L`activité du comptable et de tous les acteurs étant

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Explicitation des activités du processus P7 :
Fiabilisation de l’information comptable et système d’information comptable, tel est le nom
de ce processus qui annonce à la fois son objectif (fiabiliser l’information) et son objet d’étude
(le système d’information comptable).
Le choix de cet objectif renvoie à la nécessité de redonner du sens à l’objet, dont la
complexification est devenue source de défaillance dans la fiabilité de l’information.
Le comptable est la personne qui assure la fiabilité de l’information comptable à tous les
niveaux du système d’information.
Le processus P7 a été identifié comme un processus support aux activités métier du diplôme.
Ainsi les compétences qui y sont rattachées contribuent à l’efficacité du titulaire du diplôme
dans sa pratique métier.
Défini autour de 3 activités, il irrigue les processus métiers. En effet, c’est lors de la réalisation
des activités métiers que le titulaire du diplôme mettra en œuvre les compétences associées
au processus support. Cette intégration au sein des processus métiers est visible sur le
référentiel par les résultats attendus indiqués en italique.
Un enseignement à part entière imbriqué dans les autres
enseignements :
Le processus P7 est totalement intégré aux autres, pour autant il est enseigné dans un cadre
qui lui est propre et dont les équipes devront trouver les modalités pédagogiques en fonction
des contingences locales.
Ainsi cette intégration doit trouver son équilibre entre deux extrêmes qu’il convient d’exclure
dans l’organisation pédagogique de P7 :
- La sous-traitance de son enseignement à un professeur exclusif et isolé,
- L’intégration des activités emblématiques de P7 par petites touches au sein des processus
métiers, avec le risque de dilution des éléments constitutifs de l’enseignement.
Il serait également contraire à l’intention du référentiel que les enseignements des processus
métiers se fassent en excluant les services rendus par l’acquisition des compétences du
processus P7, et que de fait, celles-ci ne s’exercent uniquement dans le cadre de l’horaire de
P7. L’utilisation des outils numériques, autant que de besoin, pourra ainsi être favorisée,
notamment sur les outils personnels des étudiants, en dehors des horaires de P7.
L’enseignement de P7 est assuré dans un cadre horaire de 2h par semaine (horaire étudiant)
à titre exclusif, mais bien évidemment, les compétences associées trouveront une réalité de
mise en œuvre dans toutes les autres situations d’enseignement et d’acquisition de la
professionnalité : les ateliers professionnels, les stages, les enseignements des autres
processus.
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Les compétences associées au processus P7 ont été circonscrites aux besoins métiers et y sont
donc fortement rattachées. Il convient donc là aussi de ne pas investiguer au-delà du besoin,
les savoirs associés aux activités.
A titre d’exemple, si l’interrogation des bases de données est une compétence récurrente à
de nombreuses activités métiers, qui intègre fortement la précision des critères
d’interrogation, cela implique l’étude de la syntaxe du langage de manipulation des données
(SQL), mais sans aller jusqu’à des requêtes inutilement sophistiquées. En revanche,
l’interprétation des résultats, leur utilisation dans des reporting ou des opérations de contrôle
nécessite la rigueur dans l’expression des critères et le traitement des données. Dans tous les
cas, l’utilisation de ce langage et l’analyse des résultats sont toujours contextualisés dans des
activités du métier de comptable.
L’approche des activités du processus P7 nécessite donc une forte imprégnation avec les
activités métiers. Ces activités métiers sont depuis longtemps marquées par une forte
informatisation des traitements. Les gains engendrés par la puissance de calcul et de
traitement ont parfois conduit à une perte de vision globale des processus de l’organisation,
une complexification à outrance des outils manipulés, faisant là aussi perdre de vue que les
activités comptables se situent en amont et/ou en aval d’autres activités de l’organisation.
La compréhension globale des activités de l’organisation, des applications qui les supportent,
en particulier celles des processus de gestion visés par le BTS CG, du degré d’externalisation
du Système d’Information et de ses impacts sur le fonctionnement et la fiabilité de
l’information produite, sont les enjeux du processus P7.
L’évaluation des compétences du processus P7 se fait dans le cadre des épreuves E4 et E5,
mais également dans le cadre du parcours de professionnalisation (E6). Elle se fait donc dans
un cadre continué tout au long de la formation.
