ILIS L1 : Les maladies liées à l’alimentation
hormonologique ou le mode de vie.
Tout d’abord, l’obésité peut résulter de la non fonctionnalité d’un ou plusieurs gènes.
Le gène de la leptine est exprimé lors d’une prise alimentaire trop important. Il sécrète
une hormone, la leptine, qui informe le cerveau sur les quantités de tissus adipeux de
l’organisme. Ainsi le cerveau diminue les besoins de se nourrir et engendre
l’amaigrissement. En d’autres termes, la présence de leptine dans le sang provoque au
niveau du cerveau un signal diminuant les besoins en nourriture. Chez les personnes
obèses, la leptine n’arrive pas correctement jusqu’au cerveau, ainsi, l’individu semble
toujours avoir faim.
Ensuite, les facteurs hormonologiques, il s’agit de la mélanocortine MSH, une hormone
qui, dans le cerveau, est sécrétée sous l’effet de la leptine et inhibe alors la prise
alimentaire. En effet, chez les individus obèses, si la leptine n’arrive pas jusqu’au
cerveau, cette hormone ne peut être sécrétée et ainsi la prise alimentaire n’est pas
inhibée.
L’obésité résulte, pour beaucoup, du mode de vie alimentaire. Si l’alimentation est trop
riche en graisse, le stockage de graisse est alors trop important et favorise l’obésité.
Autres facteurs qui influencent cette pathologie est l’activité physique. SI l’individu ne
fait pas régulièrement du sport, la quantité d’énergie absorbée lors d’un repas, n’est
pas éliminée.
De plus, l’obésité peut conduire à d’autres pathologies comme le diabète, le cholestérol,
les maladies cardiovasculaires ou l’hypertension artérielle.
L'obésité, outre le fait d'être considérée comme un problème de santé publique, est
également un important facteur de risque pour diverses maladies.
Elle cause diabète, hypertension artérielle, maladies cardio vasculaires, apnée du
sommeil, diverses pathologies digestives, hépatiques et articulaires...
Son impact est également non négligeable sur l'état psychologique et social de
l'individu, générant complexes, discriminations, dépressions.
En France, sa prévention est l'objectif du Programme National Nutrition-Santé (PNNS)
et de son plan « manger bouger ». En effet, les chiffres de l'obésité, notamment chez les
jeunes, sont plus qu'alarmants. Le pays compte 23,2 millions de personnes en surpoids,
soit 37,5 % de la population, et 5,8 millions d'obèses (9,4 %), et de 3% d'enfants obèses
en 1965, on en compte aujourd'hui 25%. Dans la plupart des cas, une obésité acquise
avant 5 ans persiste à l'age adulte.
L’obésité se traite par différents mécanismes: soit par chirurgie avec la gastroplastie.
Cette méthode consiste à diminuer la capacité de l’estomac en le divisant en forme de
sablier à l’aide d’un anneau. Il existe aussi la chirurgie laparoscopique qui évite
l’incision de l’abdomen.
On peut également traiter l’obésité de façon médicamenteuse grâce aux Xénical qui
bloque l’absorption des graisses ingérées dans les aliments.
Néanmoins, la prévention reste le moyen privilégié. En France, c'est l'objectif du
Programme National Nutrition-Santé (PNNS) et de son plan « manger bouger ». En effet,
les chiffres de l'obésité, notamment chez les jeunes, sont plus qu'alarmants. Le pays
compte 23,2 millions de personnes en surpoids, soit 37,5 % de la population, et 5,8
millions d'obèses (9,4 %), et de 3% d'enfants obèses en 1965, on en compte aujourd'hui
25%. Dans la plupart des cas, une obésité acquise avant 5 ans persiste à l'age adulte.