ILIS L1 : Les maladies liées à l’alimentation
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Sommaire
SOMMAIRE ............................................................................................................................................. 1
LES MALADIES LIEES A UN APPORT QUANTITATIF EN ALIMENTS. ................................... 2
SOUS ALIMENTATION, DENUTRITION ....................................................................................................... 2
1. Kwashiorkor .................................................................................................................................... 2
2. Marasme .......................................................................................................................................... 2
3. Kwashiorkor marastique ................................................................................................................. 3
SURCONSOMMATION ............................................................................................................................... 3
4. Stéato-hépatite non alcoolique ........................................................................................................ 3
5. Obésité............................................................................................................................................. 4
6. Affections cardiovasculaires ........................................................................................................... 4
MALADIES LIEES A DES TROUBLES PSYCHOLOGIES .................................................................................. 5
7. Anorexie mentale ............................................................................................................................. 5
8. Boulimie .......................................................................................................................................... 5
CARENCE ................................................................................................................................................ 6
9. Xérophtalmie ................................................................................................................................... 6
10. Anémie ........................................................................................................................................... 6
11. Rachitisme ..................................................................................................................................... 6
LES MALADIES LIEES A LA NATURE DES ALIMENTS CONSOMMES ................................... 7
ALLERGIES .............................................................................................................................................. 7
12. Les allergies alimentaires ............................................................................................................ 7
13. Les pseudo allergies ..................................................................................................................... 8
INTOLERANCES ALIMENTAIRES ............................................................................................................... 8
INTOXICATIONS ALIMENTAIRES .............................................................................................................. 9
LES MALADIES METABOLIQUES ................................................................................................... 10
HYPERCHOLESTEROLEMIE .................................................................................................................... 10
DIABETE ................................................................................................................................................ 10
14. Le type 1 : DID ............................................................................................................................ 11
15. Le type 2 : DIND ......................................................................................................................... 11
LES CANCERS ..................................................................................................................................... 11
EFFETS DES ALIMENTS SUR LE CANCER ................................................................................................ 12
16. La Surconsommation, l’obésité ................................................................................................... 12
17. La consommation de fruits et légumes ....................................................................................... 12
LES HYPOTHESES EMISES ...................................................................................................................... 12
CONCLUSION ....................................................................................................................................... 13
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................. 14
ANNEXES .............................................................................................................................................. 15
Notre sanest en relation directe avec notre alimentation. Ainsi, une mauvaise
alimentation peut provoquer des problèmes de santé. Alors comment chasser les
maladies à coup de fourchette ? Bien manger, c'est le meilleur moyen de renforcer son
organisme car celui-ci subit déjà les agressions quotidienne. Il est donc essentiel de
l'aider à fonctionner au mieux, en lui donnant ce dont il a besoin.
On le dit sans cesse : il faut manger des fruits et légumes, et éviter les matières grasses.
Mais pourquoi est-il si important d'avoir des repas variés et équilibrés ?
Des repas, qui manquent de variété, engendrent un risque de souffrir de
carences ; des menus trop riches en graisse et le corps est menacé…
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S’alimenter c'est le meilleur moyen d'éloigner de l’apparition de maladies telles que
problèmes cardiovasculaires, maladies métaboliques, cancers
Les maladies liées à un apport quantitatif en aliments.
Sous alimentation, dénutrition
1. Kwashiorkor
Le Kwashiorkor est une des formes les plus graves des pathologies qui
résultent d’un déficit protéique. Ces individus ont une alimentation dite « hypo
protéique » n’apportant moins de 50 grammes de protéines par jour. Elle touche
essentiellement des pays en voie de développement (surtout en Afrique équatoriale).
Ces malades sont carencés en énergie et en protéines.
On peut associer cette pathologie à d’autres infections comme la diarrhée, la rougeole.
