Histoire de la Parasitologie Entre 9300 à 6900 ans avant J-C, on a trouvé au Moyen Orient des traces des œufs des poux sur des cheveux humains. En 3800 ans avant J-C, les poux adultes ont été identifiés sur des cheveux de momies chinoises. La gale figurait sous le nom d'Akut dans un papyrus égyptien découvert à Louxor et traduit par Ebers en 1890 et datant de 1550 à 1500 avant J-C. Six siècles avant J-C, la filariose de Bancroft était connue par les médecins hindous et persans sous le nom d'Elephantiasis arabicum. Cinq siècles avant J-C, Hippocrate décrivit le kyste hydatique et les différents types de fièvres palustres dans le livre des Épidémies. La dracunculose est connue depuis l'antiquité par les Hébreux sous le nom de serpent de feu. Elle est signalée dans la Bible. En 1379, Jehan de Brie signale la présence des douves dans le foie des ruminants. En 1630, Don Francisco Lopez apprend des Indiens du Pérou les vertus thérapeutiques de la quinine, un alcaloïde végétal toxique extrait de l'écorce du quinquina. En 1661, Johannes Sperling décrit dans son ouvrage "Zoologica Physica" l'accouplement des poux. C'est lui qui dément la notion de génération spontanée pour les ectoparasites contrairement à ses prédécesseurs Pline, Avicenne ou Ambroise Paré. En 1748, Linné donne aux poux le nom de Pediculus humanus En 1760, le premier cas de distomatose humaine fût rapporté par Pallas. En 1770, Mongin a décrit pour la première fois le ver responsable de la loase au niveau de l'œil d'un haïtien originaire d'Afrique. En 1771, la première description du ver trichocéphale a été faite par Linné. En 1774, Limnea truncatula fût reconnue comme hôte intermédiaire par Weinland. En 1778, De Geer distingue deux variétés de poux : Pediculus humanus corporis et Pediculus humanus capitis. En 1828, Trichinella spiralis a été observée pour la première fois par Peacock dans la musculature de l'homme lors d'une autopsie. En 1843, Dubini publie la découverte de l'espèce Ancylostoma duodenale qu'il avait identifiée en 1838 au cours d'une autopsie d'une jeune fille italienne. En 1851, Theodor Bilharz découvre Schistosoma haematobium dans les veines mésentériques d'un égyptien ainsi que de l'espèce Hymenolepis nana dans l'intestin grêle d'un enfant égyptien. En 1852, le tænia échinocoque adulte a été découvert dans l'intestin du chien par Von Siebold. En 1876, Normand découvrit l'anguillule au Vietnam chez des soldats atteints de diarrhée. En 1878, Patrick Manson découvrit que l'hôte intermédiaire des filarioses lymphatiques était le moustique du genre Culex. En 1880, Charles-Louis-Alphonse Laveran découvre le parasite responsable du paludisme en Algérie qui lui a valu le Prix Nobel. En 1882, Naught décrivit la leishmaniose pour la première fois. En 1890, Leuckart décrivit pour la première fois le parasite de l'onchocercose. En 1891, Manson décrivit le rôle des tabanidés dans la transmission de la loase. En 1901, Forbes et Dutton isolent pour la première fois, en Gambie, dans le sang d'un officier anglais, des trypanosomes identifiés à Liverpool et baptisés Trypanosoma gambiense. En 1907, Cryptosporidium sp a été découvert par Tyzzer chez la souris. En 1908, le toxoplasme a été découvert à l'Institut Pasteur de Tunis par Nicolle et Manceaux chez le rongeur sauvage Ctenodactylus gundi. En 1909, le brésilien Carlos Ribeiro Chagas découvre Trypanosoma cruzi dans l'intestin des triatomes. En 1910, Stephens et Fantham découvrent un autre trypanosome humain en Rhodésie et l'ont baptisé Trypanosoma rhodesiense. En 1921, le rôle du phlébotome dans la transmission des leishmanioses américaines fut décrit par Baupère et Arago. En 1922, Mansonella streptocerca a été décrite chez un ghanéen par Macfie et Corson. En 1926, Blacklock découvrit que les simulies étaient l'hôte intermédiaire et le vecteur de l'onchocercose. En 1927, le premier cas humain de microsporidiose fut décrit par Tores au Brésil. En 1934, la chloroquine fut synthétisée. En 1937, Calhoun décrivit la présence de larves de Toxocara dans la chambre antérieure de l'œil d'un enfant. En 1939, Müller découvre l'activité insecticide du DDT et ouvre ainsi la voie à la lutte contre les insectes par les moyens chimiques. En 1956, l'Organisation Mondiale de la Santé a lancé une campagne d'éradication du paludisme à l'échelle mondiale et qui représente la plus grande entreprise sanitaire de tous les temps jamais projetée contre une seule maladie. En 1957, Schistosoma mekongi est isolé à Paris chez un patient originaire du Laos et le premier cas humain de babésiose a été