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un programme pour un président
SOMMAIRE N° page
introduction 1
I – DEMOGRAPHIE annuler les allocations et aides familiales 2
II - LOGEMENT équilibrer la protection des locataires ET des propriétaires 3
III - REVENUS sécuriser nos revenus de redistribution sans les mériter par des problèmes 4
IV – MEDIA accompagner chaque publicité du même montant vers un contre media 5
V - EMPLOI faciliter la croissance nationale d’emplois précaires et peu payés 6
VI – JUSTICE simplifier les lois et faciliter leur exécution 7
VII – FORMATION à la vie sociale 8
introduction
Ca pue.
Et ce n’est qu’un début.
C’est comme le problème des retraites, de la dette, de l’écologie, des dictatures ou des intégristes (y
compris économiques), tant qu’on le nie, l’occulte et n’y fait rien, ça ne s’améliore pas tout seul : ça
empire.
En cette semaine du premier tour de l’élection présidentielle, l’aspect le plus nouveau est le non goût
partagé des français pour leurs candidats.
Si la veille du vote la majorité des électeurs ne sait pas encore pour qui voter, les commentaires
individuels entre voisins (car les médias n’en parlent pas) illustrent que ce n’est pas par excès (de bons
candidats) mais par défaut (candidats trop démagogiques et peu crédibles en traitements fondamentaux).
En privilégiant les individus (pour QUI voter, qui aura combien : 1000 sondages) nos médias occultent
les contenus (pour QUOI voter, très peu d’informations en analyses des situations, thèmes et options).
Du coup, loin d’époques révolues où chacun avait son poulain préféré, aujourd’hui les citoyens sont en
majorité extrêmement désabusés.
Pas abusé, car même si nos médias font tout pour les taire (les choix démographiques n’existent pas !),
chacun sait en son for intérieur que les sujets principaux sont ailleurs et maltraités, à savoir ce que la
transformation mondiale en-cours exige en transformations nationales pour léguer mieux à nos enfants.
Les programmes et promesses de nos candidats n’adressent aucun des problèmes que par égoïsme à
court-terme et peur d’affronter la réalité (s’y dé-couvrir dépassé, menteur, incapable, sans repère …) que
les vieux et adultes des pays développés fabriquent en destructions depuis une génération au détriment de
leurs enfants :
- écologiques avec le réchauffement planétaire,
- économiques avec la pression sur les ressources,
- militaires avec la vulgarisation des capacités de destruction massives (Corée du Nord, Iran)
- biologiques avec le terrorisme de nos multinationales extrêment sous-médiatisé
- sociaux avec la destruction des repères humains pour la monétarisation des relations humaines,
- civils avec la banalisation de l’égoïsme à court-terme entre individus et collectivités
- dettes avec le financement de l’égoïste confort des vieux à payer par les générations futures.
Mais l’électeur peut retourner l’accusation, et se voir responsable de la non qualité de ses candidats.
Car le premier travail citoyen n’est pas électoral, il est médiatique, dans la diffusion individuelle de
préoccupations et thèmes pertinents, pour mieux choisir ses élus et les contrôler. C’est le but de ce texte.