L'armée Française a été coupée en deux. Dix divisions Allemandes, dont sept blindées
(armoured) ont attaqué plus au Sud, sous le commandement de Heinz Guderian. Elles
ont traversé les Ardennes et ont franchi (crossed) la Meuse le 13 mai 1940. Le 15 mai
1940, les Pays-Bas ont capitulé. Le général Maxime Weygand a essayé alors d'organiser
une ligne de défense sur la Somme. Mais les troupes Allemandes ont bifurqué (forked
off) vers la mer et ont encerclé dans les Flandres 45 divisions qui se sont replies (fallen
back) sur Dunkerque après la capitulation de l'armée Belge, le 28 mai 1940.
200 000 Britanniques et 100 000 Français ont été évacués difficilement vers
l'Angleterre, abandonnant tout leur matériel. La “Bataille de France” a repris le 5 juin
1940. Le front mis en place par Weygand sur la Somme et sur l'Aisne a été percé.
L'exode vers le Sud de plus de 10 millions de civils gênait l'armée Française, qui était
déjà en infériorité numérique. Le 10 juin 1940, le gouvernement Reynaud a quitté Paris.
L'Italie a déclaré la guerre à la France le même jour. L'ordre de retraite générale a été
donné le 12 juin 1940. Paris, après avoir été déclarée ville ouverte, a été prise par la
Wehrmacht (the German army) le 14 juin 1940. Le 16 juin, les troupes Allemandes ont
atteint (reached) la Loire et le 19 juin, la côte Atlantique. Le 20, Lyon et Brest ont été
prises. Le 22, les troupes de la ligne Maginot, qui étaient encerclées, ont capitulé. Le
président du Conseil, Paul Reynaud, a été contraint de démissionner.
Le 17 juin, l'armistice est demandé par le “héros de Verdun”, le maréchal Pétain. Il est
signé à Rethondes le 22 juin 1940, et est entré en vigueur le 25. La France a été coupée
en deux zones par une ligne de démarcation, qui passait par Dôle, Chalon-Sur-Saône,
Tours et Mont-de-Marsan. Le Nord était occupé par les troupes d'occupation
Allemandes, et le Sud a été déclaré “libre”. Plus d'un million et demi de soldats ont été
faits prisonniers. Les combats avaient fait 123 000 morts.
(http://hsgm.free.fr/campagnedefrance.htm )
La Rafle du Vélodrome d’hiver
Durant l'été 1941, 4 000 personnes ont déjà été arrêtées. En juillet 1942 les autorités
Allemandes décident de lancer une gigantesque rafle dans plusieurs pays, sous le nom
de code de "Vent Printanier". 9 000 policiers et gendarmes Parisiens participent à
l'opération. La police Française fournit un fichier détaillé des Juifs de la capitale qu'elle
avait établi en 1940. A 4 heures du matin, le 16 juillet 1942, 12 884 Juifs sont arrêtés
dont 4051 enfants et 5802 femmes. Cependant certaines personnes, prévenues de la
rafle, parviennent à s'enfuir.
Ils n'ont le droit de prendre avec eux qu'une couverture, un pull, une paire de
chaussures et deux chemises. Les familles sont séparées. Les directives précisent que
"les opérations doivent être effectuées avec le maximum de rapidité, sans paroles
inutiles et sans aucun commentaire". Après avoir été arrêtées la moitié des personnes
raflées sont emmenées dans des autobus vers le camp de concentration de Drancy, au
Nord de Paris. Les autres personnes sont conduites rue Nélaton, dans le XVème
arrondissement de Paris, au vélodrome d'hiver. Ils sont environ 7 000. Il faut noter que
ce terrain de sport avait déjà servit de lieu de regroupement lors d'une rafle en été 1941.
Pendant 5 jours ils vont vivre sans nourriture, avec un seul point d'eau et 2 médecins.
Quelques personnes parviennent à s'enfuir, d'autres se suicident (près de 100 se sont
suicidées). Les internés du Vel' d'Hiv' sont ensuite conduits à Drancy, Beaune-la-Rolande
et Pithiviers. Les pouvoirs Français décident d'envoyer aussi les enfants dans les camps
alors que les consignes Allemandes ne l'avaient pas prévu.