UE 5 – Séméiologie – Chapitre 1 13.09.2012
II. Démarche à Suivre
L’ordre n’a pas d’importance, mais celui présenté ci-dessous suit une logique précise.
1. Examen de la VIGILANCE =
lorsqu’il y a un trouble de la vigilance, les modalité sont spécifiques :
coma, perte de connaissance, hypersomnie, etc.
2. Examen COGNITIF (détaillé dans un deuxième temps) =
un patient présentant des troubles cognitifs ne permet pas un interrogatoire fiable.
La cognition permet de connaître, percevoir, communiquer, de s'orienter dans l'espace, de
mémoriser… :
confusion, démence, aphasie, amnésie, héminégligence, etc.
3. Examen MOTEUR =
déficit périphérique ou pyramidal ou bloc neuromusculaire, hypokinésie,
mouvements anormaux, etc.
4. Examen de la COORDINATION de la MOTRICITÉ (examen cérébelleux) =
syndrome cérébelleux cinétique, etc.
5. Examen de la SENSIBILITÉ =
hypoesthésie (tactile proprioception), paresthésies, douleurs, etc.
6. Examen d’un TERRITOIRE PARTICULIER exemple de l’examen des Nerfs Crâniens =
séméiologie d’atteinte des nerfs crâniens :
déficits moteurs, sensibilité, sensoriels, etc.
7. Examen de l’ÉQUILIBRE et de la MARCHE =
recherche des anomalies d’intégration de ses informations :
ataxie vestibulaire, cérébelleuse, sensitive, frontale, etc.
8. Examen du SYNDROME MÉNINGÉ (Céphalées) =
rachialgies, douleurs de la face, syndrome méningé, hypertension intracrânienne.
Rq. : la topographie de la dysfonction est très utile dans l’étiologie du trouble
9. CONCLUSIONS =
le diagnostic topographique détermine la localisation probable des troubles au sein
du système nerveux cf examen clinique général.
10. Émettre des HYPOTHÈSES Diagnostiques et ensuite seulement réfléchir à des
Examens Paracliniques qui seraient éventuellement nécessaires.