décrit en Yougoslavie. En 1961, des souches de Plasmodium falciparum résistantes à la chloroquine furent découvert. En 1976, Cryptosporidium sp a été diagnostiqué par Nime chez un enfant de trois ans présentant une gastro-entérite. En 1985, l'espèce Enterocytozoon bieneusi fut identifiée et décrite par Desportes chez un sidéen. En 1987, le biochimiste Colombien Manuel Elkin Patarroyo a mis au point le premier vaccin synthétique contre Plasmodium falciparum. Il poursuit ses travaux car il n'a pas encore prouvé que ce vaccin pouvait réduire la mortalité en Afrique. En 1992, l'espèce Encephalitozoon intestinalis fut identifiée par Orenstein chez un sidéen. cycles evolutifs des parasites de l'Homme les plus fréquents cycle biologique du plaspodium le cycle de vie des plasmodies est complexe.il se passe en 3 phases ;l'une sexuée chez le moustique et les 2 autres asexuées chez l'Homme dans le foie puis dans le sang contamination de l'Homme : l'Homme se contamine par piqure d'un insecte hématophage vecteur et intermidiaire à la fois .il s'agit de l'anophèle femelle .la forme infestante est un sporozoaire le sporozoaire est ainsi introduit dans le corps humain ,migre vers le foie s'installe dans les celleles hépatiques et évolue pour devenir un mérozoite qui peut reparisiter d'autres cellules hépatiques ou passer dans le sang pour s'installer dans les hématies sous forme d'un trophozoite,qui doit compléter des cycles de vie érythrocytaires responsable des accès fébriles caractéristiques su paludisme contamination de l'anophèle femelle: au cours de ce cycle sanguin ,peuvent apparaitre des éléments sexués,appelés des gamètocytes qui vont contaminer l'insecte lors d'une dexième piqure schéma du cycle cycle évolutif des schistosomes les schistosomes agents de bilharzioses,sont des hélminthes trématodes dont le cycle de vie nécessite la présence d'eau douce et de mollusque aquatiques contamination de l'Homme: c'est en se baignant ou en travaillant dans une eau douce parasitée que l'Homme se contamine par voie transcutanéeactive au moyen des furcocercaires,formes infestantes des bilharzies.une fois introduite dans le corps ,les larves migrent à travers le corps,deviennent des adultes males et femelles qui s'accouplent au niveau du foie. lorsque la femalle est gavide ,elle se dirige dans les pluxus des organes qu'elle peut parasiter et où elle va pondre ses oeufs caractérstiques. dans le milieu extérieur, les oeufs doivent absolument tomber dans l'eau pour pouvoir s'embryonner et libérer une larve dite miracidium .quand cette larve trouve son mollusque spécifique elle pénètre dans son organisme pour se développer et devenir une furcocercaire infestante cycle biologique de l'Amibe les humains contractent la maladie en ingérant un kyste mur à 4 noyaux (la forme infestante de la maladie) la coque du kyste se dissout et libère une masse cytoplasmique à 8 noyaux, sous l'inflence des sucs et de l'acidité gastrique cette masse se transforme en une masse à 8 noyaux puis en amibule enfin en forme végitative minuta mobile se multiple dans la lumière du gros intestin: si les conditions sont défavorables elles s'enkystent et éliminées dans le milieu extérieur si conditions favorables l'amibe s'enfourne dans la sous muqueuse sous le nom d'Entamoéba histolytica commence à se nourrir au dépens des hématies phase aigue de la parasitose intestinale caractérisée par des selles glairo-sanglantes dans certains cas de défaillance organique ou de parasitisme à répitition ,la forme double hystolytique peut s'enforcer dans l'organisme et s'installer dans le foie réalisant ainsi des complications hépatiques.et pouvant s'installer ailleurs dans le corps .à savoir le poumon, l'encéphale,l'os ou la peau.les signes cliniques seront alors caratéristiques de la localisation cycle biologique de l'ascaris les ascaris sont des namatodes à sexes séparés vivant dans l'intestin Grêle de l'Homme .ils sont ovipares,les oeufs qui sont pondus son non embryonnées à la ponte selon les conditions de la température,ils doivent séjourner dans le milieu extérieur pendant quelques jours à plusieurs semaines pour le devenir contamination de l'Homme la contamination humaine se fait par ingestation des oeufs embryonnés,souillant les aliments,les boissons et les mains sales la coque se dissout au niveau de l'estomac,laissant échapper une larve vermiforme mobile par effraction de la paroi entérale se trouve dans le foie,le coeur droit ,les poumons subit 2 mues se dirige à l'intestin subit la dernière mue se transforme en adultes males de 15 à 17 cm