Le signe, le plus proéminent, est le gonflement du corps dû à des œdèmes
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(qui
provoquent des gonflements au niveau des pieds, puis remonte jusqu’à la tête et les
mains). On reconnaît d’autres symptômes comme le retard de croissance,
l’amaigrissement (fonte des muscles masqués par les oedèmes). On note aussi une
modification du comportement l’enfant ne manifeste aucun intérêt pour son
environnement. Cette pathologie s’accompagne d’une perte d’appétit.
Voir annexe pour tous les symptômes
Actuellement, on fait de la prévention dans les pays en voie de développement,
au niveau de l’éducation (on apprend aux mères à diagnostiquer cette maladie si le
périmètre brachial est inférieure à 13cm l’enfant est atteint de Kwashiorkor).
Si le stade de la pathologie n’est pas avancé, on peut traiter cette pathologie en
réadaptant l’organisme progressivement à manger correctement et ingérer la quantité
nécessaire de protéines.
2. Marasme
Le marasme est une maladie qui touche les individus qui ont un apport nutritionnel
insuffisant. Actuellement, elle touche plus d’enfants que le Kwashiorkor et
essentiellement les pays en voie de développement. Il est la conséquence d’une famine.
Comme le Kwashiorkor, le marasme peut être déclenché ou associé à différents types
d’infections comme la coqueluche, la tuberculose et le SIDA.
Cette pathologie se caractérise par des individus très maigres. Ils subissent un
amincissement à une fonte musculaire et des graisses sous cutanée. Leur peau est
vieillit et parait sur le visage comme des rides, flasques surtout au niveau des fesses et
des cuissesLes cheveux subissent une altération, ils se décolorent. Cette pathologie
donne d’autres symptômes comme le retard de croissance. Le malade devient parfois
anorexique (il a une perte d’appétit) ou alors à l’opposé certains enfants gardent un
grand appétit. Contrairement au Kwashiorkor, l’enfant ne subit pas d’œdème. On
constate également que le malade est déshydraté à cause des infections qui les
accompagnent comme la diarrhée ou les vomissements.
On a remarqué que certains adultes, dans les pays riches, subissent des troubles
du comportement alimentaire cela est principalement a une malabsorption
génétique où le patient est incapable de digérer les aliments.
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Accumulation de lipides dans les tissus sous cutanés
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3. Kwashiorkor marastique
Cette pathologie est l’intermédiaire entre le Kwashiorkor et le marasme. Elle entre dans
la classification de la malnutrition sévère comme les deux autres précédemment
décrites.
Les individus souffrant du Kwashiorkor marastique présentent des caractéristiques des
deux maladies. Ils ont des œdèmes tel que le Kwashiorkor mais il présent également
un amaigrissement avec une disparition de la graisses sous cutanée. Ils ont également
un retard mental tel que le Marasme.
Surconsommation
4. Stéato-hépatite non alcoolique
Egalement appelée NASH pour Non Alcoholic Steatohepatitis, cette pathologie du foie
peu connue est en plein développement aux Etats-Unis et en Europe.
Elle est souvent décelée lors d’une palpation du foie, celui ci ayant augmenté de volume
du fait de l’accumulation de triglycérides dans les cellules hépatiques. Cette phase de la
maladie, dite de Stéatose ( ou Stéato-hépatite ), peut être confirmée par échographie et
n’est pas encore irréversible.
Néanmoins, la dégénérescence des tissus hépatiques peut aboutir à une fibrose, voire à
une cirrhose dans 15% des cas. Ces cirrhoses peuvent aboutir à un cancer du foie.
La stéato-hépatite non alcoolique, qui touche aussi bien les hommes que les femmes,
est fortement liée au facteur obésité ( 80% des cas ). Bien que survenant généralement
après 40 ans, on détecte de plus en plus de cas chez les adolescents.
Mise en évidence sous cette appellation depuis un peu plus de 20 ans, l’ampleur de la
maladie est cependant sous-évalué. Mais de récentes études montrent que le nombre de
malades ne cesse d’augmenter, avec de 200 000 à 400 000 nouveaux cas par an. Une
autre étude en Italie a montré que près de 2 millions de personnes souffraient des
premiers symptômes de NASH, soit 3.5% de la population.
