’éducation, la santé. On doit surtout retenir que le
libéralisme est un projet politique mais surtout utopique malgré la dimension pragmatique du
raisonnement de A.Smith
Thomas Robert Malthus, pasteur anglican, symbolise l’économiste lugubre, il va cependant inspiré tous
les classiques comme David Ricardo, et même Darwin. « Il n’y a pas de place pour tous le monde au
« grand banquet de la nature » ». Son essai porte sur le principe de population : la pop progresse de
manier exponentielle, bien plus vite que la production agricole. Plus la population augmente, plus on est
obligé de cultiver des terres moins fertiles pour répondre à leurs besoins. De là, Malthus établit la loi des
rendements décroissants. Il préconise l’abandon des lois sur les pauvre, en effet, les paroisses anglaises
devait accorder aux pauvres des compléments de revenu, car selon lui, si les pauvres peuvent avoir plus
d’argents, ils vont procrée plus, donc être plus nombreux et contribuer au développement profond de la
pauvreté. De même l’idéal libéral s’affirme dans l’analyse de Malthus, qui montre que l’Etat, malgré ses
bonnes intentions, provoquent l’inverse de ce qui est recherché. Jusqu'à la révolution industrielle, loi de
Malthus se vérifie, cependant sa théorie n’arrive pas à penser dans l’actualité et devient rapidement
obsolète. Gregory Clarks a calculé que le salaire journalier à Babylone était presque le même qu’un
employé anglais de l’époque malthusienne.
Qu’est ce qui a permis de rompre avec la loi de Malthus ?
Son erreur : Il ne voit pas la transition démographique qui lui est contemporaine, notamment par
l’augmentation de l’espérance de vie qui entraîne la baisse de la natalité.
Il ne voit pas non plus que pendant qu’il écrit la Révolution industrielle est en marche et le
progrès technique va rompre avec les rendements décroissants perçus par Malthus, car celui-ci
démultiplie le rendement humain. La production va donc pouvoir suivre l’augmentation du rythme de
la population. De plus, comme la population va arrêté de croître, le revenu par habitant a pu
augmenté.
Le retour de Malthus sur la question environnementale :
Malthus, précurseur de Keynes, entre dans le débat macroéconomique. En 1820, il écrit en
s’opposant à Ricardo et à tous les classiques dont une loi essentielle en économie, la loi de
SAY: « tout offre crée sa propre demande » c’est-à-dire lorsque je produis un stylo, je vais
dégager des revenus qui vont être dépensé et vont permettre de trouver des débouchés à
l’offre. Cela suppose la neutralité de la monnaie car si la monnaie est désirée pour elle-même,
je serais plus tenté d’épargner mon revenu.
Malthus établit que la monnaie n’est qu’un voile, d’où selon Stuart Mill « il n’y a rien de
insignifiant au monde que la monnaie. » Elle est totalement neutre, ce qui compte c’est la
production réelle. Dans une économie d’Offre et de Demande, la monnaie peut être désiré pour
elle-même.
Malthus rejette la loi de SAY, une crise de surproduction peut être possible, mais elle est
surtout du à la l’indisponibilité des débouchés du à l’épargne.
David Ricardo, son ouvrage à retenir : Des principes de l’économie politique et de l’impôt (1817)
Keynes disait : « Ricardo conquit l’Angleterre aussi complètement que la sainte acquisition avait conquis
l’Espagne ». Ricardo a théorisé les avantages du commerce international, d’ailleurs le libre-échangiste
provient de Ricardo et de sa théorie des avantages comparatifs (le fait de manière très formalisé). Samuelson
donne cet exemple pour qu’on comprenne les avantages comparatifs de Ricardo : l’avocat, meilleur en droit et
dactylographie que sa secrétaire, il n’empêche que tous les deux ont leurs avantages comparatifs. Mais comme
l’avocat est bien meilleur en droit, cela lui rapporte plus, alors que sa secrétaire doit exercer sa profession la
où elle est la moins mauvaise. Donc, un pays doit se spécialiser la où il est le meilleur. Il n’empêche que
même si la production reste stable par heure de travail, un pays doit faire que ce en quoi il est le plus productif
et donc où il va le plus produire. De plus, importé est aussi un avantage car cela permet de dégager du temps
pour produire ce en quoi le pays est bon. Voilà comment Ricardo insiste : Importé permet de produire plus
Il croit d’ailleurs profondément à la loi de Say et en la neutralité de la monnaie.
