PSYCHOLOGIE SOCIALE

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PSYCHOLOGIE SOCIALE
Chapitre 2 : PERSONNALITE ET IDENTITE
I. Introduction :
A. Notion de personnalité :
Apparence extérieure (masque)
Personnalité
Le rôle exécuté par l’acteur
Personna
Masque
L’acteur, la personne elle-même
Le personnage (valeur)
Individualité (individu indivisible)
Principales
caractéristiques de
la personnalité
Autonomie (relative)
Consistance et stabilité
Besoin de motivations
B. Notion d’identité :
Continuité
Intégration
Terme indéfinissable
Identité
Unicité et numérosité
Constante
et
Cohérence
Différenciation
Dédoublement
Unicité
Enracinement
Positivité
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Identité
Besoins
affectifs
Besoins
cognitifs
Besoins
sociaux
Besoins de
valeurs
Affiliation
Accomplissement
Autonomie sociale
Idéologie
Attachement
Simulation
Communication
Bien, bon
Acceptation
Expérimentation
Considération
Vrai
Investissement
Renforcement
Structure
Beau
Axial : science des valeurs
Besoins
Niveaux
Acteurs
Famille
o Père
o Mère
o Fratrie …
Besoins
affectifs
Besoins
cognitifs
Communauté
Besoins
sociaux
Besoins
de valeurs
Société
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o
o
o
o
Paires
Enseignants
Assistants sociaux
Travailleurs sociaux…
o Responsables politiques
o Responsables institutionnels …
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C. Formation de l’identité et de la personnalité de la petite
enfance :
La socialisation de la petite enfance est un processus (continuum) extrêmement
complexe qui se déroule par deux mécanismes distincts et complémentaires.
Chez l’enfant le processus de socialisation se fait
en deux sens :
- Le premier concerne la recherche, l’autonomie, la
différenciation ; ce que les auteurs appellent
« Les phases de réalisation des actions » :
 Adaptation instrumentale.
 Gratification.
 Intégration.
 Latence.
Autonomie
Source : T. Parsons R. F. Bales
- Alors que le deuxième (ie intégration) est relatif
aux « phases de contrôle social de l’apprentissage » :
 Permissivité.
 Support.
 Déni de réciprocité.
 Manipulation des récompenses.
Ainsi Parsons distingue 4 grandes fonctions :
- Latence.
- Intégration.
- Goal, but.
- Adaptation.
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Intégration
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Adolescence
ADAPTATION
Manipulation des
récompenses
GOAL
Déni de réciprocité
Maturité
Permissivité
Support (règles et
normes constituées)
Dépendance orale
identité mère - enfant
Attachement amoureux
(différenciation)
Phase Œudipienne
Crise Orale
Distinction des rôles au
sein de la famille
INTEGRATION
LATENCE
Phase anale
1. Développement psycho – sexuel
2. Processus du contrôle social de
l’apprentissage
3. Crise de transition
II. Image de soi :
Identité : elle est constituée par des interactions complexes entre l’individu, les
autres et la société.
Ou bien
Par différentes modalités de sentiment et de la représentation de soi qui
découlent des formes d’interaction soi - autrui, dans un contexte social donné, et
qui déterminent qui nous sommes.
Identité
Le soi
Il montre comment un individu définit qui il est
Appartenance
sociale
Elle met en évidence la manière sont l’individu se
réfère à des groupes lui permettant d’évaluer qui il
est
Implication
sociale
Elle permet de dégager comment s’opère le
passage d’une identité à une autre, et de quelle
façon l’individu y adhère plus ou moins fortement.
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Aspirations
Nos propres …
Ambitions
De soi
Réputations
Donnent une image
de soi
Croyances
Le soi est un élément de l’interaction sociale. Le concept de soi correspond aux
avis et jugements que nous émettons sur nous-mêmes. Il se réfère à la manière
dont la personne se perçoit, à l’ensemble des caractères qu’elle s’attribue et
évalue, positivement ou négativement, à son sentiment profond d’être à la fois
autre et le même tout au long de sa vie.
Le modèle de soi expérientiel – développemental de R. L’Ecuyer
Structure
Sous structure
Catégorie
Soi matériel
Soi somatique
Trait et apparence physique.
Condition physique et santé.
Soi possessif
Possession d’objets.
Possession de personnes.
Image de soi
Aspirations.
Enumération d’activités.
Sentiments et émotions.
Goûts et intérêts.
Capacités et aptitudes.
Qualités et défauts.
Identité de soi
Dénominations simples.
Rôles et statuts.
Consistance.
Idéologie.
Identité abstraite.
Soi personnel
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III. Aspect culturel de l’identité :
« Si je cherche à savoir ce que je suis par un autre, par exemple par ma femme,
je vois que je suis en réalité déterminé mais différent de celui que je croyais être.
Je suis donc deux, le moi pour moi et le moi pour l’autre…
Or l’autre est en réalité cent mille, cent mille qui me connaissent, tous
différemment…
Rentrerais-je en moi ?