Une structuration autour de trois activités
Le processus P7 est structuré autour de 3 activités :
7.1 – Recherche d’information
7.2 – Gérer les informations de l’organisation
7.3 – Contribuer à la qualité du système d’information
L’ordre de présentation des activités ne constitue pas une progression pédagogique. Il s’agit
d’un ensemble d’activités contribuant à l’objectif de fiabilisation de l’information comptable,
que tout professionnel doit avoir en permanence à l’esprit, puisque c’est sur la base de la
qualité de ces informations que se prennent les décisions de l’organisation. L’approche des
activités par leurs composantes se fait au gré des besoins des étudiants, dans une progression
fortement intégrée avec les processus métiers dans le cadre des situations professionnelles
vécues ou explorées au cours de l’année, ce qui nécessite donc coopération, échange,
mutualisation au sein de l’équipe pédagogique d’une part, des étudiants et partenaires
professionnels d’autre part. Cependant, la progression mise en œuvre doit conserver toute sa
cohérence interne.
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L’information comptable est un patrimoine qui subit différents traitements au gré des activités
des acteurs de l’organisation : extraite, collectée, produite, diffusée, stockée… Le comptable
est concerné par chacune de ces manipulations, il appartient donc aux enseignants de
confronter les étudiants à chacune de ces situations au regard de l’information dans le cadre
des activités du référentiel. À chacun de ces traitements, l’étudiant doit conserver à l’esprit
que l’objectif est la fiabilité de l’information.
Dans le cadre de ces activités, il est nécessaire de confronter les étudiants à des outils dont ils
retrouveront les invariants dans les organisations. Comprendre les concepts sous-jacents d’un
PGI ou des progiciels métiers et leurs bases de données sous-jacentes, en les manipulant,
acquérir une agilité dans la manipulation de données extraites à l’aide d’un tableur, formuler
avec pertinence dans les critères d’extraction, une requête pour extraire des données dans le
cadre de son activité de comptable, telles seront les motivations qui guideront les choix
d’équipements des établissements.
Dans le cadre de la réalisation de ces activités, il convient de privilégier des outils
informatiques robustes par leurs caractères structurants et pérennes, parmi lesquels :
Logiciels Libres
Logiciels propriétaires
Tableur Calc Open Office, LibreOffice
Excel Microsoft
SGBD-R Mysql,
PostgreSQL,
Base SQL Server Microsoft
LibreOffice
Access Microsoft (Utilisation de l’interface pour
observer les bases de données des PGI)
PGI
OpenErp (sur serveur de données EBP (sur serveur de données Mysql)
postrgesql)
CEGID (sur serveur de données SQL server)
SAGE
Système Tout système permettant l’agrégation, le suivi, la mise à jour et le partage de
de veille documents sur des thématiques données.
et
de Lister des outils actuellement disponibles pour rendre concret l’approche de la
partage veille selon que l’on souhaite lui donner une connotation collaborative, ou spécialisée
sur un domaine serait ici fastidieux, on peut citer le recensement d’outils et de
démarches présentés sur ce lien : http://www.mindmeister.com/fr/172030358/laboite-outils-du-veilleur-2-0
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Activité 7.1 : Rechercher l’information
Les organisations, nœud de processus ?
Cette composante est en lien direct avec la structuration du référentiel en processus. Être
capable de caractériser les processus, de les analyser et identifier les éventuels besoins
informationnels de chacun des acteurs impliqués sont autant de résultats attendus des
composantes des processus métiers. Il s’agit dans cette activité de permettre aux étudiants
d’acquérir les compétences liées à l’appréhension générale d’un contexte organisationnel à
travers son système d’information : il s’agira d’évaluer les besoins d’information des acteurs,
trouver et mettre à jour les sources permettant de répondre à leurs besoins, utiliser les outils
et méthodes adaptées à leurs interrogations.
La compréhension des objectifs d’une organisation, à travers la formalisation de ses processus
permet de situer chaque acteur dans un ensemble plus large et de donner du sens aux
activités. Cela permet également d’identifier les besoins d’information des acteurs et de faire
apparaître les dysfonctionnements organisationnels éventuels qui nuisent à la performance
de l’organisation.
Au-delà du formalisme des processus organisationnels, il convient d’en comprendre le but, d’y
repérer les acteurs et les activités, les dysfonctionnements, les besoins d’information. Les
formalismes permettant de visualiser ces éléments, et donc de comprendre le
fonctionnement des activités de l’organisation, dès lors qu’ils sont pourvus d’une légende sont
largement acceptés.
