NORTH D.C. (2005), Le Processus Du Développement
Economique, Editions d’Organisation.
Biographie et Présentation de l’ouvrage par Claude Ménard. Fiche réalisée
par Milosz SZOJA.
Avant Propos et Chapitre 1 : le processus du changement économique :
une esquisse. Fiche réalisée par Milosz SZOJA.
PREMIERE PARTIE : QUESTIONS A CONSIDERER DANS L’ANALYSE DU
CHANGEMENT ECONOMIQUE
Chapitre 2 : L'incertitude dans un monde non-ergodique. Fiche réalisée
par Sébastien GROS et Aurélien MARTINEZ.
Chapitre 3 : Systèmes de croyances, culture et science cognitive. Fiche
réalisée par Sébastien GROS et Aurélien MARTINEZ.
Chapitre 4 : Conscience et intentionnalité humaine. Fiche réalisée par
Sébastien GROS et Aurélien MARTINEZ.
Chapitre 5 : Les échafaudages érigés par les humains. Fiche réalisée par
Sébastien GROS et Aurélien MARTINEZ.
Chapitre 6 : Faire le point. Fiche réalisée par Sébastien GROS et Aurélien
MARTINEZ
SECONDE PARTIE : LE CHEMIN A PARCOURIR
Chapitre 7 : L’environnement humain et son évolution. Fiche réalisée par
Gaëla LANGLAIS et Mariam VILLAÇA.
Chapitre 8 : Ordre et désordre. Fiche réalisée par Gaëla LANGLAIS et Mariam
VILLAÇA.
Chapitre 9 : Réussir et échouer. Fiche réalisée par Gaëla LANGLAIS et Mariam
VILLAÇA.
Chapitre 10 : L’essor du monde occidental. Fiche réalisée par Gaëla
LANGLAIS et Mariam VILLAÇA.
Chapitre 11 : L’essor et la chute de l’Union Soviétique. Fiche réalisée par
Gaëla LANGLAIS et Mariam VILLAÇA.
Chapitre 12 : Améliorer les performances économiques. Fiche réalisée par
Gaëla LANGLAIS et Mariam VILLAÇA.
Chapitre 13 : Ou allons-nous ? Fiche réalisée par Gaëla LANGLAIS et Mariam
VILLAÇA.
BIOGRAPHIE
Fiche réalisée par Milosz SZOJA
Douglass Cecil North est en 1920 à Cambridge (Massachussetts, Etats-
Unis). Après s’être engagé pendant la Seconde Guerre mondiale
dans la marine marchande, et une courte carrière de photographe,
Douglass North étudie à l’Université de Berkeley où il devient, en
1952, docteur en sciences politiques, en philosophie et en
économie. Il sera ensuite professeur titulaire de l’Université
Washington à Seattle. En 1961 paraît son premier ouvrage, « The
economic growth of the United States1790-1860 » dans lequel il
contestera la capacité de l’économie « standard » (néo-classique) à pondre à la
complexité du processus économique. En 1967, il devient Directeur du National
Bureau of Economic Research, et, avec R.W. FOGEL, diffusera à travers la revue
« Exploration in Economic History » sa théorie de la nouvelle histoire économique.
Plus de dix après, dans « The Rise of Western World » , il développera sa théorie du
changement institutionnel, montrant que la croissance économique ne peut se
réaliser que si les institutions sont efficientes, autrement dit que les gains sont
individualisés. D’ après lui, l’individualisation des gains résout les problèmes
d’échange entre acteurs économiques et, est le facteur expliquant le passage du
féodalisme au capitalisme. En 1993, Fogel et North reçoivent le Prix Nobel
d’Economie pour l’ensemble de leur travaux et surtout ceux concernant
l’articulation entre comportements économiques et Institutions, dont les évolutions
doivent créer un environnement favorable à la croissance. La même année, il est
promu directeur du centre d’économie politique de l’Université de Saint-Louis, et est
nommé conseiller du ministre des finances tchèque Vaclav Klaus. Ainsi, avec Fogel,
North est le fondateur de l’Ecole de la Nouvelle Histoire Economique, qui étudie les
hypothèses de la pensée économique et la confrontation des résultats avec la réalité
historique. Dans cette analyse sont intégrées économie, histoire, sociologie, et
statistiques, mais c’est la dimension historique de l’explication des mutations des
sociétés occidentales qui fait loriginalité de North. Malgré sa critique de la théorie
néo-classique, North reste un analyste économique appartenant à l’Ecole de
Chicago (monétaristes).