et femelles de 20 à 30 cm de long accouplement des 2 ponte ovulair le cycle recommence il y y a des cas où la forme larvaire peut s'installer dans le poumon déterminant ainsi une parasitose erratique,qui se traduit par une toux quinteuse,troubles respiratoirs et hémoptysie Cycle biologique des taenias adultes Les taenias, parasites adultes de l’Homme sont cestodes au nombre de 4, ils déterminent chez lui des parasitoses intestinales appelées taeniasis. Les vers adultes sont des organismes macroscopiques de plusieurs mètres de long,à l’exception du taenia nain dont la longueur est de l’ordre de centimètre Cycle de vie chez Taenia saginata et taenia solium armé : La contamination de l’Homme se fait par voie orale ,au moyen de l’ingestion de : La viande de bœuf pour taenia saginata La viande de porc pour taenia solium armé Le cycle de vie de ces deux espèces se passe entre l’Homme et l’animal correspondant Les derniers annaux murs des adultes hébergés dans l’intestin de l’Homme se détachent de la chaîne éliminés respectivement en forçant le sphincter anal ou avec le bol fécal dans le milieu extérieur ,ils se désagrégent les œufs qu’ils contiennent s’éparpillent dans la nature souillent les herbes et l’eau contamiation des animaux en ingérant ces œufs avec la nourriture l’œuf perd sa coque dans le corps de l’animal libération d’un EMBRYON HEXACANTHE migre dans le corps pour se localiser dans les muscles adipeux il s’enkyste sous forme d’une LARVE CYSTICERQUE (qui résiste à la cuisson rapide ) ingestation de cette larve par l’Homme invagination du SCOLEX fixation sur le duodénum bourgeonnement des PROGLOTTIS l’élimination des annaux murs et le cycle recommence schéma du cycle biologique de T.saginata schéma du cycle biologique de T.solium Le Cycle de vie chez hymenolepis nana : C’est un cestode de quelques centimètres de long,il est strictement humain, très fréquent chez l’enfant. Le cycle de vie se passe en 2 modes : Un cycle direct : Il est interhumain au moyen des ŒUFS EMBRYONNEES qui contaminent les aliments ou les mains (auto-recontamination).dans le tube digestif la coque se dissout libèration de L’EMBRYON HEXACANTHE se fixe aux villosités jéjunales transformation en LARVE CYSTICERCOIDE évolution pour devenir adulte les annaux murs se détachent de la chaine se désagrègent dans l’intestin libération des œufs élimination avec les selles Un cycle indirect : Les œufs avalés par un VER DE FARINE ou BALTTE ( joue le rôle d’ôte intermédiaire) en permettant la formation de larve cyticercoide dans son organisme .la contamination de l’Homme se fera alors par ingestation accidentelle du ver de farine ou blatte (contaminant un pain mal cuit) la larve se fixe dans l’intestin évolue comme dans le cycle direct Le cycle de vie chez diphyllobothrium latum : Le parasite adulte est considéré comme le plus grand des cestodes de l’Homme ,le cycle nécessite la présence d’eau douce et celle d’un crustacé LE CYCLOPS et de petits et grands poissons L’Homme et les autres mammifères se contaminent en ingérant la chair de poisson d’eau douce mal cuite ou crue contenant LES LARVES PLEROCERRCOIDES infectantes se fixent sur le grêle se bourgeonnent des dizaines d’adultes se reproduisent tandis que les œufs operculés, non embryonnés à la ponte sont éliminés l’évolution des œufs en CORACIDIUM ne peut avoir lieu que si elles tombent dans l’eau et que ce coracidium trouve son hôte spécifique le cylops chez qui il se transforme en LARVE PROCERCOIDE . par prédatisme le cyclops se trouve dans l’organisme d’un petit poisson . la contamination de l’Homme est due à la consomation de ce poisson .et le cycle recommence Cycle biologique des taenias larvaire Il s’agit de 2 espèces de cestodes capables de déterminer chez l’Homme des atteintes viscérales ,le plus souvent hépatiques échinococcoses , qui sont dues à Echinococcus granulosis (taenia du chien ) responsable de l’hydatidose hépatique ou pulmonaire et à Echinoccus multilocularis (taenia du renard) responsable de l’échinococcose alvéolaire au niveau du foie Contamination de l’Homme : La contamination de l’Homme se fait par ingestion des EMBRYOPHORES soit : Au contact des chiens ou de peau de renard Au moyen des aliments souillé (salade verte, fraises de bois) l’œuf perd sa coque dans l’estomac libération de l’EMBRYON HEXACANTHE migre pour s’installer et former la LARVE HYDATIDE ou KYSTE HYDATIQUE pour E.g et LARVE HYDATIDE MULTILOCULAIRE pour E.m Le maintien du cycle est assuré par les animaux hôtes intermédiaires comme le mouton et certains rongeurs qui lorsqu’ils sont