Le formalisme de type « événement-résultat » tel que décrit dans la ressource suivante
(http://www.reseaucerta.org/sites/default/files/processusGSI.pdf) sera privilégié. Il se
rapproche fortement des modèles permettant de décrire les processus implémentés dans les
PGI et permet de décrire une organisation à travers ses processus, et de visualiser les acteurs
participant au processus, les enchainements des activités et leur synchronisations éventuelles,
les événements déclencheurs et résultats en tant que porteurs d’information pour
l’organisation.
Quelques outils de représentation graphique faciliteront la représentation parmi lesquels :
les outils de bureautique installés localement ou encore en ligne tels que ceux offerts sur le
site processOn (https://www.processon.com/explore).Une focale sera particulièrement mise
sur l’organisation comptable, ses acteurs et ses activités. Le cadre des journées de préparation
au stage pourra être un moment privilégié pour observer une réalité professionnelle.
Aiguiser le regard des étudiants sur cette organisation est une condition nécessaire pour
développer leur capacité à apporter une contribution à l’analyse des processus requise
notamment dans la production écrite nécessaire à l’épreuve E6.
La veille informationnelle :
Les processus métiers mobilisent la capacité à actualiser les informations de nature
réglementaire en lien avec le contexte de l’organisation. Le processus P7 permet le
développement des compétences associées à l’utilisation de ressources numériques afin de
conduire la veille. Des activités en groupes d’étudiants permettant de comparer différentes
organisations, de les formaliser, de comprendre en quoi les PGI les structurent, les
contraignent, améliorent ou pas l’efficacité seront privilégiées.
Plus que jamais, la pratique de la veille informationnelle doit prendre une nouvelle dimension,
tant le flux d’information en continu est susceptible de créer une connaissance pertinente
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d’un phénomène. De plus, le métier de comptable est fortement lié aux dispositions juridiques
qui encadrent la fiscalité, les activités commerciales…ce qui invite l’étudiant à repérer les
sources fiables de sa veille, les acteurs majeurs qui produisent ces sources. Enfin,
l’accroissement de l’activité à travers les réseaux sociaux, donne une dimension singulière à
la diffusion de l’information.
La mise en œuvre effective d’une veille informationnelle, continuée tout au long de la
formation, à l’appui des technologies numériques est un objectif marqué de cette rénovation.
Elle est en outre évaluée en tant que telle dans le cadre de l’épreuve E6.
Elle pourra trouver une complémentarité avec la réalisation du passeport professionnel.
Les méthodes de recherche d’information :
Il s’agit dans cette activité de mettre en œuvre les méthodes de recherche d’information.
Plusieurs supports peuvent servir cette activité, le référentiel de compétences propose d’en
explorer deux, car ce sont les principales méthodes utilisées dans la manipulation des données
de gestion :
- L’usage de tris croisés à l’aide des outils de tableur : très souvent les PGI permettent des
extractions de données en nombre dans des formats pris en charge par les tableurs.
L’utilisation de fonctions et de commandes permettant d’élaborer des indicateurs de
gestion, d’extraire les données selon des critères de tris pour renseigner des tableaux de
bord, d’orienter l’activité du comptable sera mise en œuvre. Les données du PGI pouvant
être extraites à partir de nombreux modules, ces travaux pourront être conduits sur les
domaines d’apprentissage et d’observation du BTS CG. Le programme de mathématique
intègre dans le module « Traitement de l’information chiffrée » un contenu intitulé
« Tableau Croisé Dynamique » qui pourra trouver ses prolongements dans le processus
P7.
- L’usage des bases de données et leur interrogation : les logiciels métiers offrent des
interfaces qui permettent d’interroger les bases de données en exprimant des critères
précis et adaptés au besoin d’information. Les interfaces sont parfois réduites et se
rapprochent de la norme d’interrogation des bases de données que constitue le langage
SQL. Fondé sur les opérations ensemblistes (projection, sélection, jointure), ce langage
constituera un savoir à explorer en relation avec le programme de mathématiques qui
intègre la formalisation de conditions complexes.
L’usage du langage de manipulation de données en SQL sera donc exploré à partir d’un
schéma relationnel des données sans excès de technicité mais bien pour répondre à une
évaluation utile à la construction d’indicateurs de gestion présents dans des tableaux de
bord. Les critères d’extraction sont bien ici la préoccupation du comptable.
