Julien Reysz Lycée Ambroise Croizat, Moûtiers
Sciences économiques et sociales 2011-2012
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Cours de terminale
Chapitre 1 : Croissance, capital et progrès technique
I. Les sources de la croissance
A/ L’amélioration de l’efficacité productive
1. L’organisation du travail
Lisez le document 5 (p. 28) et répondez aux questions 1, 2 et 3
Question 1 :
L’organisation du travail au 20ème siècle est généralement conçue sur le mode des
structures hiérarchiques pyramidales :
Simple exécutant
Ceux qui décident et mettent en
place l’organisation du travail
qui va permettre daméliorer la
productivité des travailleurs
Agent de maîtrise
Cadre
Dirigeants
On peut donner l’exemple du taylorisme ou du fordisme pour illustrer ce type
d’organisation du travail
Question 2 :
Le modèle fordiste a été généralement remis en cause, de même que toutes les
organisations de forme pyramidale
Pour la productivité, il faut donner plus d’initiatives et d’autonomie aux
travailleurs → le travailleur de base n’est plus un simple exécutant !
Question 3 :
Le changement d’organisation du travail ne supprime pas le rapport de sujétion (lien
de subordination)
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Le travailleur de base reste un travailleur de base, mais il y a modification de la
relation
Les objectifs de productivité sont toujours assignés par la direction, mais le travailleur
de base est plus autonome dans les moyens d’atteindre ces objectifs
2. L’intensité capitalistique
Pour l’efficacité productive (souvent mesurée par la productivité du travail qui en
résulte), l’entrepreneur peut modifier les quantités (relatives) de facteurs de production
Combinaison productive = une certaine quantité de travail et de capital que le chef
d'entreprise met en œuvre pour obtenir une production
L’entrepreneur prend en compte au moins 2 éléments pour décider de la combinaison
productive à retenir :
- Le coût relatif du capital et du travail
- L’efficacité productive de la combinaison retenue
Par exemple, si le travail est relativement bon marché, l’entrepreneur a intérêt à
utiliser beaucoup de travail ou à produire des produits nécessitant beaucoup de travail
Lisez le document 7 (p. 29) et répondez aux questions 2 et 3
Question 2 :
Entre 1983 et 1990, en France, la productivité horaire apparente du travail a augmenté
en moyenne tous les ans de 2,42 %
Productivité dite apparente car on ne peut pas attribuer la croissance de la productivité
du travail au seul facteur travail prise en compte nécessaire du progrès technique
(et donc du capital technique utilisé)
Question 3 :
La croissance de la productivité horaire du travail s’explique en grande partie par
la croissance de l’intensité capitalistique
Entre 1983 et 1990, 62% de la croissance de la productivité horaire du travail
s’explique par la croissance de l’intensité capitalistique (1,5/2,42)
Cet impact a été encore + important entre 1990 et 1995 l’intensité capitalistique
explique près de 80 % de la croissance de la productivité horaire apparente du travail
L’intensité capitalistique mesure le rapport entre la quantité de capital et la quantité
de travail utilisés dans la combinaison productive : IC = K/L
- + le rapport K/L , + l’utilisation de K est importante et + l’intensité capitalistique est
forte
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Depuis le début du 19ème siècle (révolution industrielle), l’intensité capitalistique de la
production a
- Le stock de capital par travailleur a considérablement (y compris dans les services)
- Pour produire un bien, on utilise proportionnellement de + en + de K et de en de L
de la productivité du travail
3. L’innovation
Lisez le document 8 (p. 29) et répondez aux questions 1, 2 et 3
Question 1 :
En France, entre 1985 et 1988, la productivité horaire du travail a augmenté dans
l’industrie de 7,63 %
Question 2 :
Sur la période 1985-1988, la contribution des industries innovantes à ce résultat est de
2,95 points, soit 38,7 % (plus du tiers)
Question 3 :
L’effet de l’innovation sur la productivité horaire du travail dans l’industrie est en
baisse de 1985 à 1994