ingérés par l’hôte définitifs correspondant vont déterminer chez eux un taeniasis intestinale intense élimination des embryophores dans les fécès des canidés domestiques ou sauvages Cycle biologique des oxyures L’agent pathogène est un ver cylindrique appartenant à la classe des nématodes appelé ENTEROBIUS VERMICULARIS ,responsable d’une parasitose du colon très fréquent chez l’enfant Le cycle évolutif se passe entre l’Homme et le milieu extérieur Contamination de l’Homme : Le cycle de vie des oxyures peut se faire selon 3 modes : Cycle direct l’Homme se contamine en ingérant ou en inhalant des œufs embryonnés perdent leurs coques dans l’estomac libération des EMBRYONS VERMIFORMES évolution en males et femelles s’installent dans l’intestin (caecum) accouplement le male meurt et le femelle gravide migre vers la marge anale pond ses œufs meurt à son tour cycle d’autoréinfestation : il s’agit de la contamination des malades par leurs propres œufs inhalés dans une chambre infestée ou avalés en portant des mains sales à ola bouche ,sachant que le malade se gratte l’anus pendant la nuit ,le devenir des œufs est idantique à celui du cycle direct cycle de rétro-infection : les œufs pondus dans la marge anale y éclorent libération des LARVES MOBILES remontent vers l’intestin par leur propres moyens deviennent adultes l’évolution se complète comme dans le cycle direct la clinique dans l’un ou l’autre cycle est résumée en : des douleurs abdominales plus ou moins intenses selon les cas prurit anal menant à des démangeaisons nocturnes chez les enfant on peut noter quelques troubles psychiques : enfant agité ,grognant ,avec intention scolaire Cycle biologique du toxoplasme C’est un parasite du chat chez lequel a lieu le cycle sexué qui aboutit à la formation des OOCYTES qui peuvent être à l’origine de la contamination de l’Homme Contamination de l’Homme : L’Homme se contamine de 3 façons : Au moyen des OOCYTES éliminés dans les fécès du chat et souillant les végétaux ,l’eau et les mains En ingérant des kystes de toxoplasme contenant des BRADYZOITES localisée dans la viande mal cuite des animaux hôtes intermédiaires (mouton,bœuf,certains oiseaux,et certains rongeurs…) Par voie materno-fœtale ou transplacentaire au moyen des TACHYZOITES intercellulaires L’une ou l’autre des 2 premières formes ,évoluent dans le corps de l’Homme en intracellelaires d’une façon ,le plus souvent,bénigne ,sauf chez les immunodéprimés La 3ème forme quand à elle est plus ou moins bénigne selon l’age de la grossesse aboutissant à l’avortement où aux malformations Contamination du chat : C’est en se nourrissant des oiseaux ou des rongeurs que le chat se contamine au moyen des kystes hébergés dans leurs tissus Cycle biologique des ankylostomes : Les ankylostomes sont des nématodes qui parasitent l’Homme par voie transcutanée au moyen d’une larve mobile dite LARVE STRONGYLOIDE enkystée infectante .le développement chez l’Homme de ces vers détermine une parasitose intestinale Contamination de l’Homme : Les larves pénètre à travers la peau subissent plusieurs mues au cours de leur migration se transforment en adultes males et femelles accouplement les femelles gravides pondes leurs œufs ces œufs s’embryonnent dans le milieu extérieur favorable éclosion de l’œuf libération d’une 1ière larve puis une 2ième puis en larve STRONGYLOIDE INFECTANTE s’enkyste sur des supports éloignés de la terre (petits végétaux) en attendant de se retrouver chez l’Homme pour reprndre son cycle Nomenclature Dans le système linnéen (du médecin suédois Carl Von Linné, 1707-1778, 10ème éditions du Sytema Naturae, 1758), chaque être vivant est désigné par un nom scientifique qui est un binôme composé d'un premier nom en majuscule qui a trait au genre suivi du nom d'espèce en minuscule. Ce binôme est soit souligné soit écrit en italique. Exemples: Tænia saginata, Ascaris lombricoïdes. Classification des parasites Les phytoparasites Seuls les champignons microscopiques intéressent la pathologie humaine. Les zooparasites Appartiennent à trois groupes: Les protozoaires, les helminthes et les arthropodes. Les protozoaires Êtres vivants unicellulaires eucaryotes souvent mobiles. Ces organismes font partie du règne des protistes. Toutes les fonctions nécessaires à la vie sont remplies par cette cellule unique grâce aux organelles qui remplissent le rôle des tissus et des organes des animaux plus complexes. La locomotion est assurée par trois types d'organelles : Les pseudopodes, les flagelles et les cils. Les échanges avec le milieu ambiant se font par diffusion