Les transformations qui consistent à insérer, mettre à jour ou supprimer des données sont
réalisées à partir des interfaces graphiques des applications et ne constituent pas un
domaine dont il faut maitriser la syntaxe SQL. En effet, lorsque ces transformations se
pratiquent en entreprise elles se font rarement par l’intermédiaire de requêtes SQL, mais
bien par une interface graphique et requièrent une authentification, destinée à tracer les
opérations conduisant à modifier l’intégrité des données. De plus, les ordres SQL dédiés
à ces manipulations diffèrent en général par l’expression de critères de sélection, ce qui
peut déjà faire l’objet d’étude dans l’extraction de données.
La manipulation des bases de données se fait autant que de besoin à partir d’un serveur
de base de données, centralisé, auquel tous les étudiants ont accès. Cette organisation
sera exploitée par la suite pour permettre d’explorer les droits d’accès et de manipulation
des étudiants sur les objets de la base de données.
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Enfin, l’exploitation des données telle qu’elle est pratiquée dans le métier ne se fait qu’à partir du
modèle physique (c'est-à-dire celui qui est issu du schéma relationnel). D’ailleurs, à chaque fois que le
MCD est utilisé c’est pour le transformer en schéma relationnel. Le passage par le modèle conceptuel
des données n’est donc pas pertinent pour la construction des compétences.
Activité 7.2 : Gérer les informations de l’organisation
Cette activité vise à répondre à l’objectif de maintien de la fiabilité de l’information par des
manipulations de contrôle, par l’utilisation de systèmes de communication sécurisés et par
l’utilisation du modèle relationnel, comme modèle de données pour ses qualités d’efficience
pour les données de gestion.
Contrôle et traçabilité des opérations, droits d’accès :
Les opérations de contrôles des données se font dans le cadre d’audit de fichiers d’extractions
d’applications de gestion (listes de factures, d’articles, de commandes…), fournissant des
données en nombre important. Les contrôles peuvent s’opérer pour vérifier ou déceler des
anomalies, en parcourant ces fichiers à l’aide de procédures automatisées, faisant appel à des
logiques algorithmiques (structures conditionnelles, itératives…) pour parcourir les données
extraites.
La traçabilité des opérations peut être explorée de la même manière puisque les bases de
données de PGI intègrent des données de traçabilité sur les opérations réalisées par les
acteurs du SI. Il s’agira de repérer qui fait quoi dans le SI et quelles sont les données qui
permettent d’étayer la réalité de ces traces dans le SIC. S’agissant de la traçabilité, le PGI
offrira un environnement numérique privilégié pour explorer les droits alloués aux acteurs de
l’organisation en fonction de leur rôle. D’autres environnements numériques pourront servir
de support à l’exploration de la traçabilité des opérations (ENT, outils collaboratifs…)
Le maintien de la fiabilité de l’information suppose l’identification des ressources, les droits
d’accès qui leur sont associés, ainsi que le recours aux services de sécurité nécessaires. Les
droits d’accès intègrent les droits lecture, écriture et exécution selon l'utilisateur, le groupe.
Un modèle de données : le modèle relationnel :
Nous voyons bien que l’activité du comptable se situe dans l’exploitation des données à partir
de bases de données existantes. La grande majorité des applications utilisent le modèle
relationnel comme support théorique de ces SGBD. Ces bases de données, relationnelles,
supports des applications de gestion sont formées à partir du modèle relationnel, dont il
convient de montrer l’efficience en termes de traitement des données. A partir d’exemples
simples on pourra montrer que ce schéma est efficient en terme de stockage, de manipulation
des données de type de celles manipulées en gestion (des chaines de caractères et des
chiffres), car il évite la redondance, et utilise le mécanisme de la jointure.
La structuration sous-jacente des données par le schéma relationnel sera recherchée sur
chacun des enseignements des processus métiers.
Cela permet, en effet, de comprendre où se trouvent les données, comment les interroger,
les réorganiser pour répondre à de nouveaux besoins.
La représentation du modèle de données sous-jacent aux applications de gestion (PGI et
autres) se fera en mettant en évidence les concepts de base (canons) du modèle relationnel
(clé primaire, clé étrangère et leurs références, attribut, relation).
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La représentation pourra se faire classiquement sous forme littérale, mais également sous
forme graphique.
L’utilisation de l’interface d’Access pourra être utilisée pour visualiser l’étendue de la base du
PGI, les relations, les données. La reconstitution du schéma relationnel d’un PGI ou d’une
partie de ce dernier, en isolant les tables d’un processus donné, permettra de comprendre
l’étendue des données et son organisation relationnelle.