PRESENTATION de Claude Ménard
Fiche réalisée par Milosz SZOJA
Dans ce nouvel ouvrage, North poursuit son étude des fondements
institutionnels des changements économiques et sociaux, c’est-à-dire l’effet des
institutions sur la croissance. Dans ses précédents ouvrages North a tenté de
comprendre et expliciter le rôle des institutions dans l’économie, notamment par
son influence sur le développement des échanges et le profit qu’elles permettent de
tirer de la DIT, concluant que trop de rigidités institutionnelles provoquent la
régression de l’économie et de la société. Après s’être penché sur le « comment » des
impacts des institutions sur l’ économie, North s’ intéresse ici à la raison de
l’existence de telle institutions plutôt que telle autre, ce qui le pousse à étudier le
développement des modèles mentaux, les comportements humains dans leur lutte
face à l’ incertitude, en d’ autres termes la nature et les raisons des efforts
consentis à la maîtrise de l’environnement humain (différent de l’
environnement physique). Par conséquent, il s’agit plutôt de l’analyse du
changement économique à travers cette continuelle adaptation non-dénuée
d’erreurs par lévolution des institutions, que de celle de la croissance et du
développement en tant que tels. Les croyances et cultures des humains influent
sur les efforts réalisés pour augmenter la prévisibilité de l’environnement humains,
et déterminent par conséquent l’évolution des institutions et donc les performances
économiques. Le cadre institutionnel est défini par la somme de la structure
politique, de la structure des droits de propriétés, dont découlent les
incitations, et de la structure sociale, qui est à l’ origine des normes et
conventions de la société concernée. Cet ensemble détermine le « paysage
mental », qui suppose une approche nouvelle, se basant sur les processus
cognitifs qui déterminent les croyances sous-jacentes aux institutions. Cet ouvrage
est donc un « changement de cap ». En effet après avoir étudié principalement la
croissance américaine, North effectua une année sabbatique en Suisse, ce qui le
poussa à développer une approche comparative, et l’idée d’efficience
institutionnelle. Car, c’est en Europe qu’il se demanda comment certaines règles qui
contribuent à la régression économique et sociale peuvent perdurer. Il en a déduit
l’existence d’institutions formelles et surtout informelles (croyances et
normes) qui remettent en cause la rationalité des individus. C’est ce point
tournant qui l’encouragea à l’investigation se basant sur les sciences cognitives
concernant le processus économique.
AVANT-PROPOS
Fiche réalisée par Milosz SZOJA
Pour comprendre le processus du changement économique, North va
s’employer à une analyse historique, selon lui clé de lamélioration des économies
d’aujourd’hui et de demain. La théorie néo-classique ne suffit pas car elle trop
incertaine et instable. Dans ses premiers travaux, North développe l’idée selon
laquelle les institutions sont la structure incitative des pays, et les évolutions
qu’elles entraînent permettent d’en déduire les caractéristiques de lenvironnement
humain.
North traite le changement évolutif humain. Celui-ci agit sur les perceptions
des acteurs qui vont fonder les choix et les actions des humains, qui auront pour
objectif de réduire l’incertitude. Aussi ces perceptions, qui rassemblent croyances
et préférences, vont être à l’origine du changement économique. Plus encore, ces
perceptions sont reliées aux constructions mentales des individus, issues elles-
mêmes de l’ expérience, apprentissage cumulatif et historique, dont l’essence
est la culture, celle qui est un constituant des institutions. Par conséquent, étant
donné l’importance des règles informelles, elle en est l’ « échafaudage » . En plus de
ses aspects tels la langue ou la mémoire collective, qui interviennent dans la
coopération des individus et les échanges entre ces derniers, la culture englobe un
héritage génétique, qui tiendra une place terminante dans ce livre. Pour en
revenir à l’histoire, nous finirons par souligner que le sujet de ce livre est la
conséquence des tensions créées par la l’effort pour comprendre le paysage humain
et la réalité changeante de ce paysage, que l’histoire dévoile.
CHAPITRE 1 : LE PROCESSUS DU CHANGEMENT
ECONOMIQUE : UNE ESQUISSE
Fiche réalisée par Milosz SZOJA
Par l’analyse du contraste entre les évolutions divergentes de L’Occident et de
l’URSS, nous pouvons en déduire que le changement économique a trois sources
fondamentales : la quantité et la qualité des être humains, le stock de
connaissances humaines, et évidemment le cadre institutionnel qui définit la
structure incitative volontaire. Mais, aucun de ces postulat ne peut être modélisé
précisément, c’ est pourquoi North se concentre sur le changement institutionnel.
Il est la manifestation la plus évidente des structures que les humains
s’imposent pour réduire l’ incertitude qui est une contrainte substantielle aux
échanges, auquel on peut ajouter les prescriptions, les proscriptions et autres
artéfacts, qui modélisent les relations humaines.
Ce tout (ces structures) va avoir pour fonction d’encadrer, c’est-à-dire créer
les règles du jeu menant à plus d’efficience, le principe même de l’économie : la
concurrence, qui est conséquente à la rareté des ressources. Car c’est l’évolution
de ce système de contraintes qui explique les performances, et par
répercussion la baisse de l’incertitude. C’est en cela que cet ouvrage étudie les
efforts des hommes pour devenir plus ou moins maîtres de leur existence, donc
mieux comprendre leur environnement, en dépit des erreurs qui peuvent subsister
par l’imperfection des perceptions et l’évolution du paysage, qui insinue des
problèmes nouveaux sur lesquelles les information sont restreintes donc très
imparfaites.
Parce que les hommes ne connaissent jamais la réalité exacte d’un système
politico-économique, ils tentent d’une part de le décrire et de le comprendre, puis de
développer des objectifs vers lesquels il devrait tendre ainsi que la manière dont
cette évolution doit être entreprise. Pour cela les hommes s’appuient sur un
système de croyances qui en fonction qu’il unifie ou divise sera prépondérant dans
le fonctionnement de l’économie et de la politique. On comprend alors qu’il s’agit
d’un processus qui provient de l’intentionnalité des acteurs de changer les
institutions en raison des difficultés que la réalité a pu éveiller, de des
changements incessants. Seulement comme l’incertitude subsiste toujours, des
erreurs de compréhension peuvent surgir, pouvant fausser les croyances, et nuire à
l’activité des institutions, et finalement provoquer une crise. D’ après l’analyse
comparative des processus de changement entre URSS et monde Occidental on
peut déduire un schéma simplifié du changement :
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