Sur cette période, il passe de 38,7 % à 23,9 %, soit de plus d’un tiers à moins d’un
quart
Mais il s’accroît ensuite de 1994 à 2003 pour atteindre, sur la période 2000-2003,
62,3 % (presque 2/3)
Lisez le document 12 (p. 31) et répondez aux questions 1, 2 et 3
Question 1 :
Selon Schumpeter, l’entrepreneur est l’acteur essentiel qui met en œuvre
l’innovation
L’entrepreneur « schumpetérien » est celui qui dynamise l’économie et seul le
producteur qui innove est un entrepreneur
Il faut donc distinguer produire et entreprendre cette distinction conduit à
opposer les vrais innovateurs aux copieurs
Schumpeter définit 2 types d’entrepreneurs :
- L’entrepreneur innovateur prend le plus de risques en introduisant l'innovation
mais fait le plus de profits
- L’entrepreneur imitateur attiré par le profit de l’entrepreneur innovateur, il va
suivre la voie de l'innovation
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Question 2 :
Le rôle de l’entrepreneur est de favoriser la croissance économique grâce à la
« destruction créatrice »
Lors d’une innovation, il y a :
- destruction = certaines activités deviennent obsolètes les biens produits par ces
entreprises ne sont plus aussi demandés
- création = apparition de nouvelles activités effet entraînant des secteurs innovants
sur la croissance économique car ces nouveaux biens vont répondre aux besoins des
consommateurs
Question 3 (réponses des élèves) :
- cassettes VHS
- train à vapeur
B/ La mobilisation des ressources nécessaires à la croissance
1. Le rôle de l’entrepreneur
Lisez le document 10 (p. 30) et répondez aux questions 1 et 2
Question 1 :
Dans les PED, ce sont l’Etat et les capitalistes étrangers qui sont à l’initiative de
l’investissement et du développement
Le cas de la Chine est différent :
- La Chine se caractérise par une diaspora sur les pourtours de la mer de Chine qui a
joué un rôle décisif dans le développement
- Les chinois expatriés réunis à Taïwan, Hongkong… ont réalisé un PIB estimé à 700
milliards de dollars (plus que la Chine continentale)
Question 2 :
L’entrepreneur chinois a :
- un savoir-faire familial accumulé
- un sens de l’obligation très puissant
- un réseau international tissé de liens familiaux
Cela lui permet de mobiliser facilement des capitaux et donc de répondre aux
mouvements de la demande
2. Le rôle des pouvoirs publics
Le groupe 1 lit le document 15 (p. 32) et répond aux questions 1 à 3
Le groupe 2 lit le document 17 (p. 33) et répond aux questions 1 à 3
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Document 15 (groupe 1)
Question 1 :
Selon Adam Smith, l’action des hommes est guidée par leur intérêt personnel, qui les
conduit, sans qu’ils en aient l’intention, à servir aussi l’intérêt collectif
Une « main invisible » oriente naturellement leurs activités vers ce qui est le plus utile
à la société
Pour Smith, l’Etat a en charge l’intérêt général et il doit respecter la liberté d’action
des individus
L’Etat doit se limiter à protéger les individus contre les injustices et il doit prendre
en charge les activités qui ne sont pas rentables à titre privé mais qui sont utiles à
la société dans son ensemble
L’Etat ne doit donc pas intervenir dans le domaine économique
Question 2 :
Au 19ème siècle, les domaines d’intervention de l’Etat sont :
- La réglementation du commerce, de la finance et du marché du travail
- La stimulation et le soutien de certaines activités (l’agriculture par exemple)
- Le développement de l’éducation afin de permettre l’égalité des chances et la
croissance de la productivité
Question 3 :
L’idéologie libérale défend l’idée selon laquelle l’Etat ne doit pas intervenir dans le
domaine économique
L’Etat a tout de même un rôle important à jouer : il doit orienter l’évolution
spontanée de l’économie dans un sens utile à la société
Document 17 (groupe 2)
Question 1 :
En 2003, au Canada, la part des dépenses intérieures brutes de recherche et
développement réalisée par les administrations s’élevait à 1 % et celle réalisée par les
entreprises à 1 % également
Question 2 :
En 2003, les dépenses de R&D se montaient à environ 3,1 % du PIB au Japon contre
2,2 % environ en France
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