Enfin, le développement des échanges de données entre différents systèmes, plus ou moins
distants, nécessite d’explorer les savoirs autour des formats XML et de ses dérivés (XBRL pour
la finance) pour en comprendre les enjeux pour des organisations soumises à des contrôles
d’organismes d’Etat nationaux ou supranationaux.
L’acquisition des compétences associées doit être permise par la mise en situation de
l’étudiant dans des conditions propres au métier, c’est pourquoi les situations
professionnelles rencontrées par l’étudiant devront être réalisées dans le cadre de la mise en
œuvre des processus métiers, ou plus largement de problématiques orientées sur le métier
de comptable.
Activité 7.3 : Contribuer à la qualité du SI
Cette activité nécessite une prise de recul sur la qualité du SI pour en optimiser le
fonctionnement et contribuer à son évolution pour l’améliorer. Ce dernier point pourra
d’ailleurs nourrir le point de vue de l’étudiant notamment dans la rédaction de l’analyse
demandée dans le cadre de l’épreuve E6.
Amélioration et qualité du SI :
Le fonctionnement du SI s’analysera en s’appuyant sur l’étude des processus et notamment
leur efficacité : une mesure de la volumétrie des résultats produits par les processus permet
d’apprécier cette efficacité ; ceci est d’autant plus réaliste lorsque la volumétrie est
importante (par exemple lorsqu’une organisation travaille avec 10000 clients, les processus
d’analyse du risque doivent être optimisés et leur efficience peut être appréciée plus
facilement que lorsque l’on observe quelques unités).
Il convient également ici d’observer l’organisation du système d’information, en termes de
sous-traitance, pour pouvoir évaluer les échanges de données entre services distants et ce
que cela engendre en termes d’efficacité, de risque.
L’amélioration du SI pour prendre en compte des besoins nouveaux, mais aussi pour corriger
des erreurs récurrentes fait partie des compétences d’un futur diplômé. Il s’agit de pouvoir
formuler des propositions en utilisant sa connaissance du SI de l’organisation.
Sécurité du SI :
L’activité du comptable et de tous les acteurs étant massivement pilotée par des outils
numériques, il convient d’avoir une pratique sécurisée des systèmes et de s’approprier les
dispositifs de sécurité les plus couramment utilisés dans le cadre des transactions financières
et autres transferts de données numériques entre les systèmes. La traçabilité des opérations
sur un système informatique (base de données, PGI, réseau social…) doit être associée à la
responsabilité de l’utilisateur.
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Les stratégies d’équipement :
La problématique des équipements pour les formations aux métiers de la gestion doit être
envisagée de façon à mutualiser les ressources logicielles et la maintenance tout en intégrant
les contraintes financières.
Une approche globale du système d’information de l’étudiant ou de l’élève étudiant dans les
Sciences de Gestion doit être faite pour envisager les investissements en logiciel, mais aussi
en ressources pédagogiques de façon plus efficace au sein d’un établissement.
Cette approche repose sur quelques principes de base :
- Mutualiser les outils matériels et logiciels et notamment le PGI avec l’ensemble des
divisions devant y avoir recours (BTS, Baccalauréat Technologique, Baccalauréat
Professionnel),
- Etre partie prenante dans les instances qui décident de l’acquisition et de la
maintenance des outils (chefs d’établissements, chefs de travaux, conseil pédagogique
ou son émanation la commission Tice…)
- Adopter des bonnes pratiques en matière d’usages des versions d’outils en particulier
pour les PGI.
- Garder à l’esprit la porosité entre les espaces « vie privée » et « vie professionnelle »
dans l’usage des données élèves.
Le contexte de base :
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-
Les étudiants du BTS CG travailleront sur deux années scolaires et doivent donc
conserver l’ensemble de leurs travaux, quels que soient les outils sur les deux années
pour pouvoir les mobiliser dans le cadre des Ateliers Professionnels, des
enseignements mais aussi des épreuves d’évaluation. Cela implique la possibilité de
pouvoir accéder aux données de leurs bases sur au moins deux années scolaires (sur 3
années civiles différentes)
Les applications métiers (PGI ou logiciels spécialisés) ainsi que les outils de
collaboration et de veille sont utilisés en réseau et parfois en mode Saas.
Les étudiants doivent maitriser les outils bureautiques de base (suite bureautique,
outils de communication) pour produire des écrits professionnels. Cette production
peut être externalisée avec l’utilisation d’outils en ligne. Cette tendance se développe.
