b.Menaces
« Après les évènements de septembre, le freinage observé était surtout le fruit d'un tassement
de l'investissement, d'un pétrole plus cher et de la force encore présente du dollar. L'inflation
portait la marque des hausses de prix de l'énergie. L'inflation américaine en rythme annuel (hors
alimentation et énergie) se situe à 1,9% en juin 2004 du fait de la répercussion de la hausse
des matières premières, notamment énergétiques. La production mondiale de pétrole est
proche de ses limites et cela devient une tendance de fond pour le futur. »
Par contre, tout ceci peut être considéré comme des menaces aux investissements
d’Accor dans la constructions de nouveaux hôtels par exemple à cause des prix élevés
des matières premières.
« Le taux de chômage en novembre baisse légèrement à 5,4% de la population active (contre
5,5% en octobre) mais avec un essoufflement des créations nettes d'emplois et une
augmentation de la population active. Il faut noter que 12,1% de la population (soit 34,6
millions), en 2002, se situe au dessous du seuil de pauvreté et les revenus s'inscrivaient en
baisse pour la deuxième année consécutive. Les États-unis comptaient 8,78 millions de
chômeurs en octobre 2003. »
L’augmentation possible de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté et le
chômage sont des menaces au groupe Accor. En effet, ces personnes là ne seraient pas
susceptibles d’être ou rester clients puisqu’on imagine qu’ils ne pourraient pas partir en
vacances par exemple.
Le niveau du chômage est encore élevé dans la zone euro, le taux de chômage de la
population active reste stable à 8,9% en septembre 2004, le nombre de chômeurs estimé est
supérieur à 12,4 millions. Le taux de chômage des jeunes s'est élevé, en mai 2004, à 17,4%.
L'Europe des 25 porte le taux de chômage à 9% de la population active, avec 19,1 millions de
demandeurs d'emploi en mars. La Banque Centrale Européenne (BCE) fige sa politique
monétaire, malgré un reprise économique lente en Europe.L'économie de la zone euro a affiché,
sur l'ensemble de 2001, un taux de croissance de 1,5%, (après 3,4% l'année précédente) ; pour
2002 on constate 0,9% tandis pour 2003 ce taux est de 0,4%, la faiblesse de l'économie a été
plus longue que prévu (prévision pour 2004: 1,8% puis 2,3% en 2005).Le ralentissement au
troisième trimestre conduit à une estimation de croissance de 1,9% sur un an. L'investissement
industriel après avoir reculé en 2003, devrait connaître une reprise en 2004 de l'ordre de 8%.La
hausse de l'indice des prix est influencée par la persistance de la hausse de l'énergie. Le repli
durable de l'inflation favoriserait la consommation des ménages. Le poids des services en
France, tant aux entreprises qu'aux ménages, est un moteur puissant de l'économie qui
participe à un différentiel de croissance favorable par rapport aux principaux partenaires
commerciaux de la zone Europe (Allemagne, Italie) La phase de ralentissement mondial impose
cependant son impact négatif sur le commerce extérieur français.
La reprise de l'économie américaine est un signe positif pour le groupe Accor pour le
proche avenir ainsi qu'un accroissement des échanges vers de nouveaux marchés dans
les zones à forte croissance.
Ainsi, en optant pour un choix d’investissement basé sur l’Europe et les grandes métropoles, le
groupe Accor joue sur sa présence internationale pour limiter les risques liés à la conjoncture
dans tel ou tel pays. En prenant l’exemple actuel de la guerre en Irak, la forte implantation du
groupe en Europe va lui permettre de faire face aux soubresauts économiques en développant
notamment les marchés locaux. En définitive, Accor réalise un choix rationnel d’investissement
puisqu’il conduit une stratégie de développement sélective lui permettant de remédier à certains
problèmes conjoncturels.