à travers les membranes cellulaires. Cette diffusion joue un rôle important dans la respiration, l'alimentation, l'excrétion et l'osmorégulation. La reproduction des protozoaires peut être: Asexuée Par fission binaire, au cours de laquelle l'individu se sépare littéralement en deux pour produire deux individus identiques et de même taille. Par bourgeonnement au cours duquel une extension de l'organisme se sépare et produit un nouvel individu Par fission multiple où le parent multinucléé se divise en plusieurs cellules de taille semblable. Ou sexuée Par la formation de gamètes mâles et femelles (gamétogénèse) Par la conjugaison (chez les ciliés) qui consiste à un échange de matériel génétique Les défenses sont assurées par : La formation de kystes résistants lorsque les conditions deviennent difficiles. Les trichocystes des ciliés, sorte de petits harpons enduits de substances paralysantes, utilisés pour immobiliser les proies. Par la modification continuelle des antigènes du glycocalyx de manière à rendre les anticorps inopérants (Trypanosoma). Les protozoaires susceptibles de parasiter l'homme appartiennent à quatre sous-embranchements: Sarcomastigophora Comprend les rhizopodes et flagellés. Ciliophora Renferme les ciliés. Apicomplexa Comprend les sporozoaires. Possèdent une combinaison caractéristique d'organelles appelée complexe apical. Microspora Comprend les microsporidies. Selon leur mode de locomotion on distingue 4 classes: Classe des Rhizopodes Cellules présentant des avancées cytoplasmiques dites pseudopodes qui leur permettent de se déplacer quand ils sont à l'état trophozoïtes. Peuvent être libres, saprophytes ou parasites Genres Entamoeba, Dientamoeba, Endolimax, Pseudolimax, Iodamoeba L'espèce pathogène est Entamoeba histolytica histolytica Classe des Flagellés Se déplacent à l'aide d'un ou plusieurs flagelles Les flagellés pathogènes sont: Flagellés sanguicoles Ordre Kinetoplastida Genre Trypanosoma et genre Leishmania Flagellés intestinaux Ordre Diplomonadida Giardia intestinalis Flagellés génito-urinaires Ordre Trichomonadida Trichomonas vaginalis Remarque: Flagellés parasites du gros intestin dont le rôle pathogène est discuté : Chilomastix mesnili, Embadomonas intestinalis (Retortamonas intestinalis), et Enteromonas hominis sont considérés comme des saprophytes du côlon. Classe des Sporozoaires Sont peu mobiles car ils ne possèdent pas d'appareil locomoteur, leur déplacement se fait par flexion, glissement ou ondulation. Vivent à l'intérieur des cellules de l'hôte. Sous classe Coccidia Ordre Eucoccidiida Sous ordre Eimeriorina Famille Eimeriidae Isospora belli Famille Sarcocystiidae Toxoplasma gondii Sarcocystis sp Famille Cryptosporidiidae Cryptosporidium sp Cyclospora cayetanensis Pneumocystis carinii Sous ordre Haemosporina Famille Plamodiidae Plasmodium sp Sous ordre Piroplasmida Famille Babesiidae Babesia microti Babesia divergens * La position taxonomique de Pneumocystis carinii est incertaine. Protozoaire sur des notions morphologiques, biologiques et thérapeutique mais sa coloration par l'imprégnation argentique et l'utilisation de sondes génétiques le font apparenter aux champignons. Classe des Ciliés ou Infusoires Se déplacent grâce à des cils vibratiles Un seul pathogène occasionnellement rencontré chez l'homme: Balantidium coli Microspora De micro = petit et sporos = graine. Ordre des Microsporida Encephalitozoon sp, Enterocytozoon sp. Les helminthes ou vers Les Helminthes sont des invertébrés à corps mou et dépourvus d'appendices. Ceux qui ont une importance médicale sont classés en deux grands embranchements: Les Plathelminthes et les Némathelminthes Embranchement des Plathelminthes Du grec platys = plat et helmins = vers. Vers plats, non recouverts de chitine, pourvus de ventouses. Ils peuvent être libres (Turbellariés) ou parasites (cas de 85% d'entre eux). Cet embranchement comprend deux classes: Classe des Cestodes Vers rubanés dont le corps est composé: - d'un scolex qui porte les organes de fixation (ventouses, crochets, bothridies), - d'un cou non segmenté qui est une zone de formation des anneaux - et d'un strobile qui est l'ensemble des segments ou proglottis qui contiennent les organes génitaux mâles et femelles. Ils sont hermaphrodites et dépourvus du tube digestif. On distingue deux ordres: Ordre des Cyclophyllidés Famille des Taeniidae Tænia saginata, Tænia solium, Echinococcus granulosus, Echinococcus multilocularis. Famille des Hymenolepididae Hymenolepsis nana, Hymenolepsis diminuta. Famille des Dilepididae Dipylidium caninum. Ordre