Ricardo croit aussi en la loi de Malthus comme quoi la hausse de la population entraîne plus
de pauvreté
Il croit également en la survenue d’un état stationnaire, il se dit que la croissance ne peut pas
durer, elle va redevenir nul.
Ricardo reprend la loi de Malthus qui dit que l’augmentation du revenu par habitant entraîne forcement
l’augmentation de la population. Pour nourrir cette nouvelle population, la mise en culture de terres moins
fertiles est obligatoire, mais cela entraîne l’augmentation des prix car sur ces terres il est plus difficle de
produire, mais comme le prix augmente, le salaire de subsistance augmente aussi mais à ce moment-là, le
stock des produits diminues, et par conséquent l’investissement aussi. Ricardo propose une solution à cet effet
perverse en important du blé moins cher.
Tout au long de sa vie, Ricardo va se battre pour plusieurs lois économiques qui vont avoir une importance
considérable. En 1834, Ricardo obtient l’abolition de la loi sur les pauvres. C’est une date très importante pour
l’auteur Karl Polanyi car il signifie qu’à partir de 1834, le travail devient une marchandise comme une autre,
les revenus sont régulés par le marché, l’Etat n’intervient plus car les trois biens fondamentaux de la société
sont devenus marchandise (travail, la terre (est devenue une marchandise avec le mouvement des enclosures
car en Angleterre, les champs communaux qui appartenait a tout le monde, sont privatisés au XVIIe siècle) et
l’argent .) À partir de 1834, pour Polanyi, on rentre vraiment dans une société libérale.
La deuxième lutte de Ricardo était pour l’abolition du protectionnisme : son triomphe fut posthume avec
abolition des corns laws qui limitaient les importations de blés.
En 1844, The Bill Act : la banque centrale anglaise s’interdit d’émettre un billet si elle n’a pas la contrepartie
en or (autre triomphe de Ricardo). La monnaie est neutre, l’Etat ne doit pas contrôler la création monétaire,
l’Etalon Or s’en charge : tous billet émis doit avoir sa contrepartie en or.
Le libre-Échange peut entraîner un déficit commercial, s’il y a en a un et qu’on importe plus qu’on exporte, la
masse monétaire se réduit, cela entraîne une pression à la baisse des prix qui n’est possible qu’à condition que
tous les prix soient flexibles. Si les prix baissent, les entreprises sont plus compétitives et le déficit se résorbe.
L’etalon OR permet une totale régulation par le marché à condition que le marché du travail soit déréguler et
qu’un parfait libre-échange opère. Ce Système va durer jusqu’en 1918.
Le XIX siècle est le siècle où la monnaie est incroyablement stable, qui favorise la déflation et les rentiers
mais défavorise les prolétaires (peu de revenu). Mais depuis 1918, nous sommes sous une ère de l’inflation.
La pensée de Ricardo a influencé la politique commerciale en Angleterre. Toutefois, le problème de la théorie
de Ricardo, perçu par Marx, est qu’il favorise les rentiers. Dans ce système, ceux qui sont perdant c’est ceux
qui travaillent puisque leur salaire est faible et instable. Le XIXe siècle se caractérise par des crises de
surproduction, notamment la crise 1929 qui est la dernière crise de surproduction.
4. Les néo-classiques
Ils veulent prouver mathématiquement l’idée de la main invisible en voulant montrer qu’il existe un système
de prix où sur tous les marchés l’offre est égal à la demande. Ils raisonnent en terme d’équilibre, et tente de
répondre scientifiquement par l’affirmatif. Cet équilibre mathématique imaginé par les néo-classiques
correspond à un optimum sociale. Ils raisonnent par le biais d’une conception anthropologique des agents
économiques, l’Homme se comporterait comme un homoeconomicus restrictif.
Lisons à ce propos Milton Friedman : « Les prix qui émergent des transactions volontaires entre acheteurs et
vendeurs sont capables de coordonner l’activité de millions de personnes dont chacune ne connaît que son
propre intérêt de telle sorte que la situation s’en trouve améliorée. Le système des prix remplit cette tâche en
l’absence de toute direction centrale et sans qu’il soit nécessaire que les gens se parlent, ni qu’ils s’aiment.