Je ne me reconnais pas : ce visage dans le glace, c’est moi, certes, mais par
accident ; accident aussi la profession, que l’histoire de ma famille ; accident
que chacun de mes actes, chacun commis par l’un des très nombreux individus
que j’incarne, que je puis défaire aussi bien que faire dans lesquels je me refuse
de me laisser emprisonner ; je ne suis aucune réalité propre, je suis en état de
fusion, fluide, malléable ».
Pirandello (1867 – 1936, prix Nobel en 1934) cité par STOETZEL, in « la
psychologie sociale » Op. cit.
Principales caractéristiques de l’identité :
A. Le soi :
- Il montre comment un individu définit qui il est (estime de soi, sentiment
de soi).
- Il est fonction de ses aspirations, déterminées par ses ambitions.
- Il est conditionné par l’approbation sociale liée à la réputation dont jouit
l’individu.
- Il est déterminé par la croyance que chacun a dans sa capacité à maîtriser
les choses et à échanger les situations.
 C’est un élément de l’interaction sociale.
B. L’appartenance sociale :
- Elle met en évidence la manière dont l’individu se réfère à des groupes lui
permettant d’évaluer qui il est.
- Cette appartenance à une collectivité sociale imprime des manières de
penser et de vivre (pays, religion, croyance, etc.).
- Elle est déterminée par l’insertion de l’individu dont la classe, le niveau
social, voire le groupe ethnique, apparaissent comme des éléments
spécifiques d’identification.
 Identité sociale.
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C. L’implication sociale :
- Elle permet de dégager comment s’opère le passage d’une identité à une
autre, et de quelle façon l’individu y adhère plus ou moins fortement.
- Elle n’est pas acquise une fois pour toutes et elle évolue au cours de la vie
(socialisation) et se construit à travers des choix et ses engagements plus
ou moins prononcés (culture).
 Continuum.
Les formes d’identités selon l’implication sociale de l’individu
Refus d’une identité propre
(non identité ou identité
d’emprunt)
Affirmation de soi lors
d’un engagement
personnel
Moratoire (incertitude et
hésitation d’un individu dans
une implication sociale)
Dispersion (impossibilité
de s’engager dans une
identité donnée)
Finalement lors du processus de socialisation :
1. Chaque épisode de l’apprentissage, de la pratique, ou de l’expérience
ne prend sons sens que parce qu’il est renforcé et confirmé par d’autres
manifestations de la culture.
2. L’éducation de l’individu ne se fait pas uniquement par un
enchaînement successif d’étapes mais dans un monde culturel où tout
est simultané.
 Acculturation
L’ensemble des phénomènes résultant du contact direct et
continu entre des groupes d’individus de cultures différentes et
entraînant des changements dans les types culturels et de l’un
ou l’autre de ces groupes.
IV. Hérédité – milieu - culture :
Si l’individu grandit et se développe en dehors de la société humaine, il ne
présentera dans son comportement aucune des caractéristiques réputées être
celles de « l’homme ».
Jean Stoetzel
Cependant,
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- Chaque individu hérite d’un patrimoine génétique de ses parents
biologiques et ensuite il développe des stratégies prophylactiques (ie
maintien du patrimoine biologique) tout au long de sa vie.
- Ainsi que l’ont montré de nombreuses études, en termes de coefficients de
corrélation, il existe des différences de performances en fonction du degré
de parenté (vrais jumeaux, jumeaux fraternels, jumeaux du même sexe, de
sexe différent, frère et sœur, etc.) – corrélation proportionnelle au degré
de parenté.
Par Contre,
- On ne peut, en aucun cas, mesurer ces performances sans prendre en
considération le milieu dans lequel se meut l’individu ou le groupe.
- De plus, une diversité de milieu entraîne des différences dans les
performances, différences que l’on peut hiérarchiser d’une manière
régulière.
- En ce sens, la notion de patrimoine psychologique inné reste une notion
sans contenu.
Finalement,
L’hérédité, selon Jean Stoetzel, est un ensemble de virtualités positives d’un
individu, marquant la limite maximale de ses performances concevables ; mais
ces limites ne seront que très exceptionnellement atteintes, dans les cas rares où
le milieu social ou (surtout) familial est entièrement favorable.
La culture est le socle (la base) de la réalité sociale qui se mélange à toutes les
formes d’expression de la vie individuelle et collective.
Rappel : « La culture est l’ensemble des modalités de l’expérience
sociale, construites sur des savoirs appris et organisés comme des systèmes de
signes, à l’intérieur d’une communication sociale qui fournit aux membres d’un
groupe un répertoire qui constitue un modèle de significations socialement
partagées, leur permettant de se comporter et d’agir de façon adaptée au sein
d’une société ».
- Une analyse des significations socialement partagées.
- Un modèle (social) de compréhension des expériences, des attitudes, de
jugements portés sur les évènements, autrui et nous-même.
