Paroisse saint Martin de Triel-sur-Seine Parcours EUTHANASIE 1ère étape, 09-10/11/2013 Quelques pistes de réflexion… Les mots clés De quoi parlons-nous quand on dit : euthanasie (active ou passive), suicide assisté ou assistance au suicide, soins palliatifs et acharnement thérapeutique, sédation, phase terminale d’une pathologie, pathologie incurable… ? Cadre légal Connaissez-vous la loi Léonetti du 25 avril 2005 sur la fin de vie ? Est-il aujourd’hui permis de mettre volontairement un terme à la vie d’une personne malade à sa demande, de tenter de se suicider, d’inciter une personne au suicide ou d’aider une personne à se suicider ? Est-il permis de laisser une personne se suicider sans essayer de l’en empêcher ? Est-il permis à un patient de refuser un traitement ? Est-il permis de cesser d’administrer des traitements qui maintiennent le patient en vie, de cesser l’alimentation et l’hydratation d’un patient en fin de vie, de faire de l’acharnement thérapeutique ? Réfléchir « Dignité humaine » est-elle inaliénable ? dépend-elle des conditions et circonstances de la vie humaine ? Qui peut être juge de sa propre dignité humaine : moi, une tierce personne ? Que peut signifier « mourir dans la dignité » ? Une personne qui semble ne plus avoir conscience de sa propre vie possède-t-elle encore une dignité humaine ? Patient La possibilité de demander l’euthanasie peut-elle créer un sentiment de culpabilité chez le patient en phase terminale qui ne veut pas la demander ? Un patient en phase terminale pourrait-il ressentir – consciemment ou inconsciemment – une forme de "pression" de la part de ses proches et/ou des soignants ? Un patient en phase terminale pourrait-il subir – directement ou indirectement – une forme de "pression" de la part de ses proches et/ou des soignants ? Entourage Peut-il y avoir un lien entre une demande d’euthanasie et la souffrance des proches de voir le malade dans une situation ressentie comme insupportable ? Personnel soignant Y a-t-il une différence majeure entre soulager la douleur sans s’acharner à maintenir la vie et provoquer volontairement la mort ? Pour un médecin, administrer la mort peut-il poser un problème de compréhension de son identité propre de soignant ? Fondements anthropologiques Le fait de provoquer volontairement la mort à la demande d’une personne qui souffre, poset-il un problème moral ? La question de l’euthanasie regarde-t-elle d’abord les personnes directement concernées (malades, proches et soignants) ou regarde-t-elle toute la société ? La liberté personnelle peut-elle être le seul critère d’appréciation de la question de l’euthanasie ? Quels sont les fondements de « l’interdit de tuer », répandu dans quasiment toutes les sociétés humaines à travers l’histoire ? La demande de légalisation de l’euthanasie est-elle la manifestation d’une volonté de toutepuissance de l’homme sur sa propre condition ? Peut-on imaginer que la demande de légalisation de l’euthanasie puisse aussi être motivée – plus ou moins consciemment – par des motifs économiques (coût du vieillissement de la population, de la dépendance, des soins palliatifs) ? Les affaires très médiatiques (Vincent Humbert, Chantal Sébire) ont-elles influé sur ma manière de considérer la question de l’euthanasie ? L’Eglise catholique et l’euthanasie Pourquoi l’Eglise s’oppose-t-elle à la légalisation de l’euthanasie ? Les arguments de l’Eglise sont-ils uniquement religieux et théologiques ? Est-il normal que l’Eglise donne son avis sur un sujet de société non-religieux ? Comme catholique, suis-je tenu par la position de l’Eglise ou ai-je une totale liberté d’opinion ? RENDEZ-VOUS A LA CITE SAINT MARTIN SAMEDI 23 NOVEMBRE (20H) POUR UN FILM DE REFLEXION MARDI 26 NOVEMBRE (20H30) POUR UNE TABLE RONDE