Les étudiants doivent pratiquer une veille professionnelle métier
Le métier s’exerce avec de multiples applications en même temps, selon le degré
d’intégration du SI, et l’on voit se développer des stations de travail avec un
environnement multi-écrans, facilitant ainsi l’observation de différentes sources
d’information.
Le métier rend indispensable l’utilisation d’internet par la généralisation des
procédures en ligne, l’externalisation de services
Il résulte de ce contexte les préconisations suivantes pour équiper les établissements qui
accueillent la formation :
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Pour équiper les salles de TD : (salles à 24 étudiants)
Salle équipée en connections réseau, connectée à internet en conformité avec les règles de
sécurité en vigueur.
- généraliser la gestion des utilisateurs au sein d’un réseau local d’établissement
- 1 poste de travail pour l’enseignant
- salles de 24 postes de travail multimédia et multi-écrans (deux écrans par poste
constitueraient un plus pour faciliter la visualisation simultanée de plusieurs
ressources et accroitre l’efficacité)
- 1 imprimante laser ou système d’impression multifonction, pourra être étudié selon le
degré de mutualisation des équipements dans l’établissement
- Vidéo projecteur fixé en hauteur
Applications bureautique :
- Suite bureautique en local ou en ligne
Outils collaboratifs :
- ENT ou autre espace collaboratif
Outil de veille et de curation : la plupart des outils dont nous disposons actuellement sont en
ligne, l’accès à des revues numériques est souvent facilité par l’usage de l’ENT
Accès aux réseaux sociaux professionnels :
- PACIOLI, IFEC
- LinkDin, viadeo
Applications métiers :
- PGI en réseau, nécessite donc selon la stratégie de l’établissement :
o Un serveur de PGI (avec serveur de données et d’application)
o Un réseau local performant
o Une connexion au réseau internet fluide en cas d’externalisation
3 grandes stratégies peuvent être distinguées dans la mise en place d’un PGI :
- centralisation globale et réseaux pour les établissements de l’académie : un organisme
(fabricant du logiciel, région, rectorat) prend en charge la gestion et la maintenance
du service en ligne, chaque établissement peut se connecter au service selon son
besoin via internet.
- quelques points de centralisation pour les établissements de l’académie : quelques
établissements disposent d’une installation auxquels vont se connecter les autres.
- Centralisation en local au sein d’un établissement scolaire : l’établissement dispose
des droits logiciels (licences) et des ressources humaines pour mettre à disposition le
service.
Les facteurs déterminants les stratégies d’équipements des établissements :
Le choix de la stratégie numérique pour les établissements dépend :
- Des ressources humaines dont il dispose pour administrer le réseau et les services
informatiques utilisés dans le cadre des enseignements,
- De la qualité de sa connexion au réseau internet : les établissements bénéficiant d’une
connexion en THD pourront voir se développer des abonnements à des applications
en mode Saas ce qui les affranchira de la gestion de serveurs d’applications. En
revanche, des abonnements aux logiciels en ligne seront plus importants et diversifiés.
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-
Du nombre d’utilisateurs des applications métiers : en cas d’existence de plusieurs
formations ayant besoin du PGI (Bac pro GA, Série STMG, BTS CG, DCG), il peut être
pertinent de mutualiser sur une seule application pour développer une coopération
entre les enseignants et une culture forte sur un outil spécifique. Le choix d’un même
éditeur de PGI facilite ainsi le développement de formations communes et un transfert
de compétences au sein d’un même établissement.
Organisation
Avantages
Services en ligne (PGI, jeux Pas d’administration des
sérieux,
ENT,
réseaux serveurs
au
sein
de
sociaux)
l’établissement, il est pris en
charge par le prestataire
(fabricant
du
logiciel,
académies, région…)
Gestion et paramétrage du
service par les enseignants.
Services
administrés Maitrise
totale
des
localement
processus
de
gestion
informatique au sein de
l’établissement.
Autonomie de gestion.
Nombre
important
Inconvénients
Coût éventuel du service en
ligne
(abonnement
périodique) et de son
renouvellement.
Nécessite une connexion
réseau de type THD.
Disposer des ressources
humaines compétentes.
Coût DHG.
Coût matériel et logiciel et
de leur mise à jour à la
charge des établissements.
d’utilisateurs Permet
une
grande Nécessité de mettre en place
mutualisation des outils des
bonnes
pratiques
logiciels et des savoirs-faires d’usage
des
services
des équipes pédagogiques.
informatiques.
Coût.
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