Il n’existe aucun traitement médicamenteux efficace à l’heure actuelle, mais des
dispositions diététiques, l’amélioration du bilan patique et la limitation de facteurs de
risques ( alcool, certains médicaments… ) peuvent améliorer l’état du malade.
5. Obésité
C’est la première maladie non infectieuse de l’Histoire. Selon le dictionnaire de
médecine, l’obésité est un « état caractérisé par un excès de masse adipeuse répartie de
façon généralisée dans les différentes zones grasse de l’organisme ». Elle est définit par
l’Indice de Masse Corporelle IMC
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. Les individus obèses ont un IMC supérieur à 30, on
parle même de obésité morbide lorsque l’IMC dépasse 40.
Aujourd’hui, on nombre plus de 8 millions d’obèse en France. Il faut savoir qu’en
Amérique, les obèses représentent un quart de la population. L’obésité est en
perpétuelle augmentation.
Elle est causée par un déséquilibre entre les apports et les dépenses énergétiques. A
cette pathologie, plusieurs facteurs peuvent s’associer : le facteur génétique,
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IMC = poids / taille² en kg / cm²
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hormonologique ou le mode de vie.
Tout d’abord, l’obésité peut résulter de la non fonctionnalité d’un ou plusieurs gènes.
Le gène de la leptine est exprimé lors d’une prise alimentaire trop important. Il sécrète
une hormone, la leptine, qui informe le cerveau sur les quantités de tissus adipeux de
l’organisme. Ainsi le cerveau diminue les besoins de se nourrir et engendre
l’amaigrissement. En d’autres termes, la présence de leptine dans le sang provoque au
niveau du cerveau un signal diminuant les besoins en nourriture. Chez les personnes
obèses, la leptine n’arrive pas correctement jusqu’au cerveau, ainsi, l’individu semble
toujours avoir faim.
Ensuite, les facteurs hormonologiques, il s’agit de la mélanocortine MSH, une hormone
qui, dans le cerveau, est sécrétée sous l’effet de la leptine et inhibe alors la prise
alimentaire. En effet, chez les individus obèses, si la leptine n’arrive pas jusqu’au
cerveau, cette hormone ne peut être sécrétée et ainsi la prise alimentaire n’est pas
inhibée.
L’obésité résulte, pour beaucoup, du mode de vie alimentaire. Si l’alimentation est trop
riche en graisse, le stockage de graisse est alors trop important et favorise l’obésité.
Autres facteurs qui influencent cette pathologie est l’activité physique. SI l’individu ne
fait pas régulièrement du sport, la quantité d’énergie absorbée lors d’un repas, n’est
pas éliminée.
De plus, l’obésité peut conduire à d’autres pathologies comme le diabète, le cholestérol,
les maladies cardiovasculaires ou l’hypertension artérielle.
L'obésité, outre le fait d'être considérée comme un problème de santé publique, est
également un important facteur de risque pour diverses maladies.
Elle cause diabète, hypertension artérielle, maladies cardio vasculaires, apnée du
sommeil, diverses pathologies digestives, hépatiques et articulaires...
Son impact est également non négligeable sur l'état psychologique et social de
l'individu, générant complexes, discriminations, dépressions.
En France, sa prévention est l'objectif du Programme National Nutrition-Santé (PNNS)
et de son plan « manger bouger ». En effet, les chiffres de l'obésité, notamment chez les
jeunes, sont plus qu'alarmants. Le pays compte 23,2 millions de personnes en surpoids,
soit 37,5 % de la population, et 5,8 millions d'obèses (9,4 %), et de 3% d'enfants obèses
en 1965, on en compte aujourd'hui 25%. Dans la plupart des cas, une obésité acquise
avant 5 ans persiste à l'age adulte.
L’obésité se traite par différents mécanismes: soit par chirurgie avec la gastroplastie.
Cette méthode consiste à diminuer la capacité de l’estomac en le divisant en forme de
sablier à l’aide d’un anneau. Il existe aussi la chirurgie laparoscopique qui évite
l’incision de l’abdomen.