L’ordre économique est une émergence, c’est la conséquence non-intentionnelle et non-voulue des actions
d’un grand nombre de personnes mues par leurs seuls intérêts. Le système des prix fonctionne si bien et avec
tant d’efficacité, que la plupart du temps nous ne sommes même pas conscients qu’il fonctionne »
5. La critique marxiste
Pour Marx, le capitalisme n’est pas fondé sur l’échange de marchandise schématisé par M-A-M
(marchandise > argent > autre marchandise, monnaie qu’un voile facilite les échanges) mais par A-M-A,
c’est-à-dire l’argent me permet de produire une marchandise que me permet d’obtenir encore plus d’argent.
Capitalisme serait donc la volonté d’accumuler encore plus de capital, la monnaie est une fin en soi car
A’>A. Si A’ est supérieur à A, c’est parce que le capitaliste va exploiter le prolétaire.
Comme les classiques, Marx croit que la valeur des objets est la valeur travaille qui a été nécessaire à le
produire. Quand un capitaliste emploie un ouvrier, il le paie moins que ce qu’il lui rapporte.
Marx dénonce le fétichisme de la marchandise car quand on achète une marchandise, on ne pense pas au
travailleur derrière. Le rapport d’exploitation est caché sous le rapport au chose.
D’ailleurs, la principale fragilité du capitalisme est la production antérieure à la vente que le marché
sanctionne à postériorité la production.
L’offre risque constamment d’être inadapté à la demande, ce qui renforce la fragilité du capitalisme qui paye
mal les ouvriers pour augmenter le profit. Dans le domaine macroéconomique, ce qui importe pour les
capitalistes est que les ouvriers ont des revenus suffisant pour consommer leur produit.
Pour Marx, le Capitalisme est condamné à des risques de crise de surproduction, il serait voué à s’effondrer.
Le mieux serait la planification, planifié l’essentiel pour les consommateurs.
Le matérialisme historique, selon Marx, est une société se caractérise surtout par l’infrastructure c’est-à-dire
le mode de production : qui produit, qui travaille, comment, qui commande et reçoit la richesse. Cette
infrastructure détermine la superstructure qui correspond aux valeurs, à la morale, au droit
Selon Marx, la société se caractérise essentiellement par ses structures économiques
Après la Révolution, la bourgeoisie prend le pouvoirs et installe de nouvelles valeurs, le travail est valorisé,
les inégalités de statuts sous le féodalisme est déprécié, par contre le droit de propriété devient sacré, les lois
vont s’adapter au capitalisme
« Maintenant arrive le règne »
(Paul Veyne)
6. La critique keynésienne
1936 : « Il faut prendre la forteresse néoclassique » citation de Keynes
À cette époque on parle de Révolution théorique car au temps de Keynes, c’est la pensée néoclassique qui
domine pourtant c’est sa pensée qui va triompher jusqu'au années 1970.
Keynes a un point de vue macroéconomique sur la réalité économique à la différence des néo-classiques qui
ont un pont de vue microéconomique. Ce point de vue l’incite, comme Marx, à s’intéresser aux problèmes
des débouchés. Une consommation insuffisante peut être responsable d’une crise de production généralisé.
L’individu n’est pas un homoeconomicus, il est dans un cadre d’incertitude radicale, il ne connaît pas
l’avenir et face à cette incertitude, il a besoin de se rassurer. La psychologie des agents, selon Keynes va
jouer un rôle fondamental, car ils n’agissent pas par convention mais mimétisme.
L’action d’un agent n’est pas contingente, elle alterne entre panique et confiance. Keynes en parle comme
des « esprits animaux » pour évoquer l’aspect irrationnel des agents qui va être déterminant pour la
consommation. On parle de rapport névrotique des agents à la monnaie
Pour Keynes, l’épargne est un problème économique, il faut euthanasié le rentier, motivation aussi humaine.
De ce point de vue, la monnaie n’est absolument pas neutre, elle est désirée pour elle-même car elle rassure
les hommes et donne une illusion de pouvoir. Ces comportements vont joués un rôle crucial et par
conséquent le marché n’aboutira pas forcément à un équilibre. Donc les crises de surproduction sont tout à
fait possible car les entreprises produisent et embauchent en fonction de la demande effective (anticipé par
les entreprises) or cette demande effectivement peut être totalement insuffisante pour entraîner le plein
emploi, les entrepreneur peuvent anticiper une demande faible et donc du coup embaucher d’une manière
insuffisante (chômage élevé= sous emploi)
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