 La culture est un ensemble de savoirs, d’expériences et de
pratiques largement partagés et qui représentent un modèle de
significations pour le système concerné.
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La culture :
- Un phénomène.
Les manières de vivre sont produites et acquises socialement.
- Un modèle.
Les comportements humains sont construits, standardisés, ils s’inscrivent
dans un processus de conformité, de normalité et le modèle apparaît
comme un référent qui s’impose à l’individu.
- Un processus.
La culture est apprise tout au long de la vie par le processus de
socialisation et d’acculturation (≠ de l’hérédité).
 La société est culture.
Identification des membres d’un groupe, d’une
communauté.
Principales fonctions
de la culture
Modèles à partir desquels on construit et bâtit sa
vie, son mode se vie.
Façonner une personnalité, manière de vivre en
société.
Les outils de production, de consommation, etc.
(les biens matériels).
Principales
composantes de la
culture
L’ensemble des relations visant à assurer à la
fois la reproduction et la subsistance des
membres du groupe ainsi que la coordination de
ses activités.
La composante normative établie à partir des
règles qui régissent le fonctionnement de la vie
collective.
Différentes conceptions de la culture :
- Conception humaniste :
 Le développement des facultés intellectuelles.
A l’origine  L’élévation du niveau d’instruction.
 L’élévation du niveau de raffinement.
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Les manières d’être en société varient selon les groupes et elles sont notamment
déterminées par des valeurs, des représentations et des usages qui leur sont
propres (ref : la plupart des philosophes du siècle des lumières).
- Conception anthropologique :
La culture est considérée comme un ensemble complexe englobant les
connaissances les croyances, les arts, la morale, les lois, les coutumes ainsi que
les autres capacités et habitudes développées par l’homme en tant que membre
d’une société (ref : Tylor).
- Conception sociologique :
La culture est l’ensemble des moyens collectifs dont dispose l’homme (ou la
société) pour contrôler ou manipuler le milieu dans lequel il vit (ref : Merton).
Ce sont les règles de conduite, les croyances, les techniques matérielles et
intellectuelles caractéristiques d’un ensemble social (ref : Mendras).
 La culture est, en dernière analyse, le rapport des conduites et des
modes de vie à des normes sociales.
- Conception psychanalytique :
Apparenté à l’idée de sur-moi de Freud.
Selon Freud la culture humaine (…) comprend, d’une part tout le savoir et le
pouvoir acquis par les hommes pour maîtriser les forces de la nature et d’autre
part, toutes les organisations nécessaires pour régler les relations entre eux.
Selon Freud la culture se traduit par les diverses formes d’interdictions qui
s’établissent notamment par rapport à la pulsion de mort et au désir d’inceste.
Selon M. Klein, disciple de Freud, la culture représente cet équilibre entre
l’introjection et la projection du monde extérieur bref, de l’environnement
proche et lointain.
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LA COMMUNICATION :
C’est une interaction sociale qui implique nécessairement le langage sous toutes
ses formes.
Le schéma de la communication d’après Shannon et Weaver :
Modèle cybernétique
Emetteur
Source
Message
Canal
Code
Récepteur
Décodage
Message
Destinataire
Bruit
Feed-back
Source : Pétard
Vocabulaire associé :
« Le langage est multiforme et hétéroclite ; à la fois physique, physiologique et
psychique, il appartient au domaine individuel et au domaine social ».
(F. de Saussure 1857-1913)
La cybernétique est la science qui a pour objet l’étude des processus de contrôle
et de communication chez les êtres vivants, ie elle correspond à l’ensemble des
théories, des études sur les systèmes considérés sous l’angle de la commande et
de la communication.
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Le schéma de la co-construction de la communication d’après R. Ghiglione :
Première étape
La situation potentiellement
communicative
Intra locuteur A
Intra locuteur
potentiel A
Intra locuteur B
Lié par des enjeux et par l’acceptation du
principe de pertinence et de réciprocité
Intra locuteur
potentiel B
Définition d’une situation potentiellement communicative (SPC)
Sélection des paramètre du contrat de communication (CC) application de
principe de contractualisation
Deuxième étape
Le contrat de communication
Paramètres
pertinents par
rapport à la SPC
Paramètres non
pertinents par
rapport à la SPC
Interlocuteur A :
première
interlocution
Interlocuteur A :
première
interlocution
Interlocuteur B :
Validation
sémantiquement
marquée de
l’interlocution de A
Interlocuteur B :
Non validation
Etablissement du
contrat de
communication
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Interlocuteur A :
deuxième
interlocution
Interlocuteur B :
validation
Troisième étape :
La co-référence
Interlocuteur B :
validation
Etablissement d’un
dialogue régulier (DR)
Rupture
Interlocuteur B :
Quasi validation
Modification pour A
Interlocuteur B :
validation
Etablissement du DR
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Paramètres non
permanents par
rapport à la SPC
Rupture
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