On peut également traiter l’obésité de façon médicamenteuse grâce aux Xénical qui
bloque l’absorption des graisses ingérées dans les aliments.
Néanmoins, la prévention reste le moyen privilégié. En France, c'est l'objectif du
Programme National Nutrition-Santé (PNNS) et de son plan « manger bouger ». En effet,
les chiffres de l'obésité, notamment chez les jeunes, sont plus qu'alarmants. Le pays
compte 23,2 millions de personnes en surpoids, soit 37,5 % de la population, et 5,8
millions d'obèses (9,4 %), et de 3% d'enfants obèses en 1965, on en compte aujourd'hui
25%. Dans la plupart des cas, une obésité acquise avant 5 ans persiste à l'age adulte.
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6. Affections cardiovasculaires
Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité chez l'adulte en
France, avec 180 000 décès par an, soit 32 % des décès totaux. Ce sont des pathologies
qui touchent les vaisseaux sanguins mais aussi le cœur.
Les maladies cardiovasculaires sont provoquées par le rétrécissement des vaisseaux
sanguins. Ce rétrécissement diminue le flux sanguin qui irrigue le cœur. Lorsque l'un
ou plusieurs de ces vaisseaux se bouchent, la circulation sanguine est plus difficile vers
une partie du cœur, qui sera alors endommagé.
On parle dans ce cas d'un infarctus. La partie du muscle cardiaque qui ne reçoit plus de
sang meurt après quelques heures. Elle ne peut alors plus participer au travail de
pompage du cœur. Si une grande partie du cœur n'est plus irriguée par le sang, la mort
peut alors s'ensuivre. Le dépôt dans les parois des vaisseaux sanguins est composé de
différentes substances du cholestérol et des petits caillots de sang en constituent la
majeure partie. Un taux de cholestérol sanguin élevé accélère le rétrécissement des
vaisseaux sanguins.
Elles sont responsables de nombreuses autres pathologies : Au niveau du cœur, on a
les myopathies comme l’infarctus du myocarde et les insuffisances cardiaques et au
niveau des vaisseaux les plaques athéromes, les sténoses ou les thromboses.
Maladies liées à des troubles psychologies
7. Anorexie mentale
L’ Anorexie Mentale se manifeste par une restriction alimentaire volontaire d’origine
psychologique.
Une personne dite « anorexique » présente un refus de s’alimenter. Les personnes les
plus touchées sont des adolescentes de 15 à 20 ans dont leurs corps subissent des
modifications (apparition des caractères sexuels secondaire tel que l’augmentation du
volume des seins et l’augmentation du tissu adipeux).
Les anorexiques ont un amaigrissement dû à la fonte musculaire. Chez la
femme, l’anorexie peut occasionner des aménorrhées, de l’ostéoporose, une mauvaise
circulation sanguine due aux manques de vitamines. Le risque d’être atteints
d’anorexie augmente après un régime alimentaire et est lié au niveau socio-
économique de l’individu.
L’Anorexie mentale peut parfois résulter de facteur génétique. La leptine est
une hormone qui renseigne le cerveau sur les réserves en graisse de l’organisme et est
le produit de l’expression du gène « obèse ». La sécrétion de leptine, très importante
chez les anorexiques, a pour objectif de faire diminuer l’envie de s’alimenter et de
favoriser la perte de poids.
8. Boulimie
La boulimie est un trouble du comportement alimentaire. Comme l’anorexie mentale,
elle se manifeste par un apport alimentaire excessif suivi de vomissement, d’absorption
de médicaments comme des laxatifs, de consommation d’alcool et/ou
d’automutilation. Les boulimiques sont majoritairement des femmes et des
adolescentes.
Le profil type de la personne boulimique est une personne anxieuse, dépressive et qui
manque de confiance en elle. En effet, ces individus compensent leurs problèmes
émotionnels et sentimentaux en ingérant de la nourriture de façon excessive.
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