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5) La dynamique de l’œuvre
a) Les moments clés
1ère phase : les protagonistes sont introduits les uns après les autres (Garcin,
Inès et enfin Estelle) dans un salon qui représente l’enfer
2ème phase : ils essaient de comprendre pourquoi ils sont là et surtout, pourquoi ils
sont réunis alors qu’ils ne semblent avoir aucun point commun
3ème phase (p. 40) : Inès met fin aux faux-semblants et met les autres au pied du
mur : ils sont en enfer pour une bonne raison : tous sont des assassins et le
mensonge n’a plus sa place
4ème phase (p. 41-42): Inès encore comprend le châtiment qui leur est réservé :
ni gril ni torture physique, chacun est le bourreau des deux autres
5ème phase (p. 44-48): scène capitale du miroir : importance énorme accordée à
l’image extérieure et au regard de l’autre et premier pas vers la signification de
« l’enfer c’est les autres ». en l’absence de miroir, on est obligé de faire
confiance aux autres (quand elle lui dit qu’elle est belle puis qu’elle a une tache
rouge, quand Inès dit à Garcin qu’il a une tête de bourreau, etc.) et donc de
dépendre d’eux ! Si cette confiance n’existe pas, l’atmosphère devient vite
irrespirable
6ème phase : début des confessions ! Il faut attendre la page 53 avant que les
confessions ne commencent. C’est Garcin qui entame le processus, Inès le
poursuit (p.55) et Estelle l’achève à la page 61.
7ème phase : les protagonistes sont coupés du monde extérieur qu’ils pouvaient
encore voir et entendre les uns après les autres (Inès p. 64, Estelle p. 70-71,
Garcin p. 89)
8ème phase (p. 86) : la porte s’ouvre, les protagonistes pourraient s’échapper mais
n’en font rien. Ils sont liés les uns aux autres et ne peuvent se libérer de
l’emprise des autres. Ils se résignent à l’enfer éternel que représentent les
autres