des Pseudophyllidés Famille des Diphyllobothriidae Diphyllobothrium latum, Spirometra sp. Classe des Trématodes Vers foliacés, non segmentés et pourvus d'un tube digestif. L'œuf est operculé chez les douves et muni d'un éperon chez les schistosomes. - Ils sont soit hermaphrodites telles les douves agents des: Distomatoses intestinales dues à Fasciolopsis buski, Heterophyes heterophyes, Capillaria philippinensis. Distomatoses hépato-biliaires dues à Fasciola hepatica, Fasciola gigantica, Dicrocoelium dentriticum, Clonorchis sinensis, Opistorchis felineus. Distomatoses pulmonaires dues à Paragonimus sp. - soit à sexe séparés telles les schistosomes agents des bilharzioses: Schistosoma mansoni agent de la bilharziose intestinale Schistosoma haematobium agent de la bilharziose vésicale Schistosoma intercalatum agent de la bilharziose rectale Schistosoma japonicum agent de la bilharziose artério-veineuse Embranchement des Némathelminthes Vers cylindriques, non segmentés, recouverts de chitine. Ils sont tous à sexes séparés. Le tube digestif est complet. Classe des Nématodes Ils sont classés selon l'absence ou le présence de phasmides. Les aphasmidiens sont Trichinella spiralis, Trichuris trichiuria et Capillaria sp. Les autres nématodes sont des phasmidiens. Ils sont soit ovipares soit vivipares Ovipares - Trichuris trichiuria - Enterobius vermicularis - Ascaris lombricoïdes - Ancylostoma duodenale Necator americanus - Strongyloides stercoralis - Toxocara canis Vivipares - Trichinella spiralis - Wuchereria bancrofti - Brugia malayi - Loa loa - Onchocerca volvulus - Dracunculus medinensis - Mansonella sp Remarque La classe des Gordiens regroupe des espèces libres. Les arthropodes Du grec "arthron" qui signifie articulation et "podos" qui signifie pied. Ce sont des animaux pluricellulaires dont le corps et les appendices sont formés de segments articulés Ils sont soit des parasites externes soit jouent un rôle de vecteurs. Ils se subdivisent en six classes dont deux ont un intérêt sur le plan pathologique et épidémiologique: Les Arachnides et les Insectes Classe des Arachnides Parasites externes ou ectoparasites avec un corps globuleux formé d'un céphalothorax portant 4 paires de pattes chez l'adulte et d'un abdomen. Renferment plusieurs ordres dont un seul comprend des parasites de l'homme: Ordre des Acariens On distingue: Les Ixodidés Ixodes ricinus, Rhipicephalus sanguineus Ler Argasidés Les tiques molles: Argas reflexus Les Démodecidés Le demodex: Demodex folliculorum Les Sarcoptidés Le sarcopte de la gale: Sarcoptes scabiei Les Trombiculidés L'aoûtat: Trombicula autumnalis Classe des Insectes Parasites externes ou ectoparasites avec un corps formé d'une tête, d'un thorax et d'un abdomen. Ils ont 3 paires de pattes fixées sur le thorax. Cette classe renferment quatre ordres: Anoploures, Aphaniptères, Hémiptères et Diptères Ordre des Anoploures Absence d'ailes, animal aplati dorso-ventralement Le pou du corps Pediculus humanus corporis Le pou de la tête Pediculus humanus capitis Le morpion ou pou du pubis Phtirius pubis Ordre des Aphaniptères Absence d'ailes, pattes postérieures développées pour le saut La puce de l'homme Pulex irritans La puce chique Tunga penetrans Ordre des Hémiptères Deux paires d'ailes Les punaises La punaise des lits: Cimex lectularius Les réduves: Rhodnius prolixus, Triatoma infestans Seuls les Triatomidés d'Amérique tropicale transmettent la maladie de Chagas Ordre des Diptères Une seule paire d'ailes On distingue: Les Culicidés Les Anophèles transmettent le paludisme et la filariose de bancroft. Les Culex transmettent la filariose de bancroft. Les Aedes transmettent la filariose de bancroft, la dengue et la fièvre jaune. Les Psychodidés Phlébotome qui transmet les leishmanioses Les Simuliidés Simulium damnosum qui transmettent l'onchocercose Les Ceratopogonidés Les culicoïdes qui transmettent les mansonelloses Les Tabanidés Chrysops qui transmet la loase Les Glossinidés Les glossines qui transmettent la maladie du sommeil. Interactions hôte-parasite Conséquences du parasitisme Parmi les conséquences du parasitisme, on peut citer: La spoliation Le parasite détourne des métabolites pour son propre métabolisme. L'anémie Conséquence d'une hémolyse (paludisme), d'un saignement (ankylostome), d'une séquestration splénique (leishmaniose), ou d'une carence en vitamine B12 (bothriocéphalose). La splénomégalie Par destruction d'hématies parasitées (paludisme), par parasitisme du système réticulo-endothélial (leishmaniose), par hypertension portale (schistosomiase). Les troubles immunologiques Quand les anticorps produits contre le parasite s'attaquent à l'organisme hôte (auto-immunité, hypersensibilité et allergie…). Les troubles traumatiques Tels l'obstruction des capillaires, les lésions de la rétine par rupture de kystes de Toxoplasma, les occlusions intestinales, les granulomes urinaires… Les surinfections Elles interviennent chez un sujet déjà atteint d'une maladie infectieuse. La prescription d'antibiotiques est la règle si la surinfection est bactérienne. Réactions de l'hôte au parasite Réactions allergiques S'observent dans les helminthiases Lors d'une ascaridiose, les vers réagissent à la production des anticorps par des sécrétions allergisantes connues sous le nom d'ascaron qui provoque un prurit et une fièvre. Dans l'ankylostomiase, les larves erratiques au niveau du carrefour aéro-digestif provoquent le syndrome de Loeffler qui se manifeste par une toux et une dyspnée. Réactions sanguines humorales La présence d'un parasite dans l'organisme entraîne la formation d'anticorps dirigés contre les antigènes parasitaires. Ces réactions vont de l'hypersensibilité jusqu'à l'immunité. Réactions sanguines cellulaires Dans un premier temps, la phagocytose s'oppose à l'infection parasitaire. Quand cette action est insuffisante, interviennent alors d'autres réactions dont l'hyperéosinophilie définie par un nombre de polynucléaires éosinophiles supérieur à 500/mm3 dans le sang circulant. L'évolution dans le temps de l'éosinophilie sanguine lors d'une étiologie parasitaire est connue sous le nom de la courbe de Lavier. Cette courbe est caractérisée par une phase de latence courte qui correspond à l'agression parasitaire, une ascension rapide qui est en fonction du parasite (Ascaris: 6 semaines, Douves: 1 mois) avec un pic puis une phase descendante et une stabilisation. L'hyperéosinophilie peut être de quelques semaines (tænia, ascaris, oxyures), de quelques mois ou quelques années (helminthes tropicaux, douves) ou persistante indéfiniment (anguillules). Elle est modérée dans l'oxyurose et le tæniasis à Tænia saginata, élevée dans le syndrome de larva migrans viscérale, la trichinose, la fasciolase ou lors de la fissuration d'un kyste hydatique. Seuls les helminthes, en effectuent des migrations à travers l'organisme, provoquent une hyperéosinophilie. Les protozoaires ne provoquent pas d'éosinophilie sauf la toxoplasmose. Cristaux de Charcot-Leyden Leur présence dans les selles en association avec une éosinophilie sanguine fonde la certitude d'une helminthiase intestinale en incubation ou récentes. Ces cristaux proviennent des noyaux des leucocytes éosinophiles éliminés par l'intestin et lysés par la bile au cours de la digestion. Modes de parasitisme La localisation du parasite chez l'hôte permet de différencier: Les ectoparasites Vivent à la surface du corps ou dans les cavités naturelles. (poux, puces, punaises, tiques, sarcopte de la gale…). Les endoparasites Se localisent dans les cavités profondes, les tissus ou le sang de l'hôte. (Ascaris dans le tube digestif, Plasmodies dans le sang, Trichine dans les tissus, Toxoplasme à l'intérieur des cellules). A coté de la localisation du parasite, on peut distinguer: Le parasitisme accidentel Il s'agit d'animaux libres qui peuvent être avalés fortuitement et qui s'élimineront d'eux-mêmes. (Cas des infusoires et des larves de mouches). Le parasitisme facultatif Concerne des organismes qui vivent dans la nature mais ne deviennent parasites que dans certaines conditions favorables (myiases, champignons…). Le parasitisme obligatoire Concerne les parasites qui ne peuvent vivre qu'au dépens d'autrui. Il existe différents types: Le parasitisme temporaire Le parasite quitte l'hôte quand ses besoins nutritifs sont satisfaits. (anophèle: vecteur du paludisme) Le parasitisme périodique Le parasite ne vit sur l'hôte qu'une partie de son existence, il n'est parasite qu'a l'état larvaire (hypodermes) ou qu'a l'état adulte. Le parasitisme permanent Le parasite vit sur l'hôte pendant tout son existence (leishmanies, ascaris). Les parasites erratiques Ce sont des organismes que l'on retrouve en dehors de leur localisation habituelle. On dit qu'ils sont dans une "impasse parasitaire". Syndrome de larva migrans viscérale (toxocarose) ou cutané (larbish), hydatidose, échinococcose alvéolaire, dirofilarioses, trichinellose, angiostrongilose, gnathostomose Modes de transmission La transmission des parasites peut être orale, cutanéo-muqueuse, aérienne, vectorielle, sexuelle, congénitale, par transfusion ou par transplantation. Les œufs ou les larves infestantes peuvent être libres dans le sol ou dans l'eau contaminé, contenues dans un aliment ou dans l'eau de boisson, ou chez un vecteur hématophage qui injecte le parasite pendant la piqûre. Transmission orale Par le milieu extérieur, péril fécal (eaux et aliments contaminés) Amibiase, giardiase, ascaridiose, cryptosporidiose, microsporidiose, cyclosporose, oxyurose, hyménolépiase, isosporose, échinococcose alvéolaire, hydatidose, toxocarose, trichocéphalose. Par contact avec des animaux ou ingestion de produits d'origine animale Cysticercose, hydatidose, toxocarose, toxoplasmose. Par ingestion de viandes mal cuites, d'hôtes intermédiaires animaux ou de support végétaux Angiostrongylose, anisakiase, bothriocéphalose, clonorchiase, distomatoses, sarcocystose, téniase, trichinose. Par ingestion de vecteur aquatique passif (cyclops) Dracunculose. Transmission cutanéo-muqueuse Par l'eau et les sols humides Anguillulose, ankylostomoses, bilharzioses, larva migrans cutanée. Par le milieu extérieur sec Myiases. Par contacts humains (malades ou porteurs sains) Maladies sexuellement transmissibles, parasitoses cutanées. Transmission vectorielle Par les vecteurs aériens Vecteurs vespéraux et nocturnes Paludisme Anopheles Leishmanioses Phlébotomes Filarioses lymphatiques Moustiques: Culex, Anopheles, Aedes, Mansonia Vecteurs diurnes Trypanosomiases Glossines Loase Chrysops Onchocercose Simulies Mansonelloses Culicoïdes Par les vecteurs terrestres Maladie de Chagas Punaises Babésiose Tiques Transmission aérienne Pneumocystose Transmission sexuelle Trichomonas vaginalis Transmission congénitale Toxoplasmose, trypanosomiases Transmission par transfusion Paludisme, trypanosomiases, filarioses, toxaplasmose Transmission par transplantation Toxoplasmose Définitions Parasitologie L'étude morphologique et biologique des parasites et des affections qu'ils entraînent ainsi que leur diagnostic, leur prophylaxie et leur traitement. L'étude porte également sur les vecteurs, les hôtes et les réservoirs animaux des parasitoses. Cette science plonge ses racines au milieu du 17ème siècle, lorsque Francesco Redi découvre que les ascaris pondent des œufs et naissent de parents les ayant précédés. Il fut donc l'un des premiers à contester la théorie de la génération spontanée. Parasite Être vivant animale ou végétale qui pendant une partie ou la totalité de son existence vit aux dépens d'un autre organisme appelé hôte. Parasitisme État de spoliation de matières nutritifs d'un parasite envers son hôte. Dans le parasitisme, les dépendances physiologiques sont unilatérales et seul le parasite tire profit, contrairement à la symbiose où les bénéfices sont réciproques. Remarque: Ne pas confondre le parasitisme avec: Le mutualisme qui est un échange de bons procédés. L'inquilinisme où seul l'habitat est partagé sans prise de nourriture. La phorésie qui est un contrat de transport à durée déterminée. Le parasitoïdisme qui est une interaction durable terminée par un assassinat. La prédation où un être vivant se nourrit de son hôte. Hôte Organisme vivant qui héberge un agent pathogène. L'hôte est définitif quand il héberge la forme sexuée ou la forme adulte du parasite. L'hôte est intermédiaire quand il héberge la forme asexuée ou larvaire du parasite. Il peut être passif quand il abrite la forme infestante (exemple: la limnée pour les distomatoses, le bœuf pour les tænias) Ou actif quand il transporte et inocule la forme infestante du parasite (exemple: l'anophèle pour le plasmodium, le phlébotome pour les leishmanies). Vecteur Organisme qui sert d'hôte à un agent pathogène et qui est susceptible de le transmettre à un autre organisme. Réservoir Être vivant chez qui se perpétue le germe pathogène et qui lui permet de se maintenir dans la nature. Cycle évolutif Succession d'événement obligatoires permettant le passage d'une génération à la génération suivante. Il représente l'ensemble des transformations que doit subir un parasite pour assurer la pérennité de son espèce. Le cycle est direct quand l'évolution du parasite se déroule chez le même hôte ou partiellement dans le milieu externe. Le parasite dans ce cas est dit monoxène. Il est dit court quand l'œuf ou la larve est directement infestant(e) sans passage obligatoire dans le milieu extérieur. Il est dit long quand l'œuf ou la larve doit subir un développement extérieur avant de devenir infestant. Le cycle est indirect quand les transformations du parasite ont lieu chez plusieurs hôtes successifs. Dans ce cas le